O U V Ë R N E M E N T
i m 4 'fi s è A U P H I N É.
^ 1 R u i a I È M E P A R T I E.
y o n générale de ce G ou ve rn em en t, \ fn iv a n t _ fès p r im ipalt s
divifions Géographi /wt s , JRq Ii
A g çifü h iifè^, C q îjm eçci' -m rpûfdèti^C s
I j a Province de Dauphiné, l’un des grands GoWernemens Militaires de la France,-tnéri t e roîe
d’être connue, par une Defcriptiori. particulière [Y ], quand elle n’auroit d’autre davantage
que cçtui d’être le Titré du Fils aîné de nos îtois, & de l'Héritier. préfômpçiJ de la £ ouronne.
On ne trouve dms i’Hiftpire de France qu’un feu] Priiïce qui foit né Roi; c’eût,Jean, fils
polthume dë Louis Hutin, né en r j r d , qui- ne vccut que-huit jours, & qu’on n’a pas mis
pour cela au rang des Rois de France. Avant ce jeunë f rince , tous les fils dnés de nos Rois
avoient porté le nom & les titres qu^ ayoiti^te à leur pere d< leur donnei ; mais depuis -
la ceflkrn du Dauphiné, les héritiers préfomptifs de la Couronne ont eu dès leur naidànce | 2]
[ i] . I l eft étonnant que dans un ouvrage ,'âuffi vafte
/que rEncyclopé'die, ou l’on a traité âvëc auèari^u,é^_due.
un fi grand nombre d’articles, on n’ait donné qu’un très-petit
tefpacelàüa description \du ’’Dauphiné. Cette province a bien
eu- des Hiftoriens tels que Nicolas Ch o rie r, le Bféfîdênt de
Neuville ÿ # e . mais l e î e ^ t d e s / ^ î f t rK
.ves dans un pays ne donne point la èonnoilfance du local 3
& nous avons l’avantage d^en préfenter pour la premiere fois-''!
une Deferip,tion complete d’après les recherches d’un Savant
jggiTa pârêb.pmeièri tbus fen s;j||ir dafdécr i |e e n Naturalifte.«
Comme Ton c?uvràge| reflxaint à la Minéralogie ’ quL
'n’eft qu’une a® branches de notre D e f e c tio n , ' nous ■
avons^ cru- devoir; ' jeni^iskS’êr d lns cette troijîeme Barde '
tout- ^ @ u i i.ntéréffe ’ l’Hiftoire Naturelle Se Economique
dü-^Daiiphiné dans 'les .trois Régnés. Ce 'fera, £i l’on
Gouvernement dm D a u ph in é .
^ u t ^ l a / t a h l e S e - .'c d m p l^ a ^ ^ p l^ ^ ^ f f ig ^ ^ ^ d e '^ iV ^
l ^ ^ a c ^ ^ p m s t ^ ^ ^ ^ M r s ^ ^ ^ ^ n .S x q u j h ^ é p e n d'an^i
^ n ê ç # d è V o ^ ^ : ^ ^ i s tiouvelle'à' q u ^ p u ^ a ilb ^ ^ a p p o r t^
& q^e^ous avons puifées dàns les meilleures fourçes||
l’oidie & la. méthode 'avons adoptés 3 né déplairont
pas au leéteur, & feront infiniment propres, à
foulager la mémoire fatiguée de tant ^ihteielïans
pour^leSNatuialifté, mais r^ap^^faa», ordre & fans
Ijaifol'&da'ns la Tecondé Partie^ v*’
[2] Voyez, fur la naÏÏTancè^deÿ'Baîip/iini & -les c jf émonieS ’
qui s y o b fervent, fur le s ^ j^ if fÿ n le l^ q u i accompagnent
t&ùjour,s,èet événement heureux , & fur les faveurs que n os.
Rois répandentTur les Peuplés à cette occifib'n , fur l’édu=»
cation & l’inftruétion de l’Héritier du Trôpe ^& d &c. ce
que nous ayons dit dans le Di]cours préliminant &• dans HSH