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üx cens 'h om m es,' & bju i fuivifent y&Tcmg'^règiment WDauphiné^ïl Le Roi ayant é ta b li
ü .Strasbourg une compagnie de trois çefes Gentilshommes, voulut qû’il y etî»eût -vingt
du Dauphiné. Après le bref état;.Militaiie du Dauphiné, M.-BoUchu paik de-JlatfAoÿcjft
qui eft le bras droit des Princes, & le fourïen des États, comme les Officiers &-lês "Mi**
niftres enfont là tête. Tout ce ou’il dit deaFancienne éR|îS||jM * de Dauphiné & de fes
Titres, eft littéralement copié du.^Basièrxîçtliyrelde ïïfMJîoire-de Chorïtr; ntaisd'extrait^u erï
donne»Boulainÿillietî eft^rempli de*fautes, parce\que?touS les noms y foiit corrompus £
.d’ailleurs nous avons traité cette~matièfeiï dkns5-l-abrégé hîftû'fiqué' qui eftji la tête d’ç'.ceitra
Défcription. Il n eh eft pas de mêmerdé la Nobleffe Dauphiraoife; qui exiftoit aw'corntnen**
Cernent afp|ej-fiecie, dont il donne un détail ^curieux, jîffefl'mifHngue .principalement :
La Maiibn de Clirmvhï, -diy ifée en pbiiiÈurs *Draficbéq, dôiit (^ôis* îebleménÈ pn^des
éisbliifemens en Dauphiné*; celle de ClermanP-'Ftmnetre^ui poiTédeleGoii^^Qe Glermisfljp
’en Viennois, érigé en I J 4 7 , compofé S^aiX-lÿic'iBafoinès’fcëll^tde^Monmifort, qui
pofféde la "T e r r e ^ ® cejnbm dans l^Valentlnois ielle^dé Claite quipo lTiL'L Comté
de Rouffillon en Viennois, compofé de fept grolfes Paroiflès [3].
2°. Celle de Grojlée qui pofiède le Marquiiàt deVirville, érigé en 16 2 0 , & qSr a>été
qjonote'e du‘Cordon bleu t& dglplùlîeurs 'ëmploj^nffin^ésiS' •t' *
30. Celle <£Allemand^ alliée aux premiers Dauphins, & qiii avoit le privilège iingulier
de ne faire aucun hommage pour fes Terrés d înais feulement un ferment pèrfonnel. Elle
à donne® un grand nômbreAdePrélats ^IhmîeS } enffaut^sSp Cardinal Louis1 AlkmanjlÇj
^Arçiïevêqufe d’Arles, qui préüda an Concile’f<lc'-lC(lc, &'mjpHeft'ju6r: en od ur d J I unt-tç.
Sibut Allemand, Evêque de Grenoble, qui'en iq y y affembla chez lui tous les Chefs
des différentes branches de fon nom, pour les engager à porter des armes pareilles. 8c
fupprimer le défordre qui étoit parmi eux de prendre des armes arbitraires ; il s’y trouva
vingt-trois perlbnnes, Chefs de famille , qui convinrent, de porter de gueule ferné' de
fleurs de lys d’or à È cotycè d’argent brochant fur* le tout. .La 'branche oui Rétablir en
Breflb en 13 2 0 , porte un lion, &.c. Cet exemple îemarquable fait voir-qu^ là’ coriloï'-'
çon & le Fort du Randouillet, la Tour de Creft , Die,
Embrun, Fort - Barraux , Gap, Grenoble’ & l’Arfenal,-■
Meoüillon, Mont-Dauphin , Montelimart, Nyonï, Orange,
Pierrelatte , Pont-de-Beauvoifin, le Château de Queyras ,
Romans ,' Saint-Marcellin, Tallard, Valence &, Vienne*
