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longueur fur cinq de ' largeur, cé q ui peut être . évalué à cinquakè Méfiés quarrées. Il .
■eft borné nU.^oriTp ir, le'Diois,. à M par le G'apënçôis,au fud par là Provence & le
Comtat, à i’oueft par la principauté d’Orange & leTricaffiiri. C’éft un pays liérlflè d!é montagnes,
où'il y a cependan de belles vallées. Il èft arrofé de l’Ouvez'e, de l.’Eÿgües,' &c:
On y recueille du bled, du vin, de l’huile II y a d’excèllens pâturages, & c. Il faut lire
la Defcripcion de tout ce pays & de fes cudofités naturelles qui "font en grand nombre ,
par M. Guettard,, dans le troifième Mémoire delà partie calcaire,page & lùivantes, & dans.'
le quatrième Itinéraire, p 339. On y trouve les lieux lùivàns. ■
j° . L e B u y s , chef-dieu de la Baronie de Meouillon j ayée un- Siège Royal, un Bailliage,
Scc. [ ï f , Diocèfe de Vailon, Parlement & intendance dé Grenoble, > Eleffiori de
Montelimarc : elle eft lituée furl’Ôüveze, à vingt lieues fud-ouelt de Grenoble , trois lieues
fud-eft deNyons, trois lieues & demie de Meouillon & de Montauban, neuf à dix à l’eft
de Montelimart; 1 ° Meouillon, ancien Château fort lür la frontière dû Comte Venàffin i -.
dont il ne relie plus que des mafores. La'prmeipaliè force dè cettè Place éorfftoit, luivant
Piganiol, en Ion ajffietxe fur un rocher inaceeffibl ,' n’ayant qu’une i ule avenue, meme trt
difficile du côté du village : à 1 entour du rocher, il y avoit quelques guérites potir découvrir
de plus loin. Le Marquis de Gouvernet s’en empara en iy8 o , & en confia le' Gouvernement a
Montauban, qui en abula comme d’un fort inexpugnable pour-déïbler tout le pays des environs,
& le tenir dans la fujétion. La Motte le Vayer que Piganiol nonaie V ;rd ej e , ferra de li près
cette Place, qu’encore que le circuit du blocus fût grand, Montauban fe trouva enferme comme
dans une étroite. priibn, & fut contraint d’implorer la clémence du Rioi, qui cheta la'Place
cent mille francs. Le Connétable eut, avant de mourir , la fàtisfaétion d apprendre que le Roi
eh ctoit Maine, & qu’il y avoit envoyé un exempt de fes Gardés Louis X IV en ordonna la
démolition en 1684 ; il continue néanmoins d’y avoir m Gouverneur & un Lieutenant de Ro i,
mais qui ne rélident pas; 30. M o n t a u b a n , cbeflieu de la fécondé Baronie ; 4 Montbrun[ 3"],
Bourg litué fur les confins duComtat, en amphithéâtre, fur un penchant tres-roide, à la
fommité duquel, eft un Château dominé par de bauteMmrapies,' &c.‘
[1] La ville de B y étant te Siège Royal du Pays des
Burqnies, 1 eft regardée comme la Capitale de toute la
Contrée j quoique celle de Nyons foit plus .confidérable.
Buys eft une petite -ville lituée fur In b o rd " & la rive _
d roite .de l’Ouvèze, en plaine, au bas de plusieurs coteaux
•qui férment fou baffin. Elle eft très-mal percée ; elle a-
une mauvaife' enceinte, flanquée de tours quarrées ; elle a
-foutenu un Siège remarquable lors des guerresïciyilés, &c.
