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<&ê les accommoder, & de les contraindre fa r c nlùres Eccléfiiftiques, 'i^termiP'O: leurs
djfti-rui . L’hiftoire dé ces tems ténébreux nefè qji’irn redit' conc miel d' s ^ 3mfol£3S,'p,d:’é'!'
& rendus, d’ek* pèiïîfesguerres e q ï& lp S fr ^ î^ â î® ^ 4leS“PféJSÉs-
'«ntr’èùx^£r3 r%cmr/ patêLgeri Iât-d^feuSlè fülsf f êupfésij' di.®3e? rfidüitc eîT
■efclavîgèl' “■;
L ’Ëtnf'feïeur Glfeâes TV s’étant aïfermi’fur le trôna Impèral par la rûme de les côncumlffî,
♦ dûs-'lës SriSftêyisfdïf Dandiné'& Ies’ PVélïis f^hatèrent d-reneïèr de cè'Prince, comme,
ayantlë^moimlësanciensiRoii’dëB®Tgcfpïejllf^OT®mâtion dfcü&L'^lyiîégt’s'? zfv'Kt. P ,
|É1 de K<ifB®o^l>émpâiiS^h1te e ® )® ®Sm fliiï^ rEvêquë.L’Em|îereur le cM
y lia re (Stiùiâbtk L’Emi>t.rJ~âins Us Royaume d^ Vunnc & d'ailes, SroT^Wi à l’F ïtque
de lMencê|dë'‘1%-reConnolfîe cbrumè’-tS^ïl faut avdtilr^uë'l-Empereur fut fflafoBeîf & quê
fon auto'fiîésnâjOTtæffi:TSUr'a 'cîillî? du Comté, dédoiurid K 1 JbilfLfl*-. Le Comte de’Savoie
Aïné-le-Véyd qui acdsftr'fe m- ] r *i '' " , i ’ i » i tllLur ufigd
■ pour l'aggrandiiTem'ent de fa 'Maifon & de fes Etats. Le Roi Charles-le-Sage nhéfita pas
lui-même à procurer le même titre au D uphin Cha Les fon fils ; dans un fécond voyagé
■ que l'Empereur fit en France en 13 7 8 , il ôta ce titre au Comte dé Valentinois pour le‘'duniu r
au Dauphin.- Les Ëapts'qui rélidoion? à Avign|di^lfifla^)i'i.nt1pa t. lÜnïSs’appciccro'r quils
avoient fait une faute contre la politique, en 1 vorifànt 1 cclilon du D upl iné alfl»TïUnac,
doiit l e ’roifinagts les emgêchéfoitïrotjjou’rs d'étendle lefu mibminiîtïcin.dans ces contrées. Le
Comte de Valentinois leur eût été un fblide r.emp ut du côté de la I rance ; & ils f liloient tous"
attribue aux u n s , ce qui eft aux autres s ce n’eft que dans^
un e Hiftoife' particulière de ValeQce qu’où pourroiiTqgâ*
mêler ces''embarras. "
; Les guerres conrinueUes. J ^ ^ b ^ ^ a v e c le s-E v J ^ u ^ f;
détefrnimeren'É’ lé' Pàp ê ^S reg q ir^X à unir en 1274. VEvêché
de* ^ /^^ av e cioefifr de • Valcnçç^ p o jlr me ttre' ce&açj|x?_
E^lifes en état d e , mieux défendre leur .prétendue fouve?
raineté contre les ëntreprifes des ComtesT& des Seigneurs.
