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e n x |9 $ , en faveur de Cèfar B à fgia , fils du Pape Alexandre V I, & digne fih éfunte 1 pfefe J i ] .
t e Pape infticua à Valence, en feveur 'de :fon fils , une nouvelle CM®ê^fofcle^oetevder
S. Jean, qui étoit encore du tems de Choriër une dés dévotions de cette.ville. Elle étoif
•^ n îp ôfc^ ’dÆt,',)ide“H(A^’®ïcl;^éaffir4deS & . de douag> Q e ^ fh ^ A e s ^ â ^ i^ p |D u c de
Ifelêniiîîoi^èîïolë le chef. LeîlîutfHè cette inftitutionftroh été
Sc de s’approprier leurs biens à la longue. La principale règle de cette ioftitution fut/que
ies Gonfrères fe fuccéderoient les uns aux autres à défaut d'hoirs mâles de leur fang. Ainli
l’ambitidn hypocrite fît duri exercice de piété, un droit de patrimoine -rdâns,!ces, familles. La
fécondé éreélion eft celle qui Eït faite par Henri II en 15 4 S , en faveur de Diane de Poitiers
fa maîtrelfe; mais les Lettres ne firent enregiftréès au Parlement & à là Chambre -des
■ Comptes/qu’avec cette claufi , pour en. jo u irfa vie durant ; après fa mort, il fut réuni à
la Couronne. Louis X III fit revivre lé Duché Pairie-. én 16 4 1 , & le donna à Honoré de
Grimaldi, Prince de Monaco, pour le dédommager des Terres dont Ü joiiifibk auparavant
dans le Royaume de-Naples. Ce même Duché-Pairie fut déclaré femelle par Déclaration
donnée à S. Germain-en-Eaye le 36 Janvier 15 4 3 , regiftrée le 6 FévrierHm'à^fe'ïoiiîlS'!
liippblyte de'lGtphâldi, fille aînée d’Antollu ,Prihce di, Moll eo/&, iL RI l'Ê de.l’oïr 1 m (>
ayant éLo mariée H.n''ï7iy à Frariçois-LconôT Obyoh^üp Mutation, dusD'&thé^PIprîe'hii al
&é cédé,- êç ce Seignèur 4P~oblenh des Lettres-Patentes Arirfijo' .de -DôcLthbj.# ty ïjiÿ
enregiftrées le 3 Septembre 1 7 16 , par lèfquelles il lui a été permis d fe. 1 ire re'cer ttf.
Pair db France”ail ParlementdéPfcs,’m jte^tà jè rment IJriqL^ulJl'/ .-Tpr(Sr £
V a ievo , Vakntîj. - [ 3 ] , inciuino Ifefe iL ^ a L u n ie n s ^ -u p l^ ’ d j^ o m a u i i^ g ^
que les fins piétendent avoir donné kurmom lu »Bourg dcjga Ums j Il»*« utièT a, Sulonï
'tSjfefcgfrJiniéasfnr un. rocher* cS^foudingsà la nv&.gaucËMlt&mone.^àifèplMièue&Æiord-i
oueft de Dîe;mèufJielies înqrdjoueft de Y i\ îq^SuonJe1,hem.s; iud oiMv K n n™
vingt lmuLs' ftpS-fl de P a r ^ K ^ W a ^ p g ^ l.’ t. 44. y S. Itfgapwlf DiUiohnSte de
mais fuivant le Dictionnaire Ëncvclonédiauç. jloimn. i& Jd L ./a . .fo v
à “qui le Dau p h in , alors R o i fous le nom de Charles VU*,
avoit donné ordre de mettre Louis de Saint-Vallier en
polfeffiôn, en 'faveur duquel ;i’l avoit renoncé au teftament
de Louis I , pour; v lâ .îq f e e ’de quarante. mi%fétms. La
réfiftance du D u c de Savoie fut favorable au R o i, eh lui
donnant le lbifîr ‘de con’Iïd’é^er 'la> faute |ÿ ’di ?avoit faite en
renonçant à ’la fucceffion d e ‘ deux Cqmtés enclavés dans
le p ^ ip h in é . Louis de Saint-Vallïer, & l’Evêque de Va- ,
lence fon fre re , chaffép par le “D u c , fe d é term in è re n t!
