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u-Daijpl ns , JjtuccA^iûç^ftiRKôn-.
Si JÿiüiUj bornai lu nord par la lifoll \dc le l^ug(;j.,pdfjsii[i]jt?ljylQi'jS||^l£.'pr "-^ifan {ftçlypar
. J fh u t àM^Vaiennn^iî i,ft.ptr IsJCjraMÿ.iud&n&l i& a v 'iÿ i j l 't i i j e lb par le ^ I^ ô a s
s q jsU £ ta l£ jù } e ■ d pÆ v y o n n o i f o o / & 'V 1 h . !& è U ,£ " « « ? ( a & n|,'n^i<È:
Pays des Æ ib r o g s , a pris le nom dé Vi nne.feCapitale. LiL.cll féparée e*&ùk|>ài U**:
p E e n d |i ^ u r ë e r ^ ^ e ||^ 4e|-Bpa3îrsp^r&. tLa*pa'afSfiy^riscre
fit nomme Ÿ lehnois-Terre de lu Te i f , & T nférîenre Vit uioi enwiois -Les Ducs adp
iSavoîe, îpolFédo^afi a^^plîffieiM&i*pay4fe ^ f i^ r a b le ^ d |n s .l^ |ie |i} ô is , >€pîfe^îagp,eEÊr ià
f&rticle de Vienne les difleîens polïeiêirrs dê çêste rief & fi rtilie o tntrée.
- V ienne, Viénna Æobrogum, ville ^pnliéïaftto tdu Bas-Dauphiné, avec un ancien Archevêché
, fituée fur la- rive gauche du Rhône', au confluent de la rivière de Jere, J air a , a
fox lieues fiid de Lyon ; fèi/.e nord-ouetl de- ©EÉnQbïè-j ■ vingt-neuf fild-ouefl: de Geneve;-
cent Ex 'fud-eli de Paris ; longir. 22 - 3 3 . 4 5 - 32.. Cette Vileap p ellée par corruption
V-Venna dans quelques itinéraires, étoictl’ancienne Capitale des Allobroges. On peut voir
dans Cborier ( l.iv. II-) le nombre & la diverfité des fables rapportées fiar 1 origine ,& la
fondadon de Vienne. Suivant Étienne le (3 éographei1'e l f& . feâci'e pi rdes t&rrf'jTsîhifcuüi'sf,
qi,i la nonunt r * fil Burt xiu^/îr iiJnKm“d jj? nsjiuw]irc-|
.cipice; félon d’autres, un Roi des Clekes nommé. Âllobroge-fm le Fondateur, 8c, dpnn 1
lbn nom .-miy ■p.npli.s d^rcctt^cûntréL^t^dlAi^A.d.o'iiC.ArA^Ç.sl^ ^ dr^^üjîÆ^ifot'^ ^ p
nênt. Les pluies continues font ordinairement fuivies d’af-
faiiTemens .qui ën|loutiffent -des arbres & des terreins entiers
, caufent des inondations3 ■ co l len t des, vallons, &c.
Cet* amas1 de -rochers. mal cimentes', -.contient des réfer-
Voirs d eaTÿjuÊtfourniffent toutes les fontaines de la ville ,
& notamment la- fontaine minérale-qu on appelle Ponchias,-
Sè -qèlattiroit-' autrefois à Nyons -une fo ule'de malades. :. -
; A u fommet & 1 f u r la croupe du De-vep, près l’Her mitage
de' N. D. du Repatat , 1_eft I» fâmeufe caverne de Pon-
tîàas>'9 où? «l^Sn^pâtv'ient^par un-chemin^affez doua£^l}ïïçdé';
d’un parapet de-r©clî'eR -©n entre dans une efpèce de-èh'àm-
h re un© erevafl©>6&,
lie peut- p é n é trlr§ § jf|Jp ré fen tant lès Êan'GSv,&emfegllfr
fant l!e4 f n g d,e "ce boyau à la feçon des-ramonneurs. On
parvient 'par ce chemin ‘p ^ ib le ;, à une^feeonde' eharabrê
remplie de chauves-fodris , au bout- de-laquelle* eft un
'fécond boyau qui annonce à quelques pas un abîme où'
les plu? hardis-n ont ofé pén étrer, &'dont- on ne juge
que paiples'différenS^rëflaüts des pierres qu’on y fait ro u le r,
' & qui tombent 'eSfin^dans un goüffôé&éku&fù'éQ;, de' cette
caverne què-d-opinion vulgaire faiffo rtir le-yent* Ponthias-.
