•Sue ie filage, de là laine, de la foie, &c. eft la; principale'occupation des femmes & des
ijlles, to nmeda: dr rperie .eft. l’ouvrage qui occupe le plus les hommes; ce qu’il faut néun-
apoin'.jiditsjlrjiurftgnaift.du gfit fi’exme j^s§ytra\'ill dESui/s & ’iLs*<iUfë$:
ils préfèrent: le labourage ■& la'culture des-vignes a tout le refte/& ils font prudemment,
pmfque c’eftde fonds de leur fubûftance. Cet Intendant remarque, .ailleurs, que le commerce
des foies:-,.va; toujours- en.■ augmentant -dans le D uphiné, malgré la révocation' de
l ’Edit de Nanres, que l’on appelle la S. Barthélemy, de l’Muftrie Françoife. ' La Manufac-
■tare de Vienne, pour le . moulinage.Sç. le clévidagc .des. .foies ,-.eû confîdërablej elle entretient
un grand nombre, d’ouvriers [ijj. .■
Eu^',|^it.^Clmutr,je;ioxi^trnj.pd:, Ls mCi^Upihsnjque la foie/
® |dus-Mil<tVà^,Q'u-*poMr mieux--dirt jj/plus- nécèiraiftsÿWEftAfce’
» par. cette raifon que 11 Nature .en lu i fouVelit. au Dauphiné, des libéralités [2 ] qui tiennent:
* V-’RT M 1 clUl- h-u^qjrnms avoient cjt ibh a Vitnn„tlt Rrocitfujr dutflaniiict H
' ” ? AulE le, commerce des chanvres /.des. fils des toiles f, la bonneterie g
eft-il avantageux, & il fe -fhic des uns. & des, autres un affez bon négoce. Il y a outre
ccla dans cette-Généralité plulieurs moulins i papier; où il s’en fabrique- de très b aux, des
petites.& moyennes fortes pour l’écriture, & du commun ; une partie.desi uns & des autres
confoimne en .France, & le relie s envoie au Levant. La, febrique des. chapeaux, les tan-
‘''tn ÿ ^ ife ^ p ^ fa ^ é ^ è h Ÿm ^ ^ . k s ig q iid s id f^ G u S ^ h lîë g u r i
A. Ji fms,r&cttfiint d’mtrts bruiehe du negoccpuJO mjihiu^Æîi'qilc1*ibl urfjomd■ t feelin
“ d1- ‘lyirec f et hit dji^lih^-^jlt (armes% d ^ v Jp Æ ^ J S i ïE t .
' c . ‘«uns, (|ii o i^ t b i r ^ u ^ c ^ u m , Ls.imjL.s, kOmuems. k^mdsd^ m S im-Atidn., U
.piJjQfaa^le? fbuts fg ÿ jle s j é ^ & ^ ^ V ^ ^ u ’auyê^d^étsiqût/ont envoyées
|É| Paris par la voie .de Lyon.
Mëzeray prétend que 3a lofe-nV commencé à être:, eon.
i - nue. en F r a n c e q u e ' fous François. L’Mais^çm. ajles. lettrés
d e Lôiiiç. X I pour TétaBlifTement des Manufkétures de
foieries à ’ T ours en 147Ô, en faveur des oüvfiéfs qu’il
«voit attirés d’Italie , & même de la Grèce. Les relations^
avoit eu avec -les. Génois n’étant',encore 1 que Dau-
. p n in , lui avoient fait connoître -cette précieufe' denrée ,
d o n t Ja^culture s’établi^blen lentement à la -vérité; püi'f-
-qu’on -.fait que-Henri Ï I .porta -lés premiers bas de foie
aux, noces, de fa .foe u r, ce qu i-fu t regardé comme un,
grand luxe. I l étoit réfervé à Sully. & à C o lb ert, de fond
e r ces beaux- établiffements,- fur. une’ .bafe'plîis.-î'qfide..-
Mais combien de chofes à faire p o u r'le u r rendre non-
feulement léur-premier luftre , -&Cpour faire, çefler' l’impô
t. effrayant que. nous- payons .aux . étrangers p o u r leurs
foies ouvrées ou organcinées ? Mais Lyon cette ville*&*
m e u fe , deftrudive du. .commerce de-la France., tant par
fa dou an e, fesprivilèges prétendus, le paffage forcé .des
fo ies par cette.ville; L yon d o n t. le commerce e x d u lîf &
onéreux n’eft p is même entre les mains des François, mais
dans celui des commiffioriaires. étrangers;. Lyon soppo-
f era toujours au b i e n q u e l’Adminiftrarion pourroit.faire
en ^ t e n d a ^ .p |r jo u t . i a à c n r tù r é ^ & ^W E ^ ^ y . .
J e renvoie a, là D'èfcripeiotr du Lyonnois po u r to u t ce qui
concerne la prép ratio n , la teinture & l’emploi des Soies
comme je donnerai dt ns Ja Defcri ti i de i z P c, t t e
jL a n g û e t^ jf lf e i ire .HatutpIJeîjdù jMSrier, St de
-. l'fofêâre ;p réç iéu ÿ ^üH ijjÉ^m rr ' / *■
Eïjj Les Manufaclures à c Lain Sc de Soie it i -
. ne.le font aujourd'hui. L e ndini;en eft relié aux Dauphines,
' p e tit droguets de foie ou de laine non c roifés, légère^
«menj jafpés^ ^e,-diyerfesrcouleursK1 l j im j t i s v j netisî®
à deux marches, 8tc. s .