Amédée de RouJJillon , .Evêque de3 Yiiléh’cè!^ ^ i ' 'ay ^ ïf '
^ ^ d e . o ^ T t c i z t s ^guerriers,,-'
fi commun's_ dans ces fîècles pl’ig n ^ r^ o ^ ^ U Î ’ fë battoient
à outrance po u r l’ufurpatioh des droits Régaliens a 8c qui
fe; ferVoient-alternativement: dès 'a ln ^ ^ pW ^ s ; anathèmes
fi&ÿajiMêur degré de forée ou dé fôiblefle^ C elui-ci s’é tan t
émpaté dê^lMvillëfu^ 'Creft^Jla^nf^ f^nfief, & y établit,
un Chapitre à qui il en confit-'ilaïgSrde, &c. Voyez les
' pièces citées à ce f u je tp a r M. Üe 'Valbonnois s à l’art,
Î28'2. On peut îvfoit^’élo'ge de cet Evêque-fordat', dans
C h o rie r, tom. 2 , p, iy p . Ses exploits ïqmf pluéô-é ceux
d ’un Matamore que ’d’un P a f te u r 'd è î’Eglîfe j le_ récit 'd u
liège >'de ^Kpfflmis^pâr c é t Evêque ; jiairSît^âVdir' affez ' de
rapport' "aux aétes du Earo’n des Ad re ts; il fai foi t précipiter
les habitans du haut dés^qürs^v,Comme i | léSavoît
excommuniée „ Chorier dit à ce fujet « que c*eft partager
* la honte 8c le crime de 1 e^cdmttttfmcStron', ' que d’ayoir
^ ^ p ^ u s '' de pitié ' de -’ceux qu’elle Enveloppe ; qûe des
' *> Mahométans n’en ont jamais des Chrétiens, &c. ».
[1] La vie jdfS;C'deiM6l3' 'Cornes: rie. V’aUntinois nt
lailféiîpàs^dë- contenir des faits: intérelfans relatifs- à ' J’HijP
3t0;Êrf de p ra i§ g g |principalement f o f a i t pri-»
fonnier avee fon ^ d it le '(Smy. dans u n e
bataille contre les Anglois en 1 3 ^ 4 , & mort pemde teân»
‘ après de fe^ l ^ ^ ^ ^ S tS ^ p c g n a j frere Aymar, Seigneur
de , fut un d e s'p lu s bra-ves depfprC^tems. I l fut
Gouvernéurv<-deS D o u ay , &. fa valeur ; le Rendit 'célèbre'
aû fiege d e ' Touï-nay par ' 'Edouard Roi d Angleterre.
^ ^® f ils L oh/j I I recueillit «la lüccéffion d’A-ymar-le-Gros^
& fut le dernier C o p fe rd é Valentinois, L e tr6ifiéixîevfreré
'de Louis I fut CAar/ej </e Poiriem. Seigneur de Saint-;
■Vallier, tige d e la Maifon de ce nom. I l avoit époufé,
Simonnete de Méry. I l pofledoiit,'fii Terre de,
■ en jranc-albeui4, c’efl:-à-dirëf qu;ilCy é toit feul Souverain
1 indépendant. Mais dans ce tems les Rois d é France ache?
raientjdes, fu je ts^ p rb e d’argent ou par (Sl'liahee y ië ifq u ’ils ^
ne^pdnvotènt se n -ftiy e ^ a 'rlii, force* des'ï&mes._ Le Ro i
ren te , à prendre fur la recette généxale -d(u 'D auphiné qpsî
. venoit d’être v e h d u ji la F ra n c e , à çgimfiibifdu’/l fe ren-;
droit fon V/affai ; & en ctfnféquencele Seigneur de Sainte
Vailier fe déclara homme-lige d u R o i, & lui ^ prêta, le fer*
ment de fidélité. On fe n t\ que l’appanage de ces cadets
de la Maifonv de Po itie rs, fe tjfduvapt -ençlavé. par la
ceffion d u © |uphiïié r;7ils ne pouvoiént (efpércr de confer-i
ver long-tem? üne indépendancè qu’ils aimèrent mieux
Vendre, que de' fe la voir arracher.