mais l’air q f e îr y refpite- eft'éhâifcH aucun vent ne s’y rfait
■ fen tir, pas meme à fon -ouverture ni à1 la; défeentë* d'ej'fq,n>l
entrée. I l faut;4 ©nc •»'chercher - ailleurs la 'caufe' 'de -ce
yentJocali P n -n e peut'guères l’atttibuer qu’à-la conden-.
fafiori des vapeurs1 & db Fàir éhaud. &: raréfie ’des valilëës,
qui fe trouvant’refroidi & condenfé à une certaine hauteur
par les hautes montagnes environnantes qui font couvertes.
, de neige s eft obligé de reprendre le. chemin de la, vallée
où il forme un fouffle ou un vent co n tin u /C e qui prouve
cette explication, c’ell que le ' même vent fe partage vis-
à-vis'NyoÀs. -Une partie fuit le cours de la rivière d’Ëyguès’
dSès-^vâll'éè--,de Nyons ,>& foûffle-.du levant au couchant.,
Une autre partie enfileqà~gprge des Piles, remonte l’e couis
id'e-Ja riviere,.d’Eigiiés, &j fouffl'e en fens contraire, du
I j^^fehanÇ}au levant, Ce v e n teft enfant de la nuit & du froid’;'
' c eft-à-dire, qu’il s’affoib'lità mefure que le folëil s’élève fu r' '
fhorifdn j & qu’il- eft beaucoup- plus fo rt ep hiver qu’en-
étéi Ainfi l’heure où co'mmence ce vent péfio’d ïque, &
. celle» îôftsif finit 3 - d o i v e ô t T v a ' ^ ^ , 1 e lever
& le- qouclîef,cdb ïo le il, l’abondance & la durée des neiges
, &c.. On v o if auffi par-là1 que' ce vënt'l’Oca’l1 ne difféie
des autres que par fon-pcriodifme & qiurè Jlÿ'fétondité de
la Vallée qu’iK parcourt /efthpluüô^'.’dùe à la-douceur d un
climat1 o ù le *f$le#î* donUe ^dhs^jolîrs .■.con-ftamment ’'fèreiriS :
; e-eftiprineipalémen t d^ti ‘'PîdÙllftri^ 'S’éti^ë des habitafis 3
qui,cp,oft’éïl,ent l'’àrr,des afiofèméns,lr8r-'qûrentend'ent parfaitement
llâ ^cudfurpï diifpendieufe des oliV-iers, qu il faut
chercher '‘lâ^'caufeid'e- cette fertilité j^Ifdr un fol fabl’one.ux
& peu" riche-pat- lun-même. :
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Kf«*»‘'j 1X A“* I 1 J Tfrft. j ,
treizième fiècle, un beau pont de pierres conftruit par les. Romains,
Les B urgüign< ei ‘ l't 1 > i l uu.li nK rjfdâpfii. |1
débris de la Puiffance'iR&mâihe clioifirenc la ville de Vienne pour le fiege de leur
q ue fe pafsèrent ce s { 1 1 1 ntes- rnigé d es ’qui portèrent Clotilde, J d j
1 q,<‘k ^ ' W r y { Æ i i c . J r .^ i,^ i,p i ihlT .(.jjv
f i ' 'llfl ^ f ; I V 4^ , Æ;f1
D é b < ‘v- ^ j tV v-, « 1 * r d t v t t ^ ; ; ^ u l , n >
^ I f l | ? du
Dauphiné & de la Provence. La ville de Vienne ne fut pas moins', célèbre dansde moyen ‘
■ ap» b 11 inlf’liitd'iVeo'Sjdu aorilt nu 1 1 {xj',W* t >rj. ,
elle lu.-aufU . uiki ^ p 4 i (ïî^
â jîîy jé ‘^ & b ; ju r ‘a£kj Les Rois de fy fâ V * * l^ V & â ^ (jlS ^ A % .rd S jp l^ ‘ljr!