[il] rlndé]pendamment-,de*la'• Milice, il a- été reconnu
que la® -Province du Dauphiné peut aifément - fèurnir en
tout tems à la fubfîûance de cinq Bégimens de Cavalerie,
chacun de fix cens chevaux.'Quant à,T&iântérie, tant
quelle ne paffera pas le nombre ;de;rdix^ib douze mille
hommes ; elle ne fera:jamais à charge và la Province. Au
contraire, ëïlèv donnera toujours ■ aux ,'Haëitans du Dauphiné
de nouvelles facilités pour la confommationde leurs
denrées fuperflües. M. Boûchu ; obferve même rqueyfaiïs”l<5 ’
fecours des quartiers d’hivër, ilferoki impoffible d’y faite
-le recouvrement des impjots;.& .. cet Auteur connoiffoit
certainement mieux que qui que ce Toit les facultés de
laProvince. <
fa ] Il compte deux cens cinq Gentilshommes dans h
rQrap^aûd^nlj^dëux cën^'vingf-quatre dans ‘le; BailMge',de-
trente-trois dans- eelüi de Saint-Marcellin |
cinquante-cinq dans la SénéchaulTée de Valence ; cent neuf,
dans 'celle de Montelimart; autant dans celle de Creft 5
foixante-quatre dans le' Bailliage de Buys ; quinze dans
celui d’Embrun, 8c quatre-vingt-douze dans celui de Gap5 ‘
ce qui fait en total mille cinquante-neuf Gentilshommes
Jôtilfâmillés' nobles ;lufur- lefquelles^ il donne te s details
allez piquans. '
[3] L ’Auteur paroît eri Votrlçïir1 à Jl^ïuffre' Maifon de
Clermont. I l convient qu’elle eft originairement une des
bonnes de l ï ’Prb^incé, mais^djpute® « qu’elle a affeéfcé,
dans des tems affez' modernes üne hauteur, & des diftinci®
tions peu réelles.^foùirprétexte db-la.. fouvéraipëtélfëï
anciens Seigneurs de Clermo n t3 que dans le fait ils étoient
feudataires & fujets d'e'; l’Eglife de Vienne ; qu’Aimard I I ,,
Seigneur de Clermont, fut élevé par la faveur de l’A r:
D E L A F R A N . C E . » I rÿ
<IP^ ■^ y * ^ ' ^ n c e ju g e fM e s faM IIe s : d e
® n*’ h tottses ^Sye^ . 'X L
« l ^ Ê b o k d e s a ^M ^ o is ^ a ia E é de, o^mèmp nom, maii qpî fansiehimètes eft fore
p|uft:re.-;,
K ^ h p r i e r w i , p ^ t l e , ^ c i t e ^ i A j ^ É l c e s ii
* ‘ lk , ’ 1 ' h y - à j ^ jS-V'
i! hlic ^ iUs JldïaiMlëïSi. .S
■d’or & de guenle de huit pièces. ’
eft fuu .int
Jouteur,. d ^ IÂ o ^ î .^ont &. d’ui> .nonmwMm'idon\ 1 *, nt ui I '4 ® , M 'fe
•^■PFal?,s-^iu 1 P.-if tl*,w nommé
dlle«n’é.;iRris ,les..jafqies.:de .SaÆna^-jg^p^^aqpfrA^qi;, Je çeffie
, Terrëp qm^ftsit^&edes quat^grâ^jâs^r.onnies, <Æqut,; LnLmj.nl du.dwit
^ { O T Î n c e . O i ^ o ^ m ^ s ÿ M i 2 2 3 , j m ^ y q i S r d ^ ^ S i p ' . n ^ e ^ n o m i ^ j j f ii r ^ a i l ^ ^ L D n f
phin Guy-André de Bourgogne, & Aymar de Poitiers, Comte de Valentinois, pour la
reftitution de la dot du la première femme-de -ce Dauphin, m il condamna, d une man: ère 1
fingulière. Au commencement du Cède, la Maifon de Saflèiiâge. étoit divifee en quatre
