
N E P E T A Catarîa.
Chat aire commune. Herbe aux chats.
Allemand. Gemeine Katzenmünze.
cinglais. Nep or Cat-mint.
Fleurit en Ju i lle t et A o û t . % .
D i d ï n a m i e , G ï m o s p e i m i e ,
Ord. N a t . de linne xlii. L e s Ve rt ic illé e s .
C a r a c t è r e s G é n é r i q u e s . Corolle bilabiée; lobe du milieu de la lèvre inférieure cré-*
nuié, les deux latéraux réfléchis. Etamines rapprochées.
C a r a c t è r e s S p é c i f i q u e s . Fleur en épi, à verticilles peu pédonculées, Feuilles
pétiolées, cordées, denticulées ou ferrulées.
Calice séparé a» une seule f l e u r , une de cô té b. la même, en fa c e c; à laquelle on recon
n a î t les ca ra c tè r e s génériques. A u t r e f le u r , vue de c ô té , sans calice d. F le u r , dent
on a etendu les le v r es supérieure e t in fé r ieu r e , e. L a graine f. L a tige e st rameuse
e t té tragone , e t couverte ainsi que les feu ille s d’un duvet tr è s fin. L a plante a quelquefois
une hauteur de cinq pieds e t au delà.
L i e u N a t a l . Sur les terrains sablonneux.
Près de Rheenen \ . sur les ramparts d’U tr c ch t . Près de Nymegue. Sur les dunes cultivées d®
JBoekenrode prés de H a a r lcm , et (suivant d e G o r t e r ) dans les dunes de Overveen.
V e r t u s e t u s a g e M é d i c i n a l . La Chataire a une odeur et un goût aromatiques, semblables
à ceux de la Mélisse, mais moins forts. On l’employait autrefois en médecine comme rémède
incisif et emménagogue dans les maladies pectorales et hystériques , mais elle n’est guéres en usage à
présent. ®
U s a g e E c o n o m i q u e . , H n’y a que lés chèvres qui la broutent; mais les chevaux
et les bestiaux n’en mangent point ( L i n n é ) . Selon B r u g m a n s c’est une mauvaise herbe
dans les pâturages. Les chats la recherchent avec avidité, singularité, qui a fait donner le nom a
cette Plante. On a de la peine à éloigner les animaux de la chataire, surtout lorsque celle-ci commence
a se faner ; ils en mangent, en la déchirant de toute manière. Cependant R a y a observé que
cela a surtout lieu lorsque cette herbe est transplantée ; mais qu’au contraire celles qu’on retire de la
graine ou celles qui restent très serrées sur le même lieu, ne sont guères attuquées par les chats. Cette
observation à été confirmée par les expériences de Miller., M u r r a y conseille de planter cette
herbe auprès des ruches, afin de les munir contre les souris, qui y font souvent- beaucoup de dégâts.