[2] Meouillon j nom formé du latin Mcdullio 3 étoit la
principale fortereffe des Barons dé. Meoûillon, qui ne re-
levoient que de l’Empire. M. l’Â b b d Expillÿ l’appelle
MévouiÙon, & ajoute : « Que le Dauphin Humbert en
». acheta le haut Domaine .en 11.93: & que Humbert I I
» ayant hérité de fdn parent du Domaine u tile , l’ànit au
» Dauphiné ». l^dÿéz Dicl, de JarF fd n c è /tS i. I F > page
7 2 8 ., Ce paflage eft plein de fautes ; Humbert I n’a
régné que plus d’un Cède après, I l omet auffi. ce qui
concerne la réduétion de cette p lace, o b je t’tro p important
pour n’en pas faire mention. ^ ■
j j ] M o n t h u n fameux dans tfhiftoirè 'de nos guerres
civiles. Charles D u p u y , Seigneur de Montbrun , chef malheureux
du parti 'Huguenot 'fous les,règnes de Charles IX
& de Henri I I I , éûôit foi’ti de l’une des plus anciennes
Maifons du D a u p h in é d o n t é to it'S u Raymond D u p u y ,
premier Grara&Maîj-re de l’Ordrê: ’-de S. Jean de Jérufa-
• iem. Par Lettres de Février 'F62.0,, rcgiftréës en la Chambre
des Comptes <fe ■ G ren o b le ie I2 .i#|v/'ri;er 1633 , la
Terre & Seîg^éurie ^dC'M&htS'rû'n 5 ^El'e'ébio’n de Monte-
limart , fuÉ ^igée^en Marquifat en fàveiirdé Jeàn'DupùyB
fils du Chef des Huguenots. I l époufa1 Diane de Caumonc
'de la Force, d’ont iT ’èu t" 'Jacques pere de François., Marquis
de Montbrun , 'qui d'Anne Le Brec, morte le 2 6 Dé-
cembre 1741 , en a eu Anne-Marie Dupuy-Montbrun ,
aéÜmï 728. ■
D A F R A N C E . .
1 La fécondé Ville dés Batonies ef%^jftdeS>N^ls- Qu'S^^^lll&ancjenne Qqi mérite
E M J^ ^ e^ |mt'ü ^™ llé e ‘ au ou
a^H&ies.É6rd-oueffi de BuV^,klfehrigrio.rôlfcfefim y gaiht«]J uittu eu-Gf ix oJ
^ p û , d * u \ a ta p S * n o ïd d a V a iilcm S B gm > w i®
vjpgt-v^W|&^-oueft de,^enbb® . latih 'N
n | |lpÆe( .bord C i e h .
Ç3 ] l ' l jxtr5 iur 1 i f à J i n de I i ju ïi i t j_.ii t’u D -ÏVîti éea’Jr.iimu®ÇûmiLlorw
prétendqm Ionie • dmîijj.i an uK c c.^\„nbrasy'’j.y rt Mer . L i i Daî*»
nÆ t j d t^ Tm . tfddk^du.<. ^Afiiw.»»r'.fonBar flpirt.
effaced,? col oiîfie dcfeuitjfffijpmqt mt tL.kigoui, qul-ifeiimi-i des P iles au,
levant, .;'& ouvre la va//eé Æ Ayo/zr au couchant. La gorge des Piles eft fort relîèrrée fur là
loqgueufed^hshe Jkéuét ttttère &île=chemin à un Jaffin
nijnguLup ejrcupé à un- de,J •.‘.pngks pu les fâurw^pmilÆraÆta^^îil«
gj^^dÆaicet & .Cumien La yalli-e.de jNvem iw Devt^1,
r®ft la^ec-dlenymon xu ff d^nie-hene<. .t a -le p<ndie^juÿoUfflijnt «■ »» les |p|||jé/
du Rhône, ,à l’éloignement de fix lieijes. SurMe^fer4iî^ifê'.dêiï[^âns,sla-pkine,de,;cëÉ|e%é&3
cftjbojné'e dmt coKy;pju -L l'vere'd'E'gue>, ôc deé men pu su,?qùédi'ftiÿtt delt jf.'meme
ïÿsièip^ià tïaverf tint dt mriSS du pont'iTlL préfen 'Ljtpiera<. c iragF'\Cl(>?tJ9 in ,ir'olé