fchevêqüe 0 ui de Bourgogne , lequel étant devenu Pape
fous le nom de Qalixte ü , augmenta fa ‘ fortune par des
' une.diffinftiqn^onorable ,
«n permettant que fes armoiries'fufTent chargées des clefs
de Si4.Çierre,;nod .p ^ u r.U ^ ÿ r - 'r é ta y i par fes armes,
comme on le p r é t e n d r a i s pour lavoir fuivi en Ita lie ,*
& lui avoir témoigné-un attachement digne d une récom-
penfe h o n o ^ § l^ ; que la puiffance des'Evêques de V ienne ‘
* ^ ^ u f gM d p u r j)lr ’les démembreisens de quel-'1
q.ue- ^ p .^ ti p n ^ l^ à iE t â t,, que les Dauphins, les Comtes
î,de, Savoie, o u J es autres Grands de la ^Province leur en-
lev o ien t, les Seigneurs de Clermont Requirent un^.efpèce
d’indépendance dans'leur T erre ; mais tqu’il n y a iufeun
fondement à la regarder comme u ^ f e | i t de Souveraineté
d o n t il pas le..moindre titre. Que ces Seigneurs
s’é ta it cfonifês aq deînier- l^auphit^lb^iberl; ayant
reconnu leur Terre' Mouvante de fâ: ^ëigheuq,e, au pré-
judice de^l'Eglile de Vienne, ils 'eri avo|b ^^ ^Uÿ -p q u r
recompenfè\;de^titres «honorables d o n t ^ e ^ defeendans
itv P arcnt avcc celât,)’ qu'^qW^d’a u iÊ é l ; .> g j iM 'î s tien-
pent bien in%ieu rè sjà l'a le u r, telles ®que celles i裏au
Ep ep e , les e u l ï | n t i p ^ ^ \ - a ^ M eux} W ’enfin le D àu - '
Pl'hïé étant venu - à la France, les Seigneurs de Clermont
étc'.diêingùés en rien des autres-Sujets
d e la Province, jufqujau règne de Henri I I , qui érigea
leur Teïré èn Cbmté ; quê depuis ce tems*ïà ils dnt éit
' V 4^°® .l®Sr , •
LI pà'rtrcufiéremênttelïë'€Mfôritiersde:Tbnne£r^ Pm^-
‘ )'Lwemb6urg , -par Ie^moy^^efqueUet'ils’
mouyeaux ét^bliffemens dans,-lê .Voifînage de ^"Cohr \ &
-^Tontàpaf.-la.. devenus qD ^ ac^jfiMiâDMlaums^h^ ,
été jufqu alorsj |^ ^ â \ 4M e u |é |aU cu p q i^ fe& é lan c ^
. à la'-feirè^aéfcëna^^dês%)^^&^0Wi^^^^.uvergne, câ»
^ ^ 'p r q .n d r è 'y e ^ c ê t^ fa n u l l^ u e ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ q is ^ i
’; j | ^ 'i^ ^ S4v § u ^ ^ ^ ’e ^ e r s | S e ® ^ & ’’de CbrrnOnt^cM
^S; ti|^^en;tJmV^onu^qnt d # ^p i^ ^ ^ è c le ;^ c ë qdra
S^ ^u n e ^ez?g^i^„âujiht4té| pb&feirè -urie'^boncré^M^i^
o n t euQ^'x,
mem^avan/age <^«l^^e^^^/do'nt^ûqu^e^celIelde,Gl^sr-
c eTüÿl’e f i^ ’ d e ^ à v i ^ ^ S S e i ^ M S e ^ M .
p é ria l^ d ’u tie .p artL "& '^ ‘
.■ lw^mifbiHant eh •
peine 'de^confervex les Do^^jgs l’autorltçffdermejjES1'-
Eglifes ».
v ^ e i l ’l è n ïè 'N tfQ b l ^ ^ q i^ ^ l^ ^ ^ ip a f l^ ^
par- lé -èjèuXtt elle'fort,
tache..’^Gîeft ce qui a .décidé à rapporter ldng^palTage, v
qui foTt curieux d^ailleurs*, gll encore infiniment honorable
à filluflre Maifon qui en eft l’objet. Au relie, fon an