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grise, suivant la grosseur des particules du précipité.
Celui-ci se montre au microscope sous forme de cristaux
excessivement petits, presque amorphes, souvent
groupés au to u r d ’un centre commun et formant de
petites granulations cristallines. Ce précipité est légèrement
soluble dans l ’eau, et très-soluble dans les
acides étendus. La solution chlorhydrique saturée
d ’ammoniaque précipite immédiatement p ar l ’acide
oxalique; le précipité formé est insoluble dans un
excès de cet acide et dans l ’acide acétique, soluble au
contraire d an sle s acides azotique et chlorhydrique. Ces
caractères dénotent la présence de la chaux, comme
aussi la forme cristalline que prend le précipité, si
on 1 examine au bout de quelque temps de repos au
microscope, qui nous montre sa forme octaédrique si
connue. De plus, la solution aqueuse additionnée d ’un
peu de chlorhydrate d ’ammoniaque, ou la solution
chlorhydrique saturée p a r cette base, et additionnées
I une ou l ’autre d ’u n peu de chlorure de calcium, restent
limpides; mais, si l ’on ajoute un ou deux volumes
d ’alcool, il se forme aussitôt un précipité qui, recueilli
sur un filtre, lavé à l ’alcool, dissous dans une très-petite
quantité d e a u acidulée p a r de l ’acide chlorhydrique,
puis additionnée d ’ammoniaque ju sq u ’à ce que la liqueur
soit légèrement alcaline, donne une solution qui
ne se trouble pas quand on la chauffe ; ces caractères
appartiennent à l ’acide malique. Précipitée p ar l’acétate
de plomb, elle donne un précipité qui, abandonné
quelque temps à lu i-m êm e , se change en paillettes
cristallines, caractère encore spécial à cet acide. On
ne les obtient toutefois que quand on agit sur une liqueur
parfaitement pure.
De plus, la solution chlorhydrique du précipité, additionnée
d’ammoniaque en excès, précipite p ar l’addition
d ’un peu de solution de sulfate de magnésie.
Le précipité cristallin qui se forme est du phosphate
ammoniaco-magnésien, facilement reconnaissable au
microscope à la forme de ses cristaux. Le précipité est
donc un mélange de malate (en plus grande quantité)
et de phosphate de chaux.
J’ai dit précédemment que les sels ferriques noircissaient
le suc des champignons ; j ’avais déjà antérieurement
remarqué cette réaction en les coupant. Tous
ceux que j ’ai examinés noircissaient quand ils restaient
quelque temps en contact du fer. Cette réaction m’a
donné à penser q u ’ils contenaient du tanin, et j ’ai
essayél’effet des persels ferriques sur leu r su c ; tous ont
noirci d ’une manière manifeste ou ont pris une teinte
olive plus ou moins foncée. J ’ai essayé l ’hypermanga-
nate de potasse, qui est indiqué comme un des réactifs
du tan in et j ’ai obtenu très-facilement la décoloration.
Toutefois, et malgré divers essais, il m’a été impossible
d’isoler ce produit, et par conséquent de savoir
s ’il était de la n a tu re de ceux qui précipitent en
bleu ou de ceux qui précipitent en vert les sels de fer.
La coloration que donne le suc n ’est pas suffisante
pour le prouver, puisque le suc sur lequel on agit
contient des acides citrique et malique qui, on le sait,
peuvent modifier la couleur que les tanins donnent
avec les sels ferrugineux. Peut-être aussi cette réaction
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