& E .S C ' R J - P ^ T J W N.'C%
preffige. Qti ne peuS^cyemiant .'^ ^4 j|p ej^r d’en donner du moins le içatalogtye, a k
têcé de la .DeSi^ion ae*%etce Province; puifoudj-e^leiir doit une qrikcfo d? f i répuçalMni,
& que' la belle Poéfie du Préfideat de Boiffieii le s a pour ainfi dire immortahfees.
a°. L a Tdü^SANS-voeiN, dont il ne.ïejjtok qu’itn pan de murailles du tems de Ghorier j,
éft fi tuée à une lieue S. O, de Grenoble, fur'la pointe d’un rocher au bord du Diae,
& près d’un fiameamqm avoir amfi que la Tôfi^Je-nqm de Pçn fet. 5 tp_yant la traditiçs»
populaire, Roland ayant afliégé la ville de Grenoble que les Sarrafins occupoient, fit
•apporter de Paris la terre fur laquelle il bâtit -cette Tour, qui en prit le nom de. T aù fit.
L’Hiftorien dit férieufement qué èênonf vientplutôt du voifinagè d’un Temple. d’Ifis, carrupe
& que leüieu & les_ enyùjorîs në fouflîent ppmtj^p bêtes vénime,ufes, de même
que Paris, où l’on ne voydit:;‘alr;rapport de Grégoire de Tours, ni rats, ni ferpens,
jufqu’à CO qifon eut détruit dans une fouille l’dpèce de TJifn an d’un rat 8c d’un ferpent
•d’airain qui-, éloignpient pés animaux par leur yertu. apcïp«luqu|,.pqju^ux’^¥Ar9RJ ^q£ftte
Tot^lon^re''Voit ni ferpens jmi^rap^uds,iTÙ lézards; &que lps araignées.paême loffquqn
2es‘ÿ-âpÿo*e^l|iimurs y meurent auflîiQt f i î^ B a e poignéede terre famaffé|.miJpied delà
Tour & répandue dans les mailons , fuffit pour en fcire périr tous les infeéies, &c. Suivant
JM. Lancelot, la Tour-fans-vemnn’adû ces prétendues propriétés qu’à une corruption ,de nom.
Près de cette Tour, étoit autrefois une Chapelle dédiée à S. Vérain ; Pérain fignifiant dans
la langue’du pays , venin , de—là eïr venue l’équivoque. &
a0. LaTMontagne inaccessible y fituée -qaefs le petit Pays >dës',>lTièyes^.à/ deux Heuea
d é ü ié , emUnTocvif/^e ils ÊâBîtans appfflénaAfont de l ’&htitU , 8c qui, à Indifférence des
autres montagnesj -efoùne fôis.plus étroit, à la hafoqn’à là fommitéVmfpmyTui do iik.
-tfunep^affimê renverfée, & le-rend "par confèrent'inaccemDÎe/j^onémdit’ que“ du terni
tL-Gi v-is d^ lilsbuiy , oiwîiunôit Itÿjv.nt dcsjhiuteuis \cifiiic , d^s lm^L blancs étendus,
fur l’herbe,lànsqu’ogjpât devinerpar que laryn^ gpe ils y avoient.^é-portés, qmAntoine, de
Ville fleur de .Dompjulien Capitaine de Montélimart, eft le premier qui y foit monté
à l’aide dé madungs—.le ^ d . Juin ^ 4 9 2 , ponreompKîfé’^KoPChacles V II I; quil fut luivi
par une troupe de déterminés qui fe feivirent d’échelles pendant une demi-lieue; qu’arrivés
àu haut de.la montagne, ils furent fiirpris d’y trouver une prairie agréable -arrofée d’unç
belle fontaine, &'IM troupeau de ChamoisiprmFfins quotvait puJSlriaginer pàr quel art ces
' [-i].......Nulli fubeunt impune JDracoiïesf ï 1;,
ffi- Nullaque fufpenfis \ difcurrït aranea , celis, mB
'~ f, Nulia venena latent.
,u Le Poete fuppofe que Médée fuyant de lajGol'chideX
s’arrêta à Grenoble ; & que charmée de la beauté de fësy eu/
virons, elle purifia l’endroit ||p^;chôifît pour demeure ,
j^-ÿKangea la. terre de ^^eû,eia:-poifon mortel pour les
• ■ Denique Juiïtfrtpifss4}vi&*$etra venena , yençrits.
