
RUBUS DIVERGENS NEUM. x VILLICAULIS KOEHL.
Hybride entre le Rubus divergeas et le R. villicaulis.
Fleurit: Juin—août. 2J..
PI. 2181.
Système de Linné: Cl. XII, Ord. III. Icosandria. Polygynia.
Système naturel: Vasculaires Dicotylédonées. Ord. Rosacées.
Caractères génériques: Voyez le No. 105, Vol. II.
Caractères de l’Hybride : Tiges foliifères le plus souvent pas nombreuses, grêles, décombantes,
quelque fois striées, aiguement anguleuses, glabres ou munies de poils courts et étalés, non pruïneuses,
brunes foncées ou pourprées, armées d’aiguillons épars, placés sur les angles, égaux, robustes, longs,
triangulairs ou petits, environ aussi longs que la moitié de la grosseur de la tige, glabres ou poilua,
quelquefois rouges.
Stipules profondément insérées, longues, étroitement linéaires jusqu’à filiformes, sans glandes. Pétioles
aussi longs que les feuillets extérieurs ou plus courts que ceux-ci, quelquefois d’une couleur de vin,
sillonnés à la face supérieure seulement vers la base ou par toute sa longueur, assez densément et confusément
poilus, armés d’aiguillons le plus souvent assez nombreux, assez valides, à base élargie, plus ou
moins courbés ou plus minces et plus courts. Feuilles palmates ou pedates quinées ou ternées, même
quaternées, à folioles non se couvrant, les extérieures des feuilles ternées quelquefois bilobées, toutes
les folioles, exceptée la terminale le plus souvent atténuées vers la base, les extérieures pédonculées
ou sessiles, à la face supérieure assez claires-vertes ou plus obscures, au dessous poilues, dans les nervures
munies de poils longs, horizontalement étalés et placés bilatéralement ou presque entièrement
glabres grises luisantes, ou vertes, à nervures à la face inférieure brunes, à bord assez irrégulièrement,
vers le sommet doublement serré ou assez régulièrement, pas profondément serré; la terminale lancéolée,
largement elliptique ou assez rétrécie, arrondie à la base, quelquefois en cet lieu incisée, le plus
souvent longue, brièvement ou étroitement acuminée. Tiges florifères assez allongées, confusément
poilues, sans glandes, armées d’aiguillons plus courts et moins valides que ceux de R. villicaulis et
munies de feuilles quinées et ternées. Inflorescences le plus souvent très courtes, en moyenne seulement
un demi cm. de longueur, quelquefois un peu plus longues, paniculées, au milieu de l’hauteur à
rameaux secondaires largement étalés ou plus dressés, rameuses seulement au dessus du milieu ou
quelquefois très éloignés au dessous du milieu; même cymeuses avec un seul axe plus profondément inséré;
les panicules et aussi les cymes le plus souvent pauciflores, quelquefois avec un axe secondaire se
terminant en une inflorescence simple définie, assez souvent même racémeuses à fleurs attachées à des
axes secondaires très étalés, non rameux, munis de plusieures bractées, évidemment des axes misérables
du R. villicaulis ; inflorescences un peu ou pas du tout feuillées, quelquefois avec une seule feuille; à
axes primaires droits ou flexueux, à axes et pédoncules non densément et assez brièvement poilus ou
munis de poils plus longs et plus serrés, le plus souvent sans glandes, armés d’aiguillons épars, longs,
droits, réclinés, quelquefois moins longs et horizontalement étalés, assez souvent très rares chez les
pédoncules ; ceux-ci deux ou trois fois plus longs que les segments du calice ou plus courts que les segments,
non fasciculés ; les feuilles, si présentes, assez souvent brièvement grises-tomenteuses au dessous à