- W 1<S tneillenrs GHanvr.c fe tire n t, fuivant M.Bouchu,
de Saint-Jean-de Bo n rn ay , de Ia'Tonr-dù-Pih., de B out-
gouin, de Ja lh eu -, de.Vienne, de Vo iro n , de T u flin s,
de Grenoble, du Pont-Bcauvoihn.Les Toiteite fabriquent
dans les mêmes,,endroits , ■ ou dans ceîjx d e Crémicux, de
R '° y . de f i e d'A -Ibo, ' d’Artas dé Saint-Georges, & de
la Buiffe. Les papiers fe font à S a in t-D o n a t, à Cllâteau-
Double & Pcy ru t,' à Difimieu, Cbalienil, Saint-Vàllier,
C re ft, Viemje, R iv e s, Pa sio t 8: Vinille. Les Chapeaux,
fe fabriquent à Gren o b le , Fo n tên il, Saffenage, Vo rep p e, 1
Telles
D E L A F A A N C E. . toi
Telles font les Sources de U jv gm ff} qui entrent dans.cetce Généralité, & qui y coule-
roient avec plus d’abondance s’il n’y avoit pas d’engorgemens dans les canaux, & lî k fcience
des importions étoit aJlez perfeftionnée pour la faire fervir à l’accroilTement du commerce ‘
& 'de l’agriculture ,, cornu : cchi ferait JI iàcile. Pc ur avoir une idée des Impofuions dans la.
Généralité & Intendant • du Dauphiné, il faut favoir, 1° que c étoit un Pays-d’Emts, doni 13/
lmPots étoiêài;|églés par délibération commune des h tembres quiles compofc>ienr-bA^'j^S'’'
n„ (|tppnr d ^ 11| ,%p tjut
1 ,■ |t b l l j S ^ ^ i | . . . ' n p « 3wKfclL.
I ^^nRcr,»Bawg.?é'|t.^ ,ç y . jw j , <.on(v
deSc.^ i udj & j y i s^ r^ - i
ÿArr«Lt: 9 « qlthtijj. I‘ tjil*^ttur.u pffip^cS’d^ ï b|tn*?W^Î,w
font réputés nobles, & par conféquent exempts,.*,ce ix qui font, roturiers,• c eft-à-d: refujc rlt
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^ t c. ^nu-fJH^ty^
“^ ^ ^ ^ ^ ^ | u è t l e , çonune^e eûSfl-jf’ wÂ,s , ttl^ u^p ue ^
Kr.Èr ÿ p. ,}. d ne
.^ A ^ ir itr d i Roi c 101 ont >J mM'èt tb Iusi|^ 4 ià^liuj'ié '«p a i®^,qïj0 'c!ÿu
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^ tU d R y ^ oÆ L cm u ù du-irr md h ^ & y c dW u .g r nd f ,c l
® d « ’I ^ ^ Î ^ O f ^ l f e b i l t y l e s ,P em x ,ù
TOren o b leg ^p rrS n ^ tM m s : , £ iv ro n ,
M o n té lim art, D ie u -le -F it, Vienne & Sa in t-An to in e ,•
lc rraa Cuirs font façonnés à la Côte-Saint-André, Saint
Jean-de-Bournâjr, Vienne, S e rie s , Grenoble, Lam b in ,
l& j f b » & Gomelin , &c. Voyez ,au'flT le détail & Pétat
des foires & marchés dans le même Auteur. Ces nomen
d a tu re s font .pnnuyeufes -fans doute ; mai elles font in-
dilpenfables. dans une DefctiptiOn. fl
' C1] ■[l Jitut.ÿ ajouter i ; fuivant AL Bouchu., i ° larvenr
qui revient pat 1 a jW . dc partie des Habitans'.qui vont
dans les Provinces voilines’ peigner les chanvres, Lier
d u b o is , Sic, qui y, rapportent la majeure partie de ce
• oe y ° n t W gné, parce qu’il/ 'n e depenfent gueres' en
dépenfe perfonnelle 2” Dne antre .moindre parue .par
,1a' confommation .des dupes. 3", E t la dernière par les
.^tattlers d’hiver, dont l’avantage fe-fair fentir par ia co n - .
fommation des. denrées- & l’abondance;des cfpeces. Chofe
étonnante ! l'Auteur affure avec certitude, qito -'fims le
^ G o v P e r n e m e n t . ! p J u j p i i ' W &
- m o y e n ï l , ne feroïr p o In 4 È /to u t
praticable d e n tirer les fommes qui y forment le revenu
du R o i, dont on ne donne que les réfui ta ts dans le texte,
Parc^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ p ^ ' i?tr â n f c ^ ^ q q s ^W f^ e ^ s id 4 prè5
V5 “rcf ‘ p ^ S
pofé d’un Pré fid en t, d’un Lieu ten an t, d’un AffelTeur,-
dc î l ' É t s , d’un Procureur du Roi 8: er!
M a i^ l a été créé de tems à autre de.-nouveiles Charges;
on le Tribunal les a acquis & a .augmenté par-là fes
Prof:tt & fes dro ts. II eft de leur çompé ence daffiftcc
l’Intendant au Département de chaque canton , de con-
‘noître du fait des Tailles en première inftance , des a ffaires
des communautés, des deniers d’oSrois, des contraventions
à la Ferme du tabac, à là- marque desme'taux, &c. -
[3] L avantage de cette forme d’impojtcion, dit M. Bouchu ,
eft d’exclure le inftances en furtemx , & tous procès qui
accablent ordinairement les pays Sujets à .la cailleperfond
nette. La manière d’en faire le recouvrement n’eft pas moins
Çnguliere, Le nom de Pttroijfe n’y eft tlfité que pour ,lf