a * D E S C R I rP ’S1 J O RT:
longue P s àcç, i -r. t . U ^ û r s &',ffjcr 1 M-gér. r , 8c qu'il ne s*îv .fcÊQiïvé 1 u üfie1
TLtblc de Ma ières, ce gui femfeléioic indifpemfâl I * vu l'import ut e:& la mul iplioite des
■Objets gui ^:.fonc craicés;. nous avons cïii faire piaiiu, à nos Leéleurs , de leur'e 1 Cffi<
J On peut diyder le Dauphine rdativeuneaM à 4a ffinéràlogie., cn^d ftjp& Tjrs^ tWé lîs,,
^ ^liiA/lond,il’Mtf^ eh tu - MM. [ 1 ] . ] ^ ? | | l e8'
la partie JSABLONEÜSE-, -s'étend dans-toute la longueu^ du Dauphiné,. 'depuis' Vitri eu du
•Goce de la Brfelfe., jufcp’au Çonitac Venaiffin. -Sa -largeur depuis, les fjords du JAhôiic:, jiuf-
* îvSjk. 'ttolÿti w ^ l ç l .
•contours des montagnes., & forme plulieurs baflins.circulais 5 oui s P^ T O n V î t f e ^
L a . B E 3 B S " , HRHH
calcaires tj-n.i_k.e0tHpofept;, s '^ p ^ eu largeur depuis les montagnes fableufes dé la prémièrë
parue-.j,u[qu aux. chaînes grâniceufes des bauteiAllpt s; & eh ] mguctfr depuis les KcheMes ci»
Savoie, K qu 'à Sifteron en Provence.: ÊUë c ^ ? o n ( f d i > l I S t î t - V ^ ^ P ^ ® | | ^ i | |
g g B J| ‘ h'#fJ,!'1 ’ s
* ' ■*“ S 111 ^ ju ^ ib m h ie t p C c l l% s l ^ ^ ^
M }U - W r tt~ Caft-tirÊ
3t i je
^©nnois , lfimbrunôis, Bt le. Haut-Gapèïiçois*
fl • S* P _ R Ï M I E R . 7 W < ?
valll'er à 1’]Eïiftoiiiè'J^â'tu relie de ce pays. J1 engagea MM.
, g u e ttard ,, Mârgi? tdu- V'ei■ iH Ë f ■& ‘ Vi'llar|41à ce
tiavailacnn ienfe, d ont 1a Minéralogi e publiée à la 'têtePU
c e tte Defc riptior1, 'eft le 1
[ t ] Cet dCon é 1 préfèntée.’ dans les
premiers Mémoires, en p a rtie , blonsufi-, partie .calcaire,
& pa rtiegranitctife3 efl' d'autant plus b e lle , qu’on y voit
d u n coup d’oe il, la nature, des foililes & minéral x-, qui
doivent Te trouver dans chaque partie: En effet, la première
partie ou la fableufe n’offre en général que differentes foi tes
de/aA/ej.,. des gc la s de differentes natures ; delà Molajfe ,
efpèce degraisun peu calcaire & tendre, .&tloi)t les rochers
qui o n t un peu plus de dureté que les au tre s, foumiffent
de la pierre à bâtir qui fouffre même la (culpture. On y
S p l querques mauvaires mines de ch arbon, quelq es
e u s minérales, des fontaines,incruftantes, des corps marins
loüilrs a(]c7. curieux ; tjt-v gjaiferqui fourniffent des pyrites
ferrugineufes , dont on pourroit tirer le v itrio l, au lieu de
Ie &ire venir de.I’étranéer.; mais cette partie n’a aucune
mine , ni meme 'de demi-métaux.
I..t partie calcaire,;qui eft la plus fatneuredans.l’antiquité,
parce quelle confient .les: prétendues merveilles 4ont>
^oi;* > * ^ té s i-lprVïvr’t ,
hrcsi i Hslmcs ou grottes remplies de StaiaSiieslk
de jolies Incmjlatwns, àes Corps marias] dès Gloics calcaires,
I m ant plus curieufes qu’étant calcaires elles renferme«
desd ryjlaux de roche . dans leurs cas tés'-intérit ures.il e -
-Mines.d font es feules qu’on y S t découvertes .en quel-
quesendre its.
L a partie -gr; liteufê comptcha t les plus 'hatiiés mon-;'
tagnes; qu’il y ait en France , renferme les plus beaux
S rank ' i différentes elpèçes- de fc rpM 'mà d b t f t ^ 'g g jg ÿ . ■
une ’un bcau “ : | i' I'e p ; if J?
dont on,pourroit tir e r, ainG que des granits, des liatt.es,
des colones d t n.feul fût qui lé difpùtcroicnf à tout ce ue
l anl a de plus .beau-en ce genre. Des Mi„a de cryjlal
qui égalent préfque les plùsÆéflés ctj ilaliéhB: j e Suilfe. Les
V - e. e f cr d’A lv a r, St les f l M H donnent
une idée, d e s ^ ^ p |5 5 t f e c. ttt partiéîiÿ.iïf s Ccs d'euit :
m!nes de ; 'VgôiK, qui font explo tees, o ^ f t i a décoüvert
dc reivre,..peut-être mémei.^ f ui n’attendent que des
lecours pour fortir de terre , & po u r mettre ces bienfaits
de la nature en ufage..
