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expfoltoit une mine dargent, &c. 4°. Le- Bourg d’A ii ev uiD, éri|;é^e%ÇpSÉ4 par Lettres-
Patentes de Juillet 17^ 1 en faveur d :M. leExéfident de Barrai qui y < une lu.p'erbe fi lion,
& des jardins délicieux dans un pays affreux, niais riche par fes mines, qui fourniffent le
jncdleui fer du Royaume, dont on fàb i jue l'juiu dv. Rives, &c. y°. L es Adrets, Baronie
à cinq lieues de, Grenoble, nom ii connu dans fHiftoire, par la cruauté de Françùis'de Beaumont
Baron des Adrets, qui força , dit-on, fes fils dé fi /baigner dans le fang'des Catholiques qu’il
yenoit d’égôrg r à leurs yeux,, pour les leeoutumer au carnage. 6 . Uriage village près
Grenoble, lieu connu par fa fontaine minérale .purgative & lùlfureùfë. 7 0. L e Mens, gros
Bourg ou péri te Ville £ 1 ] , chef-lieu du Pays des T rié ves , ’canton du Grailivaüdan, anciennement
occupé par les Tricorïc. 8°. L a Mure j. autre petite Ville à fix lieues fiiA-ell de Grenoble
, ancien féjour des Dauphins, St cheflieu de la Mathésine, Matacei a , petite contrée
du Grailivaüdan, qui doit Ion nom à une montagne de même, nom, au pied de laquelle il y a
des lacs que Chôriei regarde comme une merveille. p°. V oiron, autre petite Ville avec
titre dé Baronie, peu di liante de la grande Chartreulc [2 ] , remarquable par lès Manufactures
de Lainérie, & fin-tout par fon commerce de toile qui porte Ion nom, &c. &c. \ oiron
eft a •chëyal.fiir la rivière de Morges. Outre les Manufàétures dont on a parlé, il y en a
de clous, d'acier, des tanneries, des papeteries, &c.
<■ § , 1 I£-*’ î
Le Briançonnois , Trigantinenjîs Tracîu , eÆ la féconde Con rée Orientale du haut-
Dauphiné, & la plus enfoncée dans les Alpes Cöttïennes II eft borné au nord par la Savoie ;
au fud par là vallée de Barcelonêtüê de Provence ; à 1 eft par le Piémont ; à l’ouefl par l’Em-
Brunois & le .Grailivaüdan. Ce -Pays ,ÿ,-dut\’ani M..lAb^é:Bxpilly.^gï2t ^ e ^ S ^ d e
vers n i 6. I l y en avoir autrefois un grand nombre, dont
ïl ne fubfifte plus que cinq Monaflères ; favoir, Prémol &
Salettes en Dauphiné ; Melun dans le Faucigny, Gome en
'A rtois & Bauges. Elles fe conforment en to u t aux ufàges
& rits des Cha rtreu x , tant pour l’Office que pour les,
abftinences. On a eu néanmoins égard à la Foiblefle de
leur fexe , en modérant principalement la rigidité duifîlençe.
& la demeure dans les-Cellules. I l y a ordinairement quatre
ou cinq;’R;éligieuk qui demeurent avec le Vicaire ou Directeur
d(es^Religieuses, qui renouvellent tous les ans lé voeu.
dé lui obéir, ainfi qu’au Chapitre Général» Avant le^Cçn-^
elle de Trente, elles faifoient profeffion à l’âge de douze ans ,
ne prenoient point ;de dot, & alloient au fpatiêment^aÿeç■
les Chartreux5 préfentement elles reçoivent des d o ts, né
forcent p lus( de leurs Cellules, & ne font poijit.profeffion;
avant l^ige de dix-huit ans. -Elles ont confervé, comme
les Ghàrtrbuxi? les anciennes^ pratiques de l’Egüfe , l&; -en-
particulier la Cqnfécratiôii des, Vierges qu’elles ne, re-1
çbiventquà. l’âge de vitfgf-eîng^ açs, en la manière pref-
crite ^daiMles.anciens Pontificaux, en recevant des mains
de l’Evêque, l’Etole , la Manipule le le Voile ; jufques-là
elles cônfervérit- toujours ,1e Voile blanc. Slil n’y a pas un
plus ’grande ■noJrdbre de ces Monaftères de Chartreufînes „
on^ doit ? l’attribuer aux défenfes des Statuts de'iJ'bS &tde.
’ 158-1, d’en recevoi'r à l’avenir oa-’d^en iricorpèrer a l’Ordre;
, ceux qui fubfiftoient alors étant apparemment à charge;
aux Religieux, .Le Général D. MafTon avoit promis rlans le
premier volume des ^Annales de fon'.QMre, qui parut en
i%7-> & réimprimé en 1 7 0 3 , de traiter de to u t ce qui
eoncérnôit j'es; 'jrj
f i ] Chorier dit que Néron,ayanî’accof dé’d’e ’droit Latin
à la’^ville. d’Em%runJ.& èux 'Alpes^MarMffl^ - r vntili)t -fe.
concilier,de plus en plus/l^|fëâibhides Allobroges, à caufe
de Vephus fon ami•quij'.étok :de cette Province &, q,u’il
créa Conful,, fit bâtir une nouvelle ville dans le pays des*
Triconens ; 'fit Ùour^ îè . peupler 'plys;, facilement, il Jl|i;
dpnna des foires franches j, que de-Ià ,éHe.ïfut appel'lée
JRôfu/p.< fflpronisjjSiC que ç’efk aujourd’hui Mmt% en Triévcs
pptitèf villb ; mais, enéô^b aflpz conüdéiable par' fes marchés
>• f a ] Chorier remarque que le grosjbp\irg.de Sdlmorenc ( 8ç
non pas Salmoriacj comme on l’écrit dans le .petit Diétioni,,
; ■longueur,
£ U. e . t u
dans, les vallées où la chaleur eft concentrée; mais le tems des chaleurs n eft pas affez long pour
quelesraifinspuiflènt y mûrir parfaitement. On a vu dans la fécondé Partie, qu’on y recueille
» condenfé, de la même forme que l’Ecriture-Sainte ^ : T ' I l i i l
» firent leur nourritare dans le défert ; que' cette ' Màmie tombe du Ciel la nuit fort abon- i "'i"?