un nouveau traité avec-le Ro i ; auquel ils cédèrent, comme
Dauphin, tous leurs ' droits fû t ces ‘Com'tés , en échange
Ü’autres terres 5ç pour l’aqüittëmënt des; foin mes prêtées ,
le Ro i leur engagea les diamants de la Couronne/'Leurs
fuccefleurs vouluremc'enMin 'revenir contre ce traité; mais
dans ces fortes de cas, 'ta réclamation ne 'pouvoit manquer
d’être inutile» •
■j*i] Le Ro i Louis X I I , héritier du Duché de Milan,
du chef de Valentine, fille du Due Galças V'ifçonti, fe
dilpofant à porter la gueire en Italie pour faire.valb ig fes',
d ro its , donna le Valenmnbp à |Géfar. ‘Borgia, .pour-àftar*
cher plus étroitement le 'P apë-fon pere aux intérêts ’de-la
.®rafiée, & l’érigea en Dagftg&a'fov ^ s ^ ^ 'cu rS ^ ffl^V d 'e d l^
à ce-don. Mais Jean de Poitiers, ‘Seigqeur «Je1 Saînt-Val-
ïie r | pere de la ’fameufe Diane de Va'lentinqi's, fit des pro-
iteftations fol'emfrélfes. ,p!oytJ’la confervati'on de fes droits.
Ç-glroît. accepté ThëXéâfteVd’À^mar fon :pérelj5 à lîénéfice'
d inventaire, ’& fe prétendant légitime jpT'op pie taire" du,
chef de fes ancêtres, comme leur, héritier fidéi-commif-
faire, il avoit intenté ’procès ^ ’our -obtenitle relâchement
des ‘Oomtes, dp '©içJÏs^ôç de Valentînois, contre le iPro-
■cureur du Roi-Dauphin au Parlement d e Grenoble, Aprèa
les’ premieres pourfuites , i l Çut;appointé 'e n d ro it, moyen
dJëloigner ■poutytoujours la.d'ëç^^ Diane de
Poitiers- en obtint la jouilTance fa vie duiant.^
: [2] Valence eft appellee dans fes . notices /fl^alentia Se^
'galaunorum, Hyitus Valmdnorum, Suivant Adrien de Va-i
D B ï 2 A Ê ' & \ A N t È . t ê f
■ très*
^lbyMni<iis ÿ i®n iî’î(Snî,fi.i.t-*vaiti.(jls^m aW w e s. Q a& A v ifè en deux p a r tie çe|le
qu’en nomme la Ville baflè, efl: arrôfée d’un grand nombre de fources. Ces fources font,
fuivant l’Atlas fiançois, ce qu’il y a de plu cur e îx d is ce te ville. « Les unes, dit-ii}
» qijon!l^tsmewzÿ#®wkl(bnt d’une telle anrificê^ qtfe|^ta||^pgut giarchpr(tOU)MJa-oltt:
■» dans les canaux, qui font d:es ouvrages dignes des foins & de. la magnificence de Jules
:»y«GéIàr-, dont on n’a pas encore trouvé ni le bout, ni la fource. Une autre qu’on appelle
» Cb/uaf/z ,. conlèrve les marques d’un ancien édifice qui fait voir par fes ruines que c’étoit
» autrefois un lieu, de confidération. Celle-ci baigne les prés de la ville, On. voit deux
» autresqâeti’tss fontaines c^j^^%Sy>iiverit dew^içA|M, qui fonspbi^^’pdl^ ^g laéê . ep. été j
a & •extrlrabment c h au d ^ le n ^ ^ ^ ^ h fe derni^- 4 ® ! ^&tBjiù 'h gu ;dtÊtj^i^fe.®u:té|^& njA
rien que de commun avec beaucoup d’autres fontaines, dont les impreffions font plus ou
moins vives, félon les faifons où l’on y plonge la main. La fontaine de Charan qui eft toujours
d’ufàgeà Valence, eft conduite pai 1 1 iquéduc qui a plufieurs Branchés pmù d_viiLf
l’eau, & qui eft creufé & bâti dans un rideau de montagnes de galets ou cailloux roulés [Ïïi|j
Ily à-au lèvahtsde Valence/Ùiun©-deijii-ltefe^^Ufi.^S)ti®ïne ^onérafe de #ÆO®FT&s>,.îioii.do»
boit lorlqu’on a befoin de fe purger. La fontaine Faventine coulant dans trn canal de vingt.,
pieds de profondeur, forme urié p’etite cafcade à peu de diftançe .du Rh lue. Les c > eaux
forment un cirque n turel m ont de la villf , ce qui en rend 1 Ipeét fort agré .LU*.