îmis’cg, qu’il y a de plaifant, c eft que le Poete & l’Hifto-;
■nen cherchant enfuite une caufe phyfique à ces Effets
fuppofés, les s’attn àu e ^ taû ,:vent 'du N.ord , & à ïa^VipÉ-
b in e a plante commune en ce lieu,- & qui a la propriété ,
^ i%n è ;^ i;o fco rid e , de„châfler les ferpens, &c.
fip.] L e Mont iriaccejjïble ne l’eft devenu,. fuivant la fiétion
de Salvaing de Boiflieu , que parce que les Dieux & LéeUes:
s’y étant un jour alfemblés , Ibicus qui y 'olfalToit, y furprit
les Déelïes toutes .nues ;■ ce-, qüi ljes-.’fit rpugjr. Jupiter eu
fureur, changea I'bicus: en Bouquetin, &• fépa'ra cette montagne
des‘‘âuires^^Stquelles• elle étoit jqinite.
le Ghaffeur Ibicus, frappé de la foudre clî^n'géî'ep ’Bp.ur
quetin , cherche tou j durs les rochers les .dIus^ hauts, & les
plus efearpés , à cau>fà du froid qui y domine, ôcc. ■■■
D £ ’ K A * F S , i b
&fi!ma\âi-avdî«jE fit
•■ ^âfef 'rfûi?ii? p.im^lriiL plus. 'M T O M. c e t^ fe iiéai^ët
f - 69 de la Minéralogie,. ce n’elt point un pain de fucre renverfé, comme on l’a dit, mais
quarté long, dont quelques c h s foii# arrondis & coupés à pic, qui eft féparé du
Mont-Aiguille par un vallon; que ce. Mont inàcccdibte n’efl. proprement q^W^hayaii
flphne paflÉ|f-’ de ni i ot- kîrçliqii 11 * 1' n, po \ ïp & £ s » t t . proîiaMel^p!
une partie dé ce ici <:r font ealcair ;• juc piiifqu 1 yoùé'qu’il y \ i un l .1 ^ um 35^
monri,*!. ^11 tu^r pi nfl^un'.inont‘nfigedîibl , pi 1 ili#j 11 j* , q u i ùuufoj avouai c
Tontàine'àuéd^M^puilqUevcq^®»è^fc fl^pm inét* i.a^ a$i|ié ;liautMr,vA..fvi
La.hw|r'AiN^. ARi>ENTE, ou1-la I f o ^ p l i l s d e
lISus1 'ces®r^îôtnèn^,qu<’on a’^corés ^Eiflom^aevSférveilfes 1
W 5y fflà g eM ^ 3 Bar:lul '-i\ , e n * K / u ' / A '- ’ ’ n Ly l i 'T / ^ S
‘T gn i ncceÿihle. M. Dieulam lit, invité par l’Académie des Sciences en 1699, i 1 éclairer
f i .l*e pjléncîlnè lejÿflf jpondit qu.'jddwi'étph pom flic lo n ine, qHcfo'n*u,<'qtT jjîm ii'
p u imSr.ipedi qiWfmtoit d^ Lerre, S i mn chuntioi, m du icfonm j t t 1 ù 1 roifuy'cjuoii
ne^TiJÎiiSp.ëfotVde mati’ère qui*put;Müetena ‘ce.feu ; quilTi{e'!^fio]:poipt.,de'''cendres ;
que fes ro c ï® s*uw * ên v ion sV É n i ^ u n i p lu r? cpitfo darunoit iifonmni,. 1 pl 11^5 ujUJ
c.s fol fol s uÀm>Ti SÿdiWd uni I (oirp u cïs d io n , lu ns R ïit^ lJ1
•tnerŸeïllëux,' & tappelfeit jra ? la nature. ÇC J4.no J S f ie
'•ipBferver', quJVle ^foffigms il y avoityplus ae dqax .cens ai^'çjü’e'hvruJLiu qi 1 coulLufièh
peèfs’lde T m îfo i t 'S ^ i'il’Iort,!aes flammés^ ayoït.changé de place',,puiique Aréod^^miha
SK ‘,càüfei'âe-£p changement, & qui OE ^ ^ ^ u i a ccnt^wÿtüns Aucd éijjj,sfnri|c
'que j ce' ruiffeau rie1 mérif oit-plus le, wm j& fontaine arletitc. I l aioufëîquella fontairiefoiSpi
i ^ ;Juga deyiafèmpert,
f^-'i'Jtjlcoïie‘ à Alpinis tantÜm fera cognita Jaxis» -,
E t tanquam rapido jlagrans à fulmine , dura ■' ,
Concretas glacie fupes £r cana pruinis | •
t's . Saxa petit, 'Supereji quoque nomen j & Hncùs olim L
1 Que fu it, Alpin«, Genu nuhe dicitur Ièex,
•Salvaing d'it dans la Préface, que'“de .fo'ft; ^ems les
pay fans montoient fur cette montagne macceffible? par u n fentier
é tro it qu’ils connoilfoient ; ce qiuifâit tomber to u t le merveilleux.
