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j a g l l * j& .f f jn 'T l ' d c ^ ^ M ^ e S h C r c r i tu '^ V i l l a g e s
beaux ou Bordeaux, Bourg fitué fur la rivière du Roubion, à quatre lieues & demie fud-
* n# rJ-.it dém ^ ÆJffii it.fg| | l a^Bprdéta^_e 1
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ty,i t ioiiiUJift'ui^ J è i ç§K>^ E ibn miqVi|ÿdi^^Pr
Pays gui eornpofent L grand GouVemeipent du D mphiné: Nou fouhaitons que le Plagiaire
qui annonce une noiive lÿS^c inu u n dülÆ i^ ico>lt^dom.- SttcÇ-■ è
■ §, I V. Le Tricaflin.
PL p'mV P ^ s (iniriiiiTint T O c l I V t ^ r l I Mtduu,C™k &
pdrc j^ u ^ j iit du/trùs-p^citu étendue, bt
&. h Printîpâut^OrangJ," ion 1 Iiftoir^jvtticuli«. ré*/T
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tfeur â k mparic-: pour elle/STauprès'd’elle. Ilfàjguéi en.fe -
foule vaut à peine : combien l.a grâce que'vous me faites.
Madame, va m acquérir de gloire & <Cenvie l^ ^ ^W n w r tw e ß 'T
favorable, p'uifquelle me donne la liberté de vous dire que
ßdfcflofe vous aimer! II. lui p rit la main , la -baifa refpec-
tueufement, ,& élevant les yeux vers^elle^-vil' rendit l’ef-
prit. LaPrincefle fut fi touchée d u n accident fi extraordinaire,
quelle eut}tfèfoin'de to u te fa v ertu pourjecueil-
lir fes forces prêtes à l ’abandonner. Sans'un effort généreux;,/
la. douleur Vëut fait-au même inftant fur elle, ce
que l’amour venoit de produire furjfon amant; mais elle:
réfolutidès^iors^ de renoncer à la vie : elle s’en'févëlit dans
- un Monaftère de Tarafcon. Sa mèïê fit rendre à Adhé-
mar tous .les honneurs dûs à un'homme fi recommandable
par fon é fp rit’*& fi 'merveilleux vpar fon amour. A lig n e
' lui furvêcut que5 de quelques mois., & expira en; prononçant
/fon nom.
[i] Adrien de Valois’ c ro it que la villb de Saillans'a
pris fon nom à S'alicntibus aquis,' de la quantité d’eaux
q ui'l’arrofent de tous côtés. Mais/à&Pigarükl, ihfe trompe
. beaucoup, c ar' Quoique la rivière de Brome n’en,foit pas
fo rt éloignée, elle n ’en eft cependant p o in t alfez proche
pour que cétte/viHe-en-'profite, non plus qu e 'le ruifièau
âe R i o u M i|ùi*la traverfe, dont-le nom feuî fait con-
noître que le fe c o u rî qu’elle en tire n’eft pas continuel.
Ain fi Sail'Ia'ns. manque • fouvent d’eau. Cette fécherefîe fit.
penfer ' les principaux haltitans. I jM j g p parti du crédit ;
qu’avoit un ■ de leurs cômpatri©tes • -nommé-Peloux, auprès
de M. d’Armenonville,^ Gàrîle d'es Sceaux. Ils obtinrent
Arrêt du Confeil du 6 Novembre 1 7 2 3 , .qui leur permit
de faire conduire .dans leur ville l'es/eaux des fources de
Châcel-'Arraud. Mais M. de Montauban, Marquis de Soyans „,
Seigneur dé Châtel-Arnaud, y form.ÿ'épjpfition^eni.'i^a,^.
Par Arrêt du Confeil rendu en 1730', les habitans de '
SiHlàhs ont-été condamnés àfpa^'kaÆSeigneûfc^de Ghatel-
Arnaud une rente- de xy livres pour l’al'bergement des
eaux ;• & à Barnave la fomme de 1700, -livres pour les
dommages qu’on lui av/qiti caufe^ en prenant les eaux qui
férVoient à fa Bl'ancherie. Les Pelo.uX' durent condamnés
à,1^fairè . détruire ,à:. leurs frais 8c dépens l’aqueduc qu’ils
avoient fait conftruire, 8c on leur interdit l’ufage de fes
eaux; I l fut aufiii ordonné. par 'l’A rrc t, qu’une certaine irif-
- cription qu’ils avoient fait mettre fui; l’Hôtel— de-Ville,
feroit. effacée, &c.
