
P H A L A R I S . arenaria
Phalaris des fables.
Allemand* Sand - glanz - gras.
Anglais, Sea - Canary - grafs.
Fletrrit en Juin O
T r i a n d r i e , M o n o g y n ie .
Ord. Nat. de L i n n c iv, Graminées.
C a r a c t è r e s G é n é r iq u e s . Calice à 2 - valves, carénées, égales en longueur, enfermant la corolle.
C a r a c t è r e s S p é c i f iq u e s , (d’après f i l l b .) Panicuie fans barbes, cylindrique, en forme
d’épi; valves du calice carénées, très entières, ciliées; tige rameufe.
Le calice a ; le même grosjî b; on voit par ces figures , que cette .plante ri* est point un Phleum,
genre dont le calice est tronqué, et qui porte deux pointes au fommet. Cependant L in Ne et
autres y avaient rapporté cette plante. I l est vrai que le port est plutôt celui d’ un
Phleum , furtout par l ’ épi fe r r é touffu et épais ; tanefisque cet epi est plus lâche ou plutôt c’ est
une panicuie dans les Phalaris. — Ovaires, fi/amens et pistil c ; les mêmes parties, grosfies d.
L a femence9 grosfie e. Les gaines des feuilles font larges et Jlrièes. R e in h a r d , Roth et
autres ont obfervé, que l’ épi ne fo r t guères de fa gaine; mais cela n’a lieu que dans les indivî-■
dus moins grands ; dans Its autres la tige en fo r t asfezy comme on voit dans la figure. Le
premier cas peut avoir fouvent lieu en Allemagne ; dont nous pouvons conclure, que cette plante
n’y trouve pas le fo l qui lui convient ; ce font furtout les dunes en Hollande, oà elle f e plaît
beaucoup, et qui font fa véritable patrie. Ausfi L in né o b fe rve -t - il (Ord. Nat. Edit. G1 s e k e
p. 14g.} que cette graminée n’est pas très commune. Ordinairement les tiges deviennent rouges
après la fioraifun. —« Hauteur un pied.
L i e ü N a t a l . Les Dunes.
Dans les Dunes de la Hollande f , surtout près de Haarlem. Dans le Spoel entre Kuilenburg et Ever-
dingen. Selon L iN » é et autres elle est asfez rare dans d’autres pays; certainement elle n’y est pas en fl
grande abondance. Voyage L in Né Hort. C l i f. p. ,24. S c h e u c h z e r , Agrost. p . 64. E h r h a r t ,
Bey triage zur haturk. II. B.
U s a g e E c o n om iq u e . C’est, comme obferve Mr. v a n G eu ns , un don précieux, fait par la Nature à
notre) pays, puisque elle fert, ainfi que l’oyat, à arrêter les éboulements des fables. La graine peut
être cueillie fans peine, et on pourrait la répandre avec d’autres plantes pour l’ usage indiqué fur les
endroits ed cette plante ne fe trouve point.