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PAXILLUS EXTENUATUS FR,
Paxïllus aminci.
PI. 2182.
Système de Linné: Cl. XXIY. Seet. Y. Cryptogamia. Fungi.
Système naturel: Cellulaires Myeètes. Ord. Hyménomycètes. Fam. Agaricacées.
Caractères génériques: Voyez le. Nr. 754, Vol. X.
Caractères spécifiques: Chapeau campanulé-convexe, puis plan, un peu mamelonné, charnu, à
disque compact, au reste mince, lisse, glabre, jaune ou jaune-fauve, sous la lentille un peu villeux, çà
et là argenté-luisant enfin couleur de cuir, presque crevassé-squameux, à bord d’abord pruineux, enroulé,
enfin étendu, lisse; pied de la même couleur, mais plus pâle, moelleux villeux, 4—5 x 2—8 cm.
de hauteur, spongieux-farci, à parois dures, à la base entouré par un mycélium pâle, ascendant, ru-
gueux-fibrilleux, qui forme une conglutination delà terre environnante, faisant l’apparence d’un tubercule,
en réalité le pied est cibndrique. Lamelles longuement décurrentes, arquées, rapprochées, linéaires,
très étroites, jaunâtres, puis brun clair. Spores incolores, elbptiques, lisses, 6—7 X 8—4 |x.
Pax. extenuatus Fr., Epier., p. 316. Cke, Hcmdb. p. 285, Illustr., pl. 873? ; Ricken, Bl. P., p. 93; Cost.
et Duf., p. 277; Massee, Br. Fg. Fl. I l , p. 407.
Habitat: Lieux herbeux, bois de sapins, non rare dans un sol calcaire.
Pays-Bas: Les figures au bas de la planche sont d’après des exemplaires trouvés en novembre 1915
(encore en 1917) par le Dr. Meulenhoff dans un pâturage près de la maison de campagne de Kloeze à
Lochem. Déjà tout de suite il était indécis si c’était un Paxillus ou un Clitocybe. M. Meulenhoff le
pris pour un Cl. inornata Sow., qui d’après la planche 1250 Vol. XVI, aurait été trouvé en 1879 par van
Eeden dans le Hartekamp près de Bennekom. Selon Masses Brit. Fg. Fl. II, p. 407 cette espèce ne
serait pas retrouvée depuis le temps de Sowerby. D’ailleurs les caractères des plantes dessinées s’accordent
bien plus avec ceux de Paxillus, comme le bord du chapeau longtemps enroulé en dedans, la
couleur verte claire des spores, pour quelle raison l’espèce doit être placée dans le sous-genre Lepista,
cependant ce n’est pas tout à fait d’accord avec la description „incolores” : peut-être celà veut dire une
différence entre la couleur „blanche sale”, et la couleur ferrugineuse de la section Tapinia. Saccardo
reproduit dans sa description les données, que la base du pied serait tubéreuse-radicante. Ce caractère
n ’est pas visible dans notre figure, M. Meulenhoff pourtant nous fait savoir, que l’arrachement du
sol, par manque d’un couteaux, était très difficile. L’exemplaire en haut de notre planche nous montre
en effet le pied élargi, tandis que les spores sont prises de la même plante. Mlle. C. Cool a déterminé la
plante comme P. Alexandri. Quelle est cette espèce, décrite par Fries dans Hym. Eur., p. 401 ? Massee
en donne la description suivante: „chapeau 2—8 inches de largeur, chair épaisse, compacte, plan, puis
déprimé, à bord fort enroulé, sec, non luisant, couleur de paille ou jaunâtre sale-blanchâtre, le bord
après s’avoir déroulé un peu strié; lamelles rapprochées, décurrentes, 1 line de largeur, couleur de miel;
pied 2/s—1 inch. de longueur, 1/2—2/3 inch d’épaisseur, solide, blanchâtre, spores en forme de pépin, 7—8
X 4 p,. Très dur et compact. Bessemblant presque entièrement à des exemplaires petits de Lactarius
vellereus, mais dans le terrain reconnaissable par les lamelles couleur de miel.” Notre image ne ressem