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b a i^ r pour: donner un|Lj^!%lùipp au t a t c o ^ t y j+îjfe c n’;; l s d® E l1 ail rc> duijbtifi C e d oubli
Æ l^ S ^ y e ^^^^aésIfflHtty^d^tetéÉ-fen'àlJa^trë'i.lM^i^MàidVfrbeU | |U v-Ufecg/'C' elui.
(fesptéf dynorStOu-^fe.ûÿe.gorge® Uhe lieue sSWiypfl®}^ {p^feqteje ^ou^^C&,RÛ£brfy'
avec le G ^ ê a u ^d e Véronne : celui dü côté du midi offre le Bourg de JVLnabd dans une
Ig p g e oppofée. A deux lieues, Saint-Maurice borde la Vallée à ^© fte , S i,}V4[è^Wf^u à
gaucjie jiS ^ e u x & Tuleitifâ, feutre, Rnffe à «pattelieues
de NyaQS„,4 a vallée p¥êÉ^à*dê perdre dans la jjjkfeS d’Orange a Cayranne d’un côté,
& G u / ^ ^ p i & S b n S i s ^ g i s i f c ’ . '
C’efl: à la tête de cette délicieufe v,ateer^u’©£^iifoée,la fd lé’f e NYQ^®|ye%-4'oïwerhire
d un détroit large de G4ngm3âte)t^fes:5« ^ i^ ro i^ ^™ ^ r i l8ii6 [i^ffiurfesi^^^^E«ffi@lefaient
noble & frappante. Ci tte pofition pktorefque annoncé d’elle-inême ’l^ v l^ îH lÿ ^ g j^ le t;'
& la,-maîtrefle d^e-Ja vallée. E lle a la forme d'un m&Dteaü, d o n t^ l^ ^ tin c î^ ^ lli^ d d ff^ â ii’''
col de Devez; la branche droite cft «ppuj.ee fer la montagne de Vaulx, & la gauche fer
le plateau du Gnard, au-deflùS duquel s’élève la montagne de Garde-GiofTe. Cette Ville cû
divifée en trois quartiers, feivant les accroiffemens quelle a pris, renfermés chacun par-
l’ancienne enceinte de murailles, & communiquant de. l’un à l’autre pat des jiortails. Le premier
quartier appelle les Fo rts, comprend l’ancien Nyons, t a r i t form I par d ux longues
rues parallèles. Son enceinte embraflok trois Forts : lé Chàceau^iD'auphin étoit à la tête où
aboutiiTent les deux rues; le Vieux. Château.a. l’au re bout, & la h o r Y P l P
milieu. Il n tn sdh, que des mdurts. C,h iq u e ^L
muniquer à la bafleTville. Sur celui du grand-Éort, t a voit les armoiries des Dauphins avec
celles des anciens Rois de France, chargées de crapauds. Le fécond quartier s’appelle la
V ille ou les H alles, à caulé de là place des Halles formant. nn grand quarié fermé par
dix à douze arcs de chaque face, au milieu duquel font Y Hôtel-de-Ville & le Sextier "On ;
magâfin à bled. Ce quartier a une fontaine couverte, & il renferme l'Egide Paroiffiàle, à
,Cüté .de, laqu<dm^èff*li^§ouij.‘nt ^ujglîftHj^üfos .
des Proteftan , l’Hôpital, l’Hôtel du Gouvernement, &c. Ce quartier forme comme la tête
du marteau. Le trôiCème quartier eït celui les Bourgs : il elt compofé de quatre rues p i-
rallèles, qui en fe réireciflàfe'pàroiffènt former la pointe du marteau. Il renferme deux
[ l ] Ce pont jette fur ŸEygues, elt d’une conflriufnon
digne de la curiofité des Etrangers. I l -ne ,confîfte qu’en
: pne^u le ^ aEcme.îen- pierres : de faille, de, vmgfotoifes^d®
largeur, fur huit ou dix .de hauteur. La maçonnerie deï
fes piles n’a dans oeuvre que .deux toifes ’ d’épaifleur, mais
elle^elLfortifiée de part & d’autre .par de longs éperons.
'Au fommet de ^fon.-ceintre s’élève une to u r erf cube
quarré ’de deux to ife s, couverte d’u n dôme, & qui préfente
une porte fur chaque avenue du pont, pour admettre ,
refufer ou arrêter, les: jpafl^ns, La pile ..gauche;:de cette
grande arche eil percée d’une porté- de neuf pieds & demi
fur onze de hau teu r, dont^Ie feuil au- niveau des éperons
des, piles g eft élevé de dix pieds au-deiïus des eaux^jfui£;
n ÿ entrent qüé darts les grandes, crues, Cette po rté n’eft
congruité q,ue pôùr y palier1 le chemin de Mirabel1, quî
trâvérfentjSqfîiwé foaS^dif p ^ ^ j |^ p |M p ïpar': iiuiï v:iqja art de
ro n d ifdMe-même p o n t, ce qui aJdonné" heu à 1 enigme p
m pont-de'Nyons avant que de pajfcr
aiirdejfus. On voit dans ,les archives -de la v ille , le prix
fait de ce pont',- en,date du 4 Mars I5i9'8'. '
On trouve à gauche du jJ6nt les?m’âfù$ïs 'Ü’uhe ancienne
Citadelle démolie par#o'£d£ës'd'e' Menu! X I I I : elle côm-
^'a&dqit; ;e,e .côté gauche' du '’.détroit,, en mêm’erterias qu'e:
les forts de laviMc, auffi détruits, défendoient le côté d io it,
ce qui anciennement lui donnoit rang parmi les Places
fort es. d u ; Daùphîfl&A' - Ÿ ' ■>-
[2] t e Prieuré de Nyons, réuni à celui'vde Saint-Ferreol',
éft'poïTéd^- par les Rcligieufes de ■ S ^Ép fa îre '^ de l’Otdré
Places,
m t & L J F R A N € E .
