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tiôn'deWels^el|Êhl^^teTO@pl)ïà:fl^ ® ^ B Ÿ ^ ‘M|5W-âTOHÉgM'ë'ftit?ès^âa!l!RS-X’
x& d’une terre ocreufe , a été renfermée dans cès poches, bus y eft. ■ meodàke peu t peu Le
■ dépôt fe faifànt à la longue, il en défaite dés cryftaux; fégiiliérsr-Ceùx ^0^^i®«çi:é^u5iiî^(_
viennent de'cmjü’lls •■ feront ejftre dü!s cryfiaùxde)3tffirinci, cjïïf II g ™
*iés danÿ^eS f e fmadcMf^fés ‘cûùIetlr^vi^pn’ïnrdaT^Irrgc ’Hèdà'ttfîe ^ïeîHbj &èrÇÏÏ^rôi\','8v
dans ces cantons, phtfieu-rs barrières de pierre ollaire , qaife durcit 'ait feu, & qu’on emploie <
pai cette raifon pour les coupelles dès fonderies. Il y a auffides mines de plomb aux environs'
■d'H ue{ & d’une ancienne ville de Brandès qui fiat la xëfii rice dufe Daupl in \ iehi ois, dont
il ne refte plus qu’une foixantaine de iiiazurès , vieille Si? quelques veftiges d anciens
Travaux faits pour exploiter une mine d’argent, fnivant la tradition du pays. Il y a’âuffi -des
-mines dfëÿW/ vi , une mine de charbon de terré -, &c, ( pd'ge 1 2 1 ) mais • le défaut de bois
& de moyens, empêche dé les exploiter. Voyez daos ce Mémoire'jlàtopographie de'ces'pâys
■ Si celle de la montagne du Làutaret d'ontftè platea 1 forméiine efpeceMéiprdriefiéqioeentéë '
•des Botanittés. Il y a dans la vallée de Fiéhos de belles cafcades, & un pont que fon'àichîüëéture
■ ancienne & inconnue, a iiifh fài nomme 1 Pont dit D iable. Ori ne côrinoît aucimé^mîric'
dans c c anton, dont lès montagneslbrit de gra lits à grains rougei , blancs 8è \ 1 ts, ou' de granité
Uo , & du le hifte graniteux. On y trouve quelques veine s depharbon/de l’ardoife^des indices
de vitriol verd. La V îltéè de Vénos heft célèbre que par les gïaeiers dé S t nt-C nftophe'êCgiè
la Bérade qui l’entourent , & dont lés habita îs du lieu font remonter l’brigiri jiufqü’à' celle
du monde', & avancent même que les couches dé glace qui forment celui de là Berade lonÉ
II multipliée , qu’on pourrait en conclure l'ancienneté du monde ; mais les .perlbmies frappées
du grand Ipeflacle de ces glaciers , ne font pas: attention -que le s couches-' inferieures fe -f< ■ 1-
flambeaux. L à , ce feroient des luftres gui pendroient de la
voûte ; ic i, des grouppès qui préfentèrOient mille & mille |
-figures plus variées les unes que les autres, en fin^ rmiagi-j-
•nation fe lâiiïeroit aller à toute fa .vivacité. Cependant une
mine de cryftal ne feroit, après cette pompeufe defeription,
•qu’uiT-filOn'-'de quartz, qui auroit dans to u te fa longueur, ,
'des cavités plus ôujin'oins tapiITées de maffes de, canons de
■cryftal.„Il n’eft pas plus ü p gulier, il l’eft peut-être, moins,
de trouver des cavités ainli tapiflees, que d’en voir dans
-dès-filons,«le mines de plomb , de cu iv re , d’arg en t, &
même de fer-j.puifque la nature du quartz n’eflfpas fi éloigné
de celles du cryftal de jo q h e, que les mines & les géodes