Ilné;&ij.t pâsïÉo|ï|i|a.s eroire avec M.. Robert, d ins fa Gecg/yz/ife prétendue iVôf«/c//e ,
« Que' la Manne de Briançon ëffiiné.eipèce de gomme blanche fort douce & fiicrée, }X o M ^
O j |^ Æ u p 1
m-i2?.C’eftl s doute pour apprendre des mots aux enfans; 1 vaudrait mieux leur inculquer N f^
de idées juftt s ; & ;lë- Gouvernement devroic veiller à la compofidon des meilleurs Liv res I
E È m e t i i i i è s . - j ^ W ' i '- . . . , H
De toutes les produélions du Briançonnois, il n’y en a pas dd plus curi ufe & de plus ’’
utile que le génie de fes hafeitans, fpbres. & induîtrieuX, tous adonnés à l’Agriculture & , | I S
afi^Gômmerçe. Ges peuphs fi nt les anciens 5 /iÿj/zrzni de Céfar, dont ceux des bords du * ^ * i ^ ■. rfrfi
Lac de Confiance font apparemment une colonie. On a donné il y a une vingtaine d’anhaue
Dniverfel-BbYtetif^ pi^âe^la ,pe*
ré^lfrcot¥meEglife
ïéiqit^le. ehefrl^ ..^Màioputréê--'
Wo^dér^^^^^fe^taa^txjiÆu’à^mgt-^ùx^villes*ou Ghâ-*
teaux rappellés dans la Bulle de Pafchal II en i iôy. Ce
Jtag iife fo rç at l’Archevêque de*Yie'nneC| c é ^ e c îk m’o ïm
H u g u ^ • Evêque
^ ^ ^ I b W ^ .d a i i s le [^W^mëmqÿqhp les'Prélats '6c les
^^ gb^ sSfe^p^rfa^bjieufc les.jépçuillea^ dmh^b]^l|h&-le-v
Lache,dernier-R b ^ ^ Bourg.uigq o ^ | qu’il^,pQi) fr' t ’.y^iqn t à
main aij^^p^pe.çte belle jpactie.yd^ ^ ^p h ip é^ n e; reflk-,pas
bon M|rodirent maîtres -dq: Voreppe Iç^cfé Moirans< qu’ils?
Ê r e ^ S ^ e r . Lès ; ' G ® ® dè’ ia^oSlsffiVarèreiit de
jyo irÀ ^^mfcSa in t-An dré j- & -les B ^ o ^ ^ ^ ^ & n o n t
^ d a q ^ ^ ^ g j e u r s ^ è r è h i q M '
R/refteffldè ^ 8H |m|hrne. reftairlëh>^gy^> d èu& y ê ^
chés qu’un I M hommage que Ie^ Seigneuis ne ‘Crürgnt
pas devoir leur refufer; de ■ manière que jufqu’au nom
même du Comté de Salmorenc s’eft perdu. Il arriva à-peu-
près .la même dïoffe dans les autres D'iocèfes
régnoit. dans les pr in c ip e
mâîïre^cle la campagne^ Gis; q # donna nailTance'’à % ^
wÈtfà,OÿftERNRfliEïlT''I>E JDjUP.HIÎfé.
lîeurs villes du fécond Ordre, En .effet1;Iles 'GraïHsï^ïï^
dans
moyen de^’en venger, c’efoitïUÿnâMû^meTnou1!
î^IlMiq^ilPli^uçe^t çn pmijde tems abondantes & pèu.pjées,
par. ‘.l’affeétioh^d^ttob^tcü^^^ ^ ^ ^ ^ loie^^
'jy
attirer» Ait®a^®mples;vil|ages devinrent aé'bonnes ville«
m u s X^CçmJe^ ..d’A^ort^, fb’us oeux}3e^Yklêqtinbis, Sccî^
tandis .quV^Hhp^fedes vilI^;ffiî^^^dé^|to^oi'ënà ehi '
';^um^^ u s la‘ db^inarioqides,E\^qués, qiiime fe'regârilpïëii^
que comme des 'B^néfîçiërs. peu foucieux de l’entretient
Dès.j^^^lTQw l a .'"avoit' Vu tomber toutes^
fes^^MMUes,! & ffimbloit dém^élee^tânqis^ qu|’i-Vo ï^ Sa
Vore&^^^Kqirans ^ our- dn-Pîn y \v C Jit^
Sàinê-André-3-Samt^a ^ ^ ^,^^^t-Syffiphbiihn-, le Crefl ,
Mont)é l^ ^ ^ g . \ B iiis. & plup^^au&es, villes haifian tes
attifoië^ ^ é îtqu.tes parts dés&namp^fe & porto“ienÊîTp|u^;
dignerg g ^ ï ^ ^ ^ ;j j .eMp.^ ^ ^ ^ Pp^auM^gffe^lfavoienF’
• confe r ^ ^ Mais .‘idahs ...cette gén éra'^pql çrè^aj'.
Evêques plufieurs prérogativés glorieufes. Les.
Gram^^^îleür-Jtefufoieutiili les titres, ni les honneurs^
ni .le pas» La'JTurifdiéHoh Eccléfîaflique avoit tout envald?|
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