des naiflànces £ i | j , enforte qu’il n’y auroit plus que trois mille, foixante-qukze perfbrui'es
-dans le relie de la Principauté, puifquil n’y compte- en tout que dix mille âmes; mais
Ces calculs incertains 8c variable , 1 ; préfentent que fort peu d’utilité réelle. Il y a à
Orange un Evêché fiifftagant d’Arles, une Univerfité [ a ] , un-Collège régenté
de ^rîçïdrihq^hrâtitfip» , ‘ ^ti C tirdUitj-^'d'ês,©ormnicains-j t'ts Ca^ucms, jjtffiïî AbBiJïc
déj-rOidre dé Coteaux fo ù s^  |^ 6 » ]^ v D. d^^Plàtts ^ «f'i
Le- Dioéèl^çbmpr&id, jdbMi uijjiù^^jit lJqôil^> ; jfflnïiil^cju’il \dttnd jfe?Ç&dt 11 S
Principauté. Rien de plus incertain que le premier établiflëmént dû Siège Epifcopal à
Orange. Quelques-uns le font remonter jufqu’au.premier Cède du Cbriftianifîne , & d’autres
le fixent avec plus de fondement au quatrième Cède ; du moins ce n eft guère que depuis ce ,
fiècle qu’on a une fuite exaéte des Evêques d’Orange: au refte il importé affez peu de
lavoir fi c’eft S. Eutrope ou Conftantius qui le premier it rempli ce Siège; I e Prél qui
l’occupe eft fuffragant d’Arles, & jouit d’environ ioooo livre d h, TenlJ."* Sa taxe en Cour
de Rome, efl: de 40S florins. L’Eglü Cathédrale, eft dédiée à N. D , à tous les SS. & à
S. Florent. Le Chapitre eft compofe d’un Prévôt, dhin'Archidiacre, d’un Capifcol & de
fix Chanoines, outre le Bas-Choeur. Il s’eft t nu trois Conciles [3 J çélè'b'i s 1 Oi uïg ,
l’un en 4 4 1 , préfidé par S. Hilaire; le fécond en .5251, par S. Céfàire, & le
gn'-iaap, coûtre;less Albigeois f &c. ,
La ville d’Orange, dit M. l’Abbé Expilly , eft la Patrie d'un grand nombre d’Hommes
Illuftres, & de p illeu rs É cm uns qui f i font faits une n utatïo par leurs Ou ’ âges. M A
il 11’eu nomme qu’un flul ; encore ne-fait-il -.qiTfc; copier Uitu dvjiiwji'-JLi,
qui affine qu’il n’embonno'it aucun, &. (jffiilèfeblé n^a\oir ^ ut u.c article que pour décrier la
PlémouK^.de,.riIiftonen d^Cjrinu-.AÿfofeUCk-..uuihfgn||.iarroriç, <c J-^^îÉrëanMaT^ini.^is
“riitiôn des coupables 8c pour réprimer le vice. Les Princ(%
d’Orange y avoient établi aufliune Chambre particulière
de leur Domaine, où l ’on traitoit de to u t ce qui >éon-
cernoit leurs droits. On l’appelloit Cour des Aidés± Chambre
des ^Comptes- & Finances de là" Ville & -Principauté
d’Orange. I l y aveit une ‘Cour- des Monnoies j ayant inf-
peâion fur lès matières de'.Ton 'rëlfort. I l s’y 'b attoit -de
la monnoie au coin du Prince, §c cette monnoie avoit
cours dans to u te la Francei &c. Mais depuis la réunion,
cette ville unie au Gouvernement de Dauphiné , eft clans-,
le reftbrt dû.'P arlement 8c de l’Intendance de Grenoble,
I l faut lire ftir l’ancien Parlement d’Orange, crée par
■Guillaume de Chalon V U du nom en 1 4 7 1 , cè qu’en
d it la Pife ; & fur-tout fon fameux Chapitre, d o n t le
d ébut eft curieux. «C e que famé eft au ’corps., la raifon
■ » a - l%omme, le gouvernail au nav-ire,, la clarté' au
m fo leil, cela même eft là Magiftrature fouver’aine & per-
xj pétuelle dans un État. C’eft l’efprit qui l’anime, l’in-
w tell-igence. qui le drelfe,• l’artimon qui le; conduit, ,&
» la lumière qui l’éclaire.. . . ce font les Dieux tutélaires
m de l’Etat, les favoris du' Souverain, ôte
’ t 1] On a déjà remarqué, d’après Piganiol, que le fexe
« to it charmant à Orange. Voici ce qu’il en d it « J ’ai
» paffé en ma vie dix à douze fois àx Orange, & j’y ai
» toujours remarqué un’ fi grand nombre de jolies pert^^^
u^de;vtout'«é-qùliIfevi^Vpm de belles fëmmesvdajls
^ [u] U Univerjité d’Orange fût fondée, félon La Pife, le
'2jT Mai I3&y, fur les débris de celle de Montpellier,