D £ L t Ak, Jgk,
leurs effmts M | o u t en acqnem y ,
ditleGios, q '^ n t avoit feit ^ ' ! tE Rament ; .par.lqqu^q'!gÆiiidiCe
fes hérlSers
^ ,u lr 4 i X J fl f > 1 c \ l l î n -
;ma|go6ï iilu or/rticTrCr h çSÜ H 'E
,J’’ l,ri •’ H“-'' 'llil’i tr ne- l'S.-î
v% e dt»
1 3$ Â. 4 J ü
11 ^ |H t^ 4 li k Y » r ii & de d j
% g y r'.iSj^?qïjito> R m r ^ tV ^ i j .w t q iK s p lÿ i^ c- -d.. r r ivi. ^
principalement 1 Evêque de Valence. Le Com e s’obligeoit encom de fec Dtirir le P p_ de
A’armes^^pli^trè1 cen.t, |énVÎ,(jd..pnd mutfts If 1 j-s qüdVn ÿn n l iork
fe|u rH é^ K d ■ »A u l l k i i ) ,l7 rK \ 1 m 11 ce
fan? manteau, noux, fe mains joint \ entre c IL
dit Pape,, à qui il baifa premièrement les pieds, & après, ,1a main & la .boùcHe..
E, Le Comte Aymar étant moit en 13 7 3 , quelque tems après ce traité li avantageux à l’Ègjlè.,
L Paj e quin ofa faire \ il Ir fon teft ment, idj jgc 11 fucceffion [2 ] à Zom JP tlJ
à change ,dè l’hommage à fEglife, & de qjipl|ues rerrè q fil céda ru P p-
J ° r s J i ; ' r u .n JL>rUi‘' t A l ' r J 'u ^ îa 'é d j u ^ r L ^ û i q i j t r i ' / l i g u i - .
.verner.entièrement par GuiManme & Jean Rabot, dont le premier étoit fon Secrétaire, $
lÆ o n d ^ fo îp ^ c u r iu r îlTTl 11 1, ’
f° “H ^ v , y ^ j4v 1 n ,up ,c ^
f lw r iM f*n , ur D^U^ L ^
fois en France en 1378. Le Roi força le Comte à s’accommoder. Il établit une f brique
dë Monnoie à Creft; #iïêsT avoir, lèheté les droits de l’Evêqùc d \ d.nlVft-r J - f *
- r'. ! n, 11 ■ S
tavtfiï des enfens, H avoit vendu & engagé la ,plupart de fes Terres pour fatisfaire à fes
[1] Le Pape Urb iV q t t èntamé celte ïé jo d ia iir a
avec a u / ; - n i i , C f l p d i Valentmois; mais là mort
l’avoit.'interrompue. G rig o ir| ^ | i j i ;ar-QrtJfuc%âj: à Ur-
i» in . PA t'ee tte alfiire fort à coeur. Ses prédécèlTeurs,
maîtres d'A vignon & d u Comté Venaiffin, dont laquifi-
tiori navôic pas etc fûfl;- ônéteiife à l’Eg liîe , comme on
Ie verra .dans la defeription de ces pays^ avoient agrandi
leur domaine de p'Mlïeuï's T e rre s , Villes & iBoùrgs en
Dauphmé &.en Provence L a créance qü’ils avoient per
luadeè aux peuplés. St.enfuite to u rn éo e n maxime, que
la .propriété de tous les biens des Eglifes p ^ n ^ ^ ^ e s
jfcoit dans leurs mains,-,1 St qti'ainl^ ils. en pouvoiént faire
Ses échanges à leur convenance, ifâçilïtoit mervéillïù®:'
ment ce deffein C eft par ce moyen q ù îls acquirent' la;
fouverainetéifur le Fief de Montclimart .& fon Mandement
qui étoit à leur bienféance. C e 'F ie f e'toit ' M |
x 1u gin*- >%( ocs b
J B “ “~ “l ' y - convenance, afinlgu’ils cônfent ITeot.q i
SÜ B ie.u rî Fierret
VI c ^ - _ g f \ i (ic l ' . u . t A I J -L ]J. 11 ^ i cl r» \* ^ e- de
tous les Benéfi c , ' 'jV * X T it! .d s B-
9 K « (
ên 1 nnt voir la f o rB S ^ R » f ,ites c a is Chorier , 10In. u
[n] L e Ce ce de vr e u nois av o if è é îibjlitué p r
A ym a rlV , p e d e l iu is l,.i Lésa , J c eft ce gui
empêcha d’un côté le Pape de,.;.fe'mettre en poffeflion, en-
T H du tnftament d’^nMc.#", & .de l’autre la France,
* s'o p f o'fer au traité ayec le S. Siège. On favoit bien