M. Làncelo.t dit qu A ymar de Rival , .Gohféïller a u .
parlement de Dauphiné, e ft’ Auteur d’une H illoire manuf-
critc de forf-pays1, où il affure que dès l’an i f â o on y^Srf-^
to it fouvent j hodic jrefüens eji in eum montera afeenfus : &
il foupgonne que les draps squ’on y voyoit du tems de Tils-
b > 4 ||, & qu’il fcmble vouloir attribuer a u x 'Fé es, n’étoient
autre ‘cliâfe que ceux des pay fans des environs , qui les y
p 'ortoien^oiiT feljouer ideTa crédulité de ces ‘homrhes qui
• jTe^croientjplus. fins & plus habiles que les a u tres, Sèc, |
[ i l Le nOrnf.^ : Èdritàinf fard^ù^^iËQ- fort peu convenable
, puifqu’il n’y a en ce lieu ni fo u rc e , ni fontaine.
M1 .fe .ipeut faire cependant qu’il, y ‘ eût autrefois de 1 eau ,
comme on le veira plus basjj^d’ailleu’rsMe témoignage jie s
Auteurs eft trop uniformél pour en douter. S, Àuguftin en
parl$ daqs!Îa luriè célèbre fon^'ne ^
dîEpire, .ToUs^c ^ ^ ^ mon^parlé ^éDuis', la :"fe'or^èeug
.àiime ëau qui^btule :Brefîdent
M ê ^ ^ ffieù awieë éommèl1 ’ l’eau Jde la
pfputmne. ârdieiite\ ne font regrets^ & de
l’ampur de la Nymphe Pyrocnène , qui s’étant laifîe féduire,
fe" càc'Ka- dans cette fo n ta in e à ^ a n t .leÿ.^animë^l^ricyneënif
^m o u r , 8cTe àu ?^ ^ ^ ^ ^ ja r le s larmlPeonfi^M^^pTy
Le-B^'t^^evenu. P(hy.fici'eh dahs’ fë' fe rappr^S
peii plusses loi^de la^iàtur^g^e dansÂl’^XplicatloM
des autres pvhénom:èâesï On“[i^ a it même*gré;dé ne p lÆ
donner- dans les^iliees uêèceu^^&'yeûleht^qu^tes'^onÉ ^ ^
éc les autres'Jièu^^ta.terre feüx^^
foiëntl dès f% t ^ ^ ^ ^ e vlfËnf^&!ffaoeÆftnacS^ës^
fui va^l,ùi ^'ipe^^^^dduk^que ïpar? de^maue^s^fuifi^'
' s’enflamment à. l'exté- '
trieürMe -• fa te^re» . G h o r i e r f l a n s , cette
.'foi'it^^ferj ,vpréténd qu’elle pied ^Ufife i^flatlternontagne
prefqu^to«^buKi^fi%Mte.ide neige ,|dui^ègafdè
le midi ; que le feu ne fort que d’une efpace, d’environ quatre
pieds en quarré,oûi':tpinbe d’en haut un petit ruiffeau-, d o n t:
on arrête les eaux par des gazons. On'les voit alors s’émou-
VoirSi bouillonner?' Si c’eft çhofe étrange. ditH’Hiftorien j*