-ITÆette Ville efliune des plus^néiennes des“Saules, &ï;èlle fut élevée jlfoshjfa&elheure à la
dignité de Colonie Romaine, fiiivant Pline le Nacuralifte. ùpres l’inftitutioii des nouvelles
Provinces , elle demeura fous la première Viennoife ; & après la ruine dt b. mpiré Romain,
elle fot'ÿoumile aux Bourguignons, 'Sc fit||^t^'fdS£>tous'Æés^'R'oyàu^el’■"'de'-’Bôutgogrïà
ïois , ’ièîle a pris fcTri’ nom dé,"ia foïce'-&' du' câurage de 1
fès; anciens habitans, Valentid à vîHhhs’ ' & robore. Mais
M. “Biilfefiqui dériye,
‘fonifioin Vient' de 'ée • que la Ville baffe eft,' arrofée d’umj
. ^&nd nombre’-’-de fëurcëîr>Ba? : v a l, fource ; len, pleine j
‘ Vdllehty, habitation rempÛé -dë --fouT&esf
Ai^ ^W e^tn^itès tes fÿllîfe^ radicales onf plufieurs fens
oppofés, il propofe dans fes additions d’autres étymologies
;.m^même< nom j ^ / vfeoebdù^Üté-î' anc3 hâbitàtiôli^^a^
lence étant à l’embouchure ^'d’h^^petite -rivte^ïd^^le
Rhône." Ôiif-ya/, creux, c a ^ ^ ^ è # é rn e ; anty o^'enï^
rivière»'parce que eétte ville eft pres d^un trou.qui com-
méncaiwÿdaris l’Abfiaye de S, Pierre, tr^verfe aflez loin
fe 'R h l^ B v -A-
: J ’ajoute à cess 'obfervations, qu’il y a un tiès-grand
Vombre^dt" ‘■villes & de lieux d u n0î®q^ïfûZ<;ncc ; &
que tant dé >pôfîi.C)ns\ fi différentes, ne pourroient avoir
Jfe mgme n om, - s’il étoit figniûcatif; c’eft à-dire, s’il étoit
M|c par lès' ;Geltes ' oü\ id é al particulier .de îa- ville ide
Valence en Daupliiné. Denis d’Halicarnaffe écrit que Va-
lentia eft le vrai nom de la ville de R om e, & qu’il'fîgni-'
fie .force, courage ,'jfu |v l^® ’èXp^emou^^^mîuve\^^iSn'bt
gt€c'sÈ.oniç {Mobïify. iÈh
jpWerttia , ’
peuple courîgeux. que^l^^^P'.'
^[om^e^de^^bf^çéjîi, oui fe\t@uvéhfea:!î Valence ,if^orife ;
beaucoup la première Etÿm^lo'gie de M. BulletiC^Mf
fè'n^fh^deWêiâdme^^ilfé'^He ‘V"aîâicéven^jEfp'agne^ ‘ôù'"
1 oh compté* fohtaihêsroi^%Wcé's‘dîeatii ■ ÿiVe &c.
W s ' ' â r t i f i c i ë l s , f la ,io9Mhm!- dés ’ èüiia^
:fîe'pqu^m;'fe faiife dkiif!üp’'^Épj^ter£ein, ’Quels hommes^
..jQÙe les Romains ! Ceux
qiütés dans une, dêfoription biëmftitè* de^afFrâpce'^ fèfbièSiP;
portés' à croire ‘q ùe^e" pays’ a été ahcreàupMqfhabifë>,pmr
les Fées ou par des -GéniesMpu^ jîu m à ^ ^ I I ftiffiroit'de
citer les antiquités ipA u tiin ;, Bourbon-Lancy , 'L y o n ,
Vienrieiv, ,© |an g e , Nifmes, %^ms|.5’ 8dçi >& )‘dë' comparer
!no§WB!^^ m ^ ^ cEbfs-d1*oeuVre~j ^ p :çni.tééture & des Arts ,
av’^ l ^ ^ ^ u é t i o n s de même’gènre de- ces 'péügle^'étori- '
nants.^©mnous prendroit alo'Fs'pour ^ è s^ ^ ÿ rm id o n s &
des Pigmées, s'efforçant’d e ^ u tte r avec des Géants. Je rap -
pbrter^^q^as|l^^^mfuites|^<3niâxrf&;'‘dans'la^D«/c?/p'*
tioii fTopograpkique^desJ(Mmcs^g^ . ^ ^ i ^ être mife àdaitêfe
de tq^lP).OTr.age, à1*!