f l a X f l c Sif l ^ n g i i f
de Nyons, dont il a le I^ Lri.
il ftjBtasÇli b-’'1
® m | l j e r q é (.ta-.-' n tj f 1 :■
B ® p s ] ' fruits, &.if ' vi.lK l ' .p:.-..fo i*’ sjiMiij||^S)fl
!^ 1In 1 U'°V* ’*”1»
\ | ■<‘ t - ÿ ^ K - r n i c , ! a i j l i
continuellement dans la vallf e de Nyons. Ceci Ville ^ m t
eu il peu d’iminat m d ns le nombre inf li des Jta rà lifft s , auxque 1 l’Auteur du 7
n S jS g g& J c fg » !l £ k ! s.’M j
Vrr &drei
q u o f lc ', i f^ j ïL ^ y ^ ^ u s ^ u 'd ÿ c i^ ^j.jiyvii .s , daict i. rCii.dXw^l^ ii-.. s .\
A R T I t Ç . p. , E I
( d i t B d s ÿ D , >f r t z ' t
Lv.dBv-.DAU^iiiiié coumrencl L P ir u o i , le f j ù t .t,o , L H ? s &. 1 '»«f I ,„>w
t a s rM f f i a n t - d e ^ l? a 'fa g îâ j)h d s i.
'de S. B e n o ît, C o n g ^ ^ t io n ’a ^ t i n y 5.'ieur.C?C!Uventr:^'
contigu à l’È g l i ^ S k à g dans qne Chapelle'devla™lg
elles|feht. Mu^ @ ^ ^ ]k f^ p e n d .d& l’Abbay4;Roy% jî.àè
S. Céfaire d’Arles. La Prieûre effc^^^ffée^^cwpejpqtueirei,
texnsiiïj^s Prieuxe§ satiété fournieSjpaE.les
■ m^p^es^Mâifons de là Province y les.Toulons , les Bü-
g a b ^ , ^ ’
Grammont, les vSaflenagç?. Je^^danJfqurrdu-rPin,
P h ep r |.e f t fi ancien, & .a foufferfefrtanfr dé^^^ }
que ^ ce n’eft,.plus-qpe,,par tràdition<«qjje -fq nhfeit .qu’il a
été fondé par Sainte Céfaâe, foeur de S. .Céfaire, A rche-
yfi^ue d^M-lps ^aa^commencement du c ih q q i^& jfîèd e , à
;Saint Pierre-des-Champs, à une lieue de N y o n s^ o ù l’on
gKbit eacore les débris (dé-.fon Eglife.&'de fes tômbeaux.
^ ^ m i |n i t ) l e P rieuré de Saint-Ferreol ,Diocèfe deYaifo'n.
^ g e n n em e n t les Dauphins de Viennois rendoient hpm-
i^age a la Prieure pour les Châteaux d eN y o jis , Mirabel
^ ^ ^ lifobres,, tant de beaux droits
'g u ’un trille: fouven.ir, avec le vent Ponthias^ que S;;.€e^
^ \ G o i t r B R IS EM E N T D E D A U P U ÎN É ,
faire apporta de la mer^dans un de,fes gants, pdurfécdn4e^
'la V ? é -I cSn a ftèr e'de .'rôyûjM
comme -on le verra dans la note fuivante. '
pf^S
de revenirïfoMà'ÿprqpriété féconde ■ qu?4c ^ ^ iA ^ iB n e ^
& 1 origine fabuleufe qu’on lui donne, en difant qu’il fort
defla^ayémë^a^ fon^gii^d^i
p ^ve i ' o^^âpp uiemne des éxtrémi tés-de
fem ÿM ^t^d ^jd éb ris, d e'^mqim®||.^’pëfieures N en-*
taffésfcjiâj$Jesj eaux. La«>carca^ ,d^DeA^^aroî14‘4lezwfoa
lent^llês; ne^mfefqyhnH-tas :,dpj r^h^ro.
am°.nqâ^||^uns>fur ,le§autre^p p uyés ■ réei|r^qu%eni| ,
fur .leurs’pointes ou fur leurs flancs; q -l^ ^ |^ ÿ le |5 igü â
laifle^ à^l^fii^eïficie lal^^m^tèrieuré., de ces' maïfes-de
roeher^ ^a^lgijfejnplies d&^moindre's -quartiers ^de 'r^ÉheS jV
& ,ci^é^|:'de -quelqueipeU de terre* Ih®4i|ifévpar»là^d^f
ju g |^ p ^ ^ ^ t^ > .i^ e rm é ë s v ,d a n sM û ^ n ^ des c h |&
gemenf T;foéqu*ns que les eaux qui les minent ^ vo^c|fîâ&/
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