calcaires où il s’en trouve.^
L%kpiqiéa db;.ti. régulière & en forme dp, cçst ' O y jlt^ é fc ^
■abandonnées aux Payfans, feroit très-importan te | pqiir '.l'e,
Dauphiné. Non-feulement les cryftaux, d’une eau nette &
tràn^ arente.font, employés :dansb.plufteufs; Mt sma i s les
morceaux mêmes que les Mineurs & les Ouvriers çn cryftal
rejettent font les plus précieux aux Naturaliftes , qui y
‘trouvent .fouvent dans leur irrégularité des indices de leur
■formation & de celle 'des, canons réguliers.. Ce n e f t, par
■exemple, que depuis qu’on a découvert/des cryftaux de roi;
«lie qui renfermoient de l’eau dans leur intérieur;,, qii’on &
.concluqavec certitude;q,ue'ce^folïilte'étok dû à une matière
chariée par de l’eau. Ce n’eft que-par les cryftaux b runs,
noirs ou opaques,,charg^s^pu^p|pétrés.<dte p y rite s, remplis ■
■departiés ferrugïnemfcs,'de f |lj|r l§ ou :de corps reffemblans
à de la mouffe ou des racines, q,u o n ta |ÿ p ri^q u e la matière
cryftalline fe trouvoit fouvent .mêlée avec " les fubftances
minérales qui fe voient à 1 eur. intéiieur p u fur la fnrface. Qn ,
trouve beaucoup de variétés , dansles Ciyjlallicres,du.‘'©sa u -1
phine. I l ,y a ides( carions à deux pointes, terminés à leurs
extrémités' par deux pyramides, à fix pans. Les grouppjs,o u j
matrices font de quartz graniteux, fouvent lardés d'e matières,
ferrugineufes; & quelquefois d e jeu b e s, dont les côtés.onV
plus ou moins d’un pouce. Les ,capop'st fontffouvent. teints
extérieurement dyin; beau jaune d’ocre 3 qu?q à peut, enlever
" par- le frottement répété,?^’Ôçc. I l y en a des grouppès qu’on
compare à des gerbes , à d'es ép is, à des cierges L à des
boites d’afperges, à des canons fur leur affût, à des piftolets
dont l’extrémité inférieure du canon- eft courbée comme la
croffe, & dont-un petit cryQia'l oblique peut fe comparer
au..chien 'Hù.piftolet. jLàh'côuÆuç^'dé ices^.can'ons y ien t. de
celle du corps fur lequel la matière fluide >& cryftalline s’eft
dépofée , &c..&c, ,1 ' .
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l 'e a u q u e c e s g l | b | e r i
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11 wf;'-* T.'r' éy5iu"^,i ll,i de 1%
B & q d fjfii Oi-faii , de la V ilou ife, & c , font les plus élevées de la Province, fans ■ n xc.pjxr
(j:s Jion .i f à | , .7të9 | ^
K 1 s'■ xS T æI01 d r a u l C . i i ^ j ' -l£iys ‘if'tiJ,;,lt£ ^ | & j t y p i - &i
c uverts.de neigp étei selles. Les rochers calcaires qui fe trot vent dans le cul-de-1 ic, ,£3^
i 1 ,» ï . ' . JT l i é . ’
ïflP^*ofcdB?lW ■•'«.antnt «L1. «. JstiTZtime lourr
Jk P - tü*VJMIË 1 . d i n - . ; l M e f S . ) i ÿjul y S\oe
--qa"H?.;]lwl1 ^51 - q ü c ; ƒ lV em p 1 y.r 1 ° - L<bjr n^tt
du b. au
c -n î^L.-Acrojamt ^ i ^ al (âôdn ard
<1 H b j v.il Kyll'vo]if’i ,lju . ; 4; c d ~ jY ’ ü f i T J . ' l ; y l i jq S i