p i mdL dnh rens emu x , tipiffi ite l i ^^nlmc d * pi cieSLçeijph d une u^îfiJv? dc.leyu’r ^
divers, Épuygrt djune grande duanaté ,marlmepg 4 pnt lesjfteups Sc les paiits embaument les
promenades' dans lÿffiëUë dàifoh. Deuit chaînes d^mentagnes qm s’éléveçfdpr une inanité de
.qô,xai7\' j lèiytru^wrmùfe' d’a'nphithéitu à cette1pt.îri!, Os. lwWelqpjreffimçvF.e'.iX 'ndciui
m o u 'M c^ jd q f o i ^ s •d’eJf'^^^WsmôlQes defr'Mnobles. Du ‘c ô t é q u tmid ' eâs irn'ot.-agtict
feqabffint.éleier,;à deffiein fe&.têtes'hériHeeSr'de grands arbres, pour Broféger’la -plaine contre
k in o k h a e^ L la bize• tmdis fluéjjpxffimuanes du cô-é dumi'dl fcm b lln t^ sniitraire.J.q
« p: J m t A co!-l‘âvTpu''tlI' Nca'nigus
catàF appartenant" à plufieurs lieux ^d^fignq,, ^èfon-M. Bul-
let, une ville au pied d’une montagne &ftù&£pcher élevé ;
telle ^ue la fituàdon Hé- Nyens
jpTcouy bas-'pîed .dë mohraghei
|p^éte^dent^que>£ce n io î fe ^ ^ n fk a rtip ,^ re c , «feqifil^ghî? ,
^£të\yiZ2ff'neaye, que ( NyonsJefe ,une Golonié^ tdes
Grec|'.qüL9ntj fqnd^-^larÇei 11,e, I l y a un pont que Çiga-
^® l|m t|;% r e i d e '^fi^q jâ ÎQn ']4 ? s®^n e> tna,is .il fe Çfoinpe.
/Q'u61'.tfU*lf qn fo it, cette v ifleM Ë fo rt ancienne, puifque
Pto lomé e , 'djms fa >Gépgramiie',^eh fait la capitale aès^Eyi-
caftîn®j;iÆê que j’ai déja^ rein'a&dué^ayoir induit le^dofiÉe
Valois à e rreu r, en prenant Saint-Paul-trois-Châteaux pour
le NéoimguSjÀt Etp^omée. V oyez cl-dèv^ ^ ^^ ^ n duiftidn.
au mot ' Tricijlinu, NÇ’étoit ^un des confins de ÿ^Sïa rb 'b n -
nôife, &lmfleid^prinçip,ales clefs qui ouvrent l’entrée des
montagnes du Dauphiné & dff|lt^Sayoie aux habitan'sVde la
Plaine & des Provinces voifines. Tl ^eft\d‘onc pas fur prenant
âdue les Gaulois ou les Grecs de Maifeille ayentphoifi de
'préférence cette pofttion pour y bâtir une ville. M |I| jffipM
Ex p illy , auquel on a'communiqué une excellente defçiip-
tion de Myons & dë.fés environs, l’a entremêlé!-de_ fes"
O T ^ m r ; cé®j>d’uriXpprtail oitTpmypût d e '^^ml^ ^p ^e ca t-
^éléês.-vde Fc
''Fécùffbn de ^ ^ ^ e tQ U ^ a n c ie njie^enc^ ckaffifadè pçapauds^A i
oien t fqiae-'. ferec-^
tiohqde p b ftéd h u r^ ^W ' cëlïîbh dû’ Ê)hu-
-uh Château5 à;
èft fait mention dahsJ
1 e qui'em,
' mrti^ atiôns^d’e] Nyplw;
il refte e n e d i e a f f e ^ . d ^ q t ^ j e " .
cette v! WÊÈîs ^ p ’qûü'/èiii
pénétriK a É j '1& H aû t-D â ^m fté j ji^êwèndgnîment des
agrémens que iiy tD a û p n ir f^ ^ iiv o ient dans ci^ |% e û x
'lamaütïà ^par^outèsi,fedimu^b'n»vIWÊÊÈ.
i ' “ cmalemê- d’abréger /Je ’ ti
& des environs, communiqii'éè: a M. l’Æbfg^Ex-;'
' f l on puille la compare)
née M,WGvèiti
Mémpmêi ; ' p a g e ^ V .,^ d à n s Toyn: Itinéraire \ ' pagé''2^.i.