
A N T H E M I S Cotula.
jlnthèmide puante.
Kom* Æ e m . Stinkende Chamille.
A n g la is , Stinking Camomile; Mayweed.
Français . Camomille puante. Maroute*
Elle fleurit en J u i l le t et jtioât. ©•
S y n g é n é s i e , P o l y g a m i e S u p e r f l u e .
O rd. N a t . de l i n n é xlix. Composées.
C ar a c t è r e s G é n é r i q u e s . Réceptacle paléacé. — Aigrette nulle, ou un rebord
membraneux. — Calice hémisphérique , presqu’égal. — Fleurettes du rayon au delà de 5.
C a r a c t è r e s S p é c i f i q u e s . Réceptacles coniques, pailles sétacees, semences
nues. — Feuilles bipinnées, folioles subulées , triparties.
On v o it v e r t a le Calice hémisphérique ; v e r s b le réceptacle avec ses lames
faléacée s. V e r s c un Fleuron hermaphrodite du disque, fo r tem en t aggrandi
v e r s d. V e r s e une f le u r e t t e femelle du rayon avec son p é ta le ligulé. V e r s f
la Semonce, tr è s aggrandie v e r s g. — L a t ig e , les pédoncules e t les feu illes
sont d’un v e r t g r isâ tr e ; tes p a ille t te s du réceptacle sont plus courtes que les
Fleurons, L e s pé tale s du raton tridentés. L e s semences sont ovales, sillonnées,
p la te s pardessus e t toutes garnies de p e tits tubercules ou boutons rudes ai»
toucher. Toute la plante e t surtout les F leu r s ont une odeur désagréable.
E l le s'élève à la hauteur de 1 pieds à 1^ pieds.
Nute du Trad. Cette plante ressemble beaucoup à /’Antbémide des champs {A n th ém is
arvensis » l i n n.) . qui e st tr è s commune dans ce p a y s , mais dont elle aiffère
Cependant ip. en ce que sa tige e st plus droite ,e t à peine pubescente ; a®. en ce
que ses feu ille s sont glabres e t d’un v e r t gai ; 30. en ce que tes écailles du
Calice sont à peine marginées ; 4®. en ce que les paillette s du réceptacle sont
tr è s étroites e t sétacées ; 50* en ce que ses semences sont s tr ié e s , contractées
a u sommet e t chargées d ’asp é ri té s , 6 °, e t enfin en ce que son odeur e s t beaucoup
p lu s fo r te e t plus désagréable. (F a v a 0 d de F e l l e n s J.
L ieu N a t a l . Dans les terres argileuses élevées.
Dans la Province d’ U tr s c h t , dans) les champs cultivés f. Le long de VTsseldyk. Dans
les bois et dans les terreins argileux de la F r is e s autour d’Am s te r d am , et en plusieurs autres
endroits.
V e rtu et U sage M éd i c i n a l . On se servait autrefois de cette plante dans les maladies
hystériques. Qn en loue la décoction dans les rhumatismes invétérés, en sa qualité
de fort sudorifique. On se sert aussi de cette plante à l’extérieur en cataplames et fomentations.
Son infusion sert dans les lavemens.
U s a g e É c o n o m iq u e . Cette plante sert, dit-.on, à éloigner les puces; les abeilles
l’ont en aversion, c’est-pôurquoi ceux qui manient les ruches, lorsqu’ils ont frotté leurs mains
de cette plante, les abeilles ne leur feront aucun mal Çruellius • Les crapauds la recherchent.
( L i s .né). Ou la donne aux bestiaux contre la toux h ou t t uy n '. On la cueille so-veuc
pour les Apothicaires au lieu de la Matr'tcaire Camomile, mais elle est beaucoup plus acre.
(H o u t t u y n ).