lions.'de;Wne de cuivre, dans les environs de Saint-Maurice ;•& lùria montagne de Per dillc jlj
vis à-vis le. village des Portes, une mïne de.yj/cwzé avec Vt r i dé montagne & pyrites eu yreuf ç,
dans un quartz.mêlé de fchi[te-& d ^ . , ’pçntut'e;; :.jî
fieux '^i iniCtn% .àXi-lota^
XLTicé., el aire le par ia p mnj., qui lui a donné Ion-nom, ainli jn m Bc u -g de \ alboney II y
a :,âe nS nu aile aiÜoife calcaire , dont on peut même faire de la chaux , d ï h p 11 à plat Jj
blapchc'T^AMl'üJe-, & d hL rouj. ( qui,\^0 *Ul u f*u djîeàivü H J lybl y dé
p h n b ^ m ë L ^ 'd 1f cui \ i e iv e c > . d ï f e ■* if f ijS n 'ie f ' u \
S l a découvert un : mine -de cuivi d ns le vallon des Soufie qui déverlè d ns 1 Val God-
mard II y a plulieurs' c ils ou gorges , par lefquels on communiqué aux valléés voilinès.'. La
[ î] C’eft en effet un grand fpeâacle que ces Glacietsd
V^uoiqué- ce ne' foiênt dèsmâfFes énormes de glace , on ’
croiroit d’abord qüc'féùrpartie fùpérieuxe 'devroit fe foiîdre';
l'&‘‘qjié c e'fe roit de-là que l’eau s’écouleroit ; mais ce feroit1'
une erréur.'Au1 mi'lieu'.d’Ao û t, pendarn! le foleil le plus a rd e n t
îa 'fu r fa ce fupéfie'û/e ’des’ glacièysi eft 1 peine mouilïé’e ; tan-'
rents quelquefois co'nCdéra'bles “& violents. 'On'hpourioit
peut-être .dire .qu’il''feroit étonnant ?q]ie la glace1 expofée aù-
foIM1 le plus aident-nc fe fondît',pas, 8c que c’eft l’eau de là;
fui-face ’Cupérieure qui traverfe la maffe,,fde glace, & s’écoule
au d e u o ^M ina.is.'.ces malles déplacé plu:s'}de °
cent'picdSî1 dlepaideur, St dans toute ccttc'épaiffeOr la glace
eft a u 1 de(^uVqi'iiSdegic -idc congellation, ali moins en plusieurs
ehdup'i>s|gp<u ii 'conféquent l’eau qui la travërferoif
f e rroft ' &
^M|^-rfiême. 1 1 .
■1 En- o u tre , l’on fait q^ïe1'les amas de neige quoique plus
,aifés à^fondre S: à être pénétrés par les fayons^du fo le il, (e
fondentl'également cn-dcffous , 8c forment 'TduVent \des
efpeces de éâvefnes affeiz y ’aftés‘pbuçjqu ôff puiiTé-faèiiemefit
y entrer. I l -fuit,donc de ces'obfervationsq 'que la 'fonte d e s,
maffes conûdérables d e ‘ neige & de'glace des hautes mon?1'
tagnés,
le il, '«’q u e ; q u V c é l l e S r a ^ j
, sclMeur d e lkterrg>«b. ïl* èft vrai e des -neîlBI
tombées en hiyei^ 'fe fpM^prihtefns ^ &■ q û 'e lîâ^^^dlfîi^
périeurement» Mm^cè^p'axtie,' de peines, ri’a- pas pfi^arraS
core'^lüs - fa fuftemi al^^jlüîés' do'^c^^|j^6mBédt^îbi,àv
p^fâ^tonbnuçllenfen^qu’à^^à ÿ ôn^ d^ l^ PpïfeiH ij'm ^
césp|l^^l,cescneigeS ^fîftent-elles à fâ?
'd.ûfbîj^^^E.érplus ^én Scèaügmentêh^1n|^rah^euiy*
partieinfé^jeure,'«^l.pr'end'd^^^nfîffânce 8c déPÎFdürèt^'
la^aff^^p^glacièr^vÂutremént’, itfès4,glaêiers dlc^ui^
rq’iént en peu d’années' ; 'la quantité' d’eau'- qui s’-en éc?ùl,e ;iî
d^dè'ftpûs leür'-bafe étant tiès-confidérable & donnant affez’
communément naiffance à de grandes rivières, diraiiaf ;tô r -
rént|) !qdi‘;s’y jettdht. -