l e
. D E L A F R A N t i l t§x
Le TRitASTif re aujourd’hui fon nom d e ^ f l l ^ l r j ^ p e t k gëii^fé/elient des
Cavares , dont les principales, villes ctoienr Augufla-Tricafi I orum, aujourd’hui Saint-Pai 1-
ttois^:0 a4Eeaux'-; & Veomàgi/S ^ ySBSÿ: petite yille des Baroriie , ifi&ëff^jpar le Ponfhias ÿ
& par d’ uaps dont nous avons déjà p; rlé. Ce pays1 :£ i ] forim'e fi ij 1 "Tjsi
^ ^ f f i l f io i s C J . u lu v , d'ùn' i . Slt S l j ^l ! S B ?'Ti. £ ijfel
H i ch ^ U fLappM i af ^ tj j â lB \ w -* £ j ,d i ^ i r e a S ^ Â p J J , i l j ' Û i ' j . . .5 M | B
l Da iiplirlaPSK i^ àpj
S ikt-Pài l- TBfeii'ä Gh&teäüx, Capitale du Tricaffiû, étoit connu des anciens, fous le
Hdtn d' H H H B li luiohmi [a ] ; ce lieu i pris fcn nom de lon qua' rième Ëyêqiue, q ii étoit fi
& 4 ''fiôiïôj e du peuplai; que;îâ:<Ville mêm£ reçut le nom du Prélat qui étoit l’objet de
Ê vénération. Cetté petite Ville, enceinte de bonnes murailles jfëÆ'lïtuée dans un \ üée , fur
U1 péri : rocher de grés à gros grains j quiparoifjune, continuité d ; la 1 imetfe. Sut .ntagne^âej
Sa i app ê écj d’une Chapelle qui étoit i 1 n fomraet, & que M. Genton aifâ t
connoître m'x Natur; littes, par la fîngularité des corps marins quelle renferme, Sc des bancs
de tripoli que M. Gucttard y a remarqués [3 ]. On peut voir ce que l’on a dit. ci-devant 1
l’article de l’Ordre EciMfiaß «v-fur l’Evt ch.é', la Cathédrale & leliChapitM/di: 1V mt-PÎ'fll^
trois-Châteaux. 1 .es Jacobins y ont un beau Couvent|iI|o'rs^ofe; la Ville ;-le portique &it isri
agréable effet aux yeux par les îrbres dont il eft accompagné, &c. i l y a d
fouit, d^floltlenùne.; &c. I
Les autreslieux du T rie afrin font, i° ; D o n z a i r î , ou Donnern, Bèjiig fîtu’é dans une grande
plaine, au pied de la montagne de Château N( ul,;t quelque diftanec de la rive gauche- du Rhône,
i'aVenviton.une demi-lieue de Viviers, qui eft d e i ’aiitre; .doté' du fleuve, & dont l’Evêque,
Seigneur du lieu, fe qualifie Prince de D oiqaire, à deux liebes au nord de Saint-Paul-trois-
Châteauxj 8cc. i°. Pierre-La z z e.j: Bourg que M. I xpilly qualifie ville,, que Pigàniol j lace
dans le Valentindis. Ce Bourg, dit-il, appartenant à M. le Prince'de.Gonty, a un Gouverneuè'
fans app9in,tMénsÂï. R o i /l l eft au pied d’un rocherj-qui fe trouv e féiil ; u milieu d’une
[ i] Voyez fur le Tr ka ß in , la Géographie ancienne du
Dauphiné, ^q^g|‘n(^ 4 # v 0DS^ ^ ^ v^ . t ê t e de I
cette Piovincc. Bellovèfe s’airkta pendant dix-^nsfüans le
Tricaflin avec fa^Golpnie’ de^Gaulois ,gaj/‘anï, d’aller en-
lëÿer^ylîltalie.a u x ^vS ti^ u e s. ’jfi^iibal paffa _ par. le T r i-
[a] Le- S
ap p ellév^ÿio/n^ aOT, ,
Scaliger & le favant P. Hardouin croient que Novio-
jnagum eft Ny o n s, ^ p e tite , y ille , chef-lieu ^ de la Baronie
de Montauban,- MlJiMop a parlé à l’articlec'wBfzf
^ ^ E n c o r ê s u n ê ^ ^ ^ , le principal i^Stite de cette i 7ep
cription du Dauphiné cbafifte à"en rejoindre tellement les
parties éparfes, qu’elles puilfent fe réunir'ipour s éclairer
,CO£tr£2t2VÉAf£iVr J O E D a ü P 'H J N 'É .
mutuellement dans^ fes/p'rin'ciiîai^s’ brapcîies, iteÜès'tou^l
»'GeOe^^Bi^^^l’^ I f to ^ vw giennk & modg-rne, I’Hiftoire1
‘ iNaturéll.^Si-Ec.o.nomiqug-j’ laLPjS^é^.efctiptivk^V.^ Ain G
lé | ,fu r le T/ïCfl/?!« la Carte à '1^ ^ ^ > , le feptièmè'Mé^.
"i^ S p e la.
ti^wM^Mtdragöp1 j, p. 40 'dkh>lh.^Minéralogie,l & le troi-
fièmer#;©y4§e en'D auphin é s du Jp ;(SepfeihBre f / tj“ | pag.’
228. I l faut y p iu d ie l’explication &. les lem a rq u ^ S ifi
accompagnent les différentes vues dtu Dauplûne iqa|%c’eff
dans une 'table îai'fonnée des Matièies
rons? aux Soufcripteurs les moyens de t’rofiver âdfémènt '
tous- les d iv ^ ^ b jg ts de cette TDefei'pjion, qui fans, cette
tab'le nef feioit pas d’un\grahd‘"u!fagc ; à moins qu ©h ne
faffe ^fdiriïïjême un^é'tud'e particufiere d’uqéo.u.vrage, deftiné'
a fervir de modèle à la Defcription des autires Provinces!
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