qui dans une-' efifoÿàblè-mutingrie j^âyoié^pôup’e .dp^r^p1
4>lpus "dé~ quaîrevingt Officiers - IeurllVillef
On’-y établit lès
& Médecine. La’"1 Chargé- de. Chancelier eft annexée, à ïa
perfonne,T/de l’Evêque ; le Rectorat, d’abord annuel &
•ëleâif-, ënfuitë à vie, décerné à? Chaque Membre feion
l’ordre de fa réception; .enfin attaché à la placé 'de.Prévôt
‘ de la' Cathédrale , &e. "On .peut confulter l’Hiftoriên
d?Orange. fur cette Univerlïtê,U l’occafîon de laquelle il
parlé de toutes celles dè~PÜnîvers, mime” celles" des
Juifs , qui fe tenoit \ Gariat-Sëphar, id eft ciyitas litte±
rarum , Scc. Il-- adfeffi^üpe^è'fpéce de/Réquêtê au. Princë
régnant , pour. en obten-ir, une doc ,
■trouver des époux fyjïùajfrlie$ à !fk côn^Mori y qui ?exp0ïàoji$ ;
leur /avoir en pubbïcfjkz. | ’
£3] M. Expilly ,'cite un quatrième Candie 'd-Orange eh
S 0 1 » mais, il n’en dit pas le' fujët. A l’égard des’ autres
çelüi de 4 41 fût tenu fous le Pape Léon I, par les ordres de
l’Empereur Valentinien, Il fut compofé de trois Provinces
feulement. Il s’y trouva dix-fept Évêques* ayant à leur tête
D Ë L À P R 'A 'N C Ë. S
^ a i ^ i f e ^ ^ p g l P X p y » e; 1 h
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^ /rik iF L *n.c ^ O a.11^ . dpi N B H |
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’d’Avignon , Parlemefat & Intendance de Grenoble. Elle
f t ^ f x t i l c r i v i c ’ ^ d c h u l l L (îaiil l i t j f t ' d 0 'il)ig ^ \k x îf» ^ l‘. a^K'qfl *du. <'.j
Saint H ilaire Évêque d’Arles. O n ^ -OTû^raa7 ^qpev^ h a q ^ "
^meilêh'ma£qùerqit^e,»joui;'- .& le^euKjdu ..fuivant $ 8c1'"' jV*
.^ ff l^ M eftë^tfente. Oano n s ^ ^ U il ' fe^trouvé 'des^îrofes^
très-importan te 's'|p ^ t; îa^t^ci^ii.i^^de^l’^ J ij^ .- Ç i ■
■Le deuxieme .@^pli^d^ )rài)ge ;f u f teptl^fous le Pape
J P é l i x ^ i y ^ f o u s 'le ^egne^^-thalarafeq,
‘jRoi :des' V i ^ m l i s ,^ de Êrance.
j pM^ nyp qùéf \par-1-1 'È iifri^s ^\'auij' P^fendit 'Jlè^ tre' de»;^i^<rt
d u .^réto ii’e des, Gaulés^ ^M u ^ ^ fîd o itf à é tra n g e .'^b'trfâa
d é d ic a c e '^ u n e Balfti^ ù e.ri^ à'V ay oït feitfédifier. I l eft
a l f e z ^ ^ ^ q p a b le .qu’à, c efte^ p p .q u e, bfous 1 ^ -
utf\ g té fc t .[du':
® êtoi|e- des- ^aùlës,^ Orange. Voici comme de qualifie ce
PréfetPcrrus MarcèliinusFelix Liberius G^Ki.^klMftris Prx-
feêluf p'mtorü Galliatum atqüt PatrtQiüs &c;^ ^ l .^ rih ri 1r
fut compofé^dë GoU^er^étil^ & dé qùafqM:ë|^yédues,
.à 'la tête defquels fe trouva Saint Céfeire 5V& iparee que
l’héréfie dè Félage qui .s’étoitiàrrê^daps' lei(^üle§;4vanE
daller eu Angleterre ,^f-‘,a ^ ^ ^ t r^b ll la tranq^l^^des
Eglifes, le Concile y arrêta & foiifëriyit cçs fameux Canons
que le Pape leur avoit envoyé en vingt ^cih'qvj&fi&es,
touchant la grâce & le gfye;wQàrlh ^djqftje|£mcf prémiers»
:^n forme dè 'catioiis; i ° .kQ_qe le péché d’Adam'- ifa.-pas
n 1 t F î c T f ^ w r S ^ ^ J - ^ y h ’
nui a lui f e u l, -*j?’
l’invoquent. Que la purgation du péché 6c ! ! .Commencement
de la -ffii ^
jiî c ;'4k -. i i i, T~'i '•
effle àü TÉlfi&ààf;,,
U n »1 I 'ls II V J l ÿ t ' i * d j » . r 11;
tc n c ^ îde < y j }
flam,'àv)j ( B U T , le
s r . - i . ' ' ' ' , i î ?Î^Sî f;*
& h’a è êf^iffMëhiac iùdi & péècdt
*«/» s M f là ^peffèvé^^^eft IM
àfbitte é^llèîlëiflétl‘e
^ ÿ | ^ l 3te:Peiifo^ e n>a li^àlHble^enliâimer Dieu,
°& W $ B ? & 0 p a f là
gra.be
d e y l ^ ^ ^ ^ Ê à;feire,approuver. • ;
l2iLp‘î< contre, v10 fe â ^ |d'lsiAlhigebis\^Bâï|; le - Q^â!À|l
Romain, ' •*
Jemté- fe calomnie \de ;é ô ^ b l^ ’ St
de Pigahiolr, quj prétendent infinukf qüàV^iy«'tiî?oit dd