P E L A P R, U N c Ë, .
qiù Jejpare le. Bngéy , la Brefle Si le I \ «mois du Dauplifaë: il peut avoiï qiiïnze à t'éitû
lieues communes de largeur, fur dix à douze oie longueün La partie fupérieufe de ce
baffin s’étend depuis l’encrée dâ Rb Vue en D upltiné, jufquà Lyon. De Moretel bâti fur
un rocher calcaire,, à Quirieux fur les bords du Rliêne qui eft également lùï Uifemonc^™|â
® ara“ QS ^ $ i 3 1 i p m o n ^ ie ? da
.,:.cailloux ro.^^M^fa c^j^r^^^es.lplatçGs’& il^uVall't.CrtiXitV'-fn Atrtvin rnillniVv quiie trouv^^.'
fiir les montagnes calcaires, prouvent quelles éto nt Formées, lorfque les b fes i ragnes
làbleufes comj lee: d ■ r a i c illoux selevo îri'lpTtt O n t h;..r"
dli^Rfiâne, ënMé^®tallëu & . Scuu.^ ®n ;a o i'v e i m le riutt^âMift^^-fffffiflancfej.
t3ZT rochers calcaires & d e L s àilloux loîît iWèlurÂwWtp^Cv. f vlis
jufqu’à ^& tn eu x , ^ du^fl^jmruti^ehaîne ficaires,
dont les rochers lbnt très-élevés; & de Ver r ux C mieux, un mtre. chaîne in :rrompue
de vallées, & où le trouvent les fameulès Balmes des Chartreulines deSalettes,lune des
» déçues Bàlme y%$$àgctaî <&
f i n .) . Les ptemjÿrsffràiic;,. (Ls mî'oc\estpcjS®pm^u\s^'^ld^tvrame^r®içes^a^iès,Æte
P1 eSr?s étoilées, qui font comme on lait, des ■ portions de la colonne du palmier marin On
obierve aulîi fur ces pierres des griffes qui lont encore des'débris du-palmier de mer,
/ H , des f
leïnoni’ & t j ,«■
11Uljîn !rn‘:‘ OU .Dn.upliinc, J.gjit?ce Api'i'ii H
coin reliés rH'uïon cnijgmi^Tdct tu îles v. y u la pl ih^Pejfizv, -.4
-fMilcin d i
lÆùques -tmon:L ni lé' 'de lr\t nit/duii mofi y. m >ï&Aqflr fc*a&îrÈnt , du
Rhône. On .cultive dans toute cette plaine beaucoup de farafin; les maifonv y fbnt bâties
en bauge ou en pëzay, comme dans tous les cantons du Dauphiné, où il n’y a que du
fable & des cailloux roulés. On peut voir la defeription de cette bâtifl~e (page 1 1 de la 1
f t 1] To u te Minéralogie feroït inmteÜigtbït:, G i’on rfayoîi
pas des idées nettes fur la théorie de la terre & la formation
des montagnes par les eaux de la mer. Ainfi M Guettard
fuppofe avec faifon que les montagnes calcaires étoient formées^,
lorfque celles des cailloux roulés s’élevoientj puifque
plulieurs des premières font à leur fommet chargées de ces
cailloux & que les vallées qui font entre ces montagnes
calcaires étant plus o u moins remplies de cailloux , il I
faut que les eaux qui les o n t pouffes dans ces vallons eulTent
une d ireâion vers leur ouverture. I:1 fuit que les éaux.qui couv
raient ce c anton, frappant contre les montagnes calcaires
d n B a g ^ f c de la.Breffi, & reHuant fur elles-mêmes par
l’oppolitton de ces.montagnes, dévoient dépofer dans les
f a u te s 8£ les vallons dn Dauphiné, desicadloux détaches
d e ces Uioutagnes, après les avoir long-tems roulés 8c balot-
tes par le flux & reflux. Aufli ces 'éàitebx.. font cal-'
caires pour la p lu p a rt, comme.les montagnes du Bugey ;
G o u f e r n e m e n Z d e D a u p h i n é .
tandis qu’ilsrfônt quartzeux & gi-ankeux dans la partie
| quikregaçaei 4e^‘ cllmes' ^grafiiteuf^^^v
ôuf^Kp tendît
^^regne^M? t^oute|^|qrd^ÿwe,^çôté. ' du sRhôheJ
^Ue .p aKo ît de>,oir^fa'fbVmation^a^^tte|iflements de
fleuve. Voy. pv io dzJ^Minératogie. '.m :
* ^^^?'ÔJ^^ntérièü3pdè^cè^prëmier Baflr^i
galets; & 'dps'monta?
l^e^ J^bleufes ; ,^;)dans’'. tb i^ /i^^ ighës .petit
tiie r de Bourgouin qui eft comme au centre du bailla
P®nt d e qui en fait lextremité du côté
de. fa i jk ^ ie j. on n y fv ce
n’eft aux environs de Vineux .j oui-ilu ^.ivaT ub lit de
êM /f '3.- ‘dans des . glaifes ou argiHes noirâtres 3 d ont
il ÿ a des morceaux qui^ont pris la nature du jayeu On lé
regarde comme un indice de Miné de charbon, p. 13 , *•