Métropole de tout le Royaume de Bourgogne. Ils en confièrent là garde & la Jurifidiflion
a 1 Archevêque .& au Chapitre. Mais "les fiiccelTeurs des anciens Comtes de Vienne qui
avoient eu cette JurifidiéHon fous les Rois de Bourgogne, prétendirent n’en pouvoir être
.Vienne, eurent les mêmes prétentions. Ce'conflit perpétuel, fource de troubles & d’agitations,
rend lhiftoire de Vienne curieulè, mais en même-tems difficile 8c embrouilh
[1] Suivant M. B u lljt, tien n e eft un mo t Celtique Cgni-
ficatif d onné? cette ville, relativement à h (ïmation fi &
u n fol plein <1 .i.rL. .i& , tU^'roe J ! o "d .r-i- > "
montagnes de ro c , & de l’autre par le Rhône. Fïaen en
Celtique lignifie proprement Saxofa qu’on r,e peut bien
rendre en (rançois que par le mot barbare,
.Tliéodulphe, Evêque ^O rlù te& l^ la ^ le s ç a g n e .'IS& b sn
Po ëte latin, a fo rt l»em. g tP B m i ^ f i ^ ^ n n .d e m tr . »Hlà
SafyjlgHSètfc&s c t ^ é m M y à l k 'm c n n e M ,
feopuli hinc inicarctantt hinc premie
i . M. Guettard' dans Le rroi/Sme. d&motre de f a Minéra-
fogie > P(I.ÇC 1 f Ij-onrne en ridicule l’étymologie d’A d o n ,
j5 “ i ïl,attril>ue. dit-il à un Africain nommé Pîennior, fondateur
de cette v 4 ^ ^ ü - dit.qu’elïe nta .été '‘tcagte|êêftqu|.a-
prës coup pour reculer l’anttquitc'de tie n n e , & lui donner
par-là plus de célébrité, ce que prefque tous les Hiftpl
riens 'o n t put pour les villes dont ils ont écrit l.'hiftofie,
| ^ ^ ^ M a S â ^ a fcigte1.de M. B u lle t, comme exaâement
^ ^ î W r ^ ^ f i im tim|ade.c^ ^ l f f . . d le e ftii|M .ljAlsiti*t
^uiftfôed^de^^dutague^qliargées ^ ’«normes ^ O È p iè ^ ^ ^ l
'dqPesffqiii^^eft inâm'e-dan.^tlntigdigj! etiïjtte 3 héuffeê
ét s ctaU 4 ^ idtno !t t b 'è s 'u é r . . r --R: t mêtâ y
que du tems des Romains, cette ville étoit encore plus
relies
M M ■monumeuspq^jjce^peupl^.'^ l a f;£ élftÿp;^ppuc , le»
||%|jtaçles, ''’fq;i^> ipl^çéçfu^^iéèinj^tf^fteimÔ#- ‘
°At'B%ir ioademens des ^Jhe^s.'tLés ,mursfd?4W
cette,'flio{#agn‘e i èmfoat auffi
Q i ^ l ^ ^ d i f ç M .G u e t ta ^ llé^mqfogié,; ,dé
M. B u fte fl.^ fo ît auffiîvbieùj faite.-.aprèÿ'eoqp jjüe^'eeUe'
d’AdopS^ ^dWbiep- de fteqx fî|u&,j,de même fur des- x&cx
& déifie ,fat\;:i
v’[^Èl ’^Empereur iCqt^ad^ïïLsèn- >1-14^, déeîata la avilie
de K ’m m ^ é f ï o p k ^ é t ^ ^ ^ i h i \ ^ & p u r g o g n d > &
fo'ps|k ,^rde 'de; l’Archevêque Scàda UKap%^es,. .àVêQ^Je