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«de ls «jem'e'Jfcou?eur ''fqiS&l’eMBfeu ten cMrbit fiit Jttiflbflftre de kftgokfeS’&imtjtfe’. frtetft
Mnine di, paicti ^oS^efi» a-tichdes cL'-frivfft'stsji&i *S Uxtruirtte des teuills^»
^Hel(juefoi'sdtant^fe'lte^dfen*brOTi[^'st»ie9®t^S?SfifetijM®l'32B,?fe ttardiflaftt, ‘dfl'e>dewtont Jblan.chfe
i&.friable.' i e tfelcJ5l®^Uifi^6rtKhuihtdt#5la^iS*"diQ)atota!l#eei-iydfl.'que*lo]Sfqu^lle eft
<^ebe-, (|UioB>raJ.pefic^di&Sg6er'fleMi^pgi.x-r6Tm^.,E>ai3fi<tf0intpfgiruEr dtatj.tJllc etVaJla^eiileuTf
<fc-lil'*eftiaEf& -de .s’-y mdpiefidre.* CSeft dans la ferEdffl&^de.tef'moonvd'iiiefiifc^tt’ofl la ramafffe
want -'tip slewer rah^blelt* ij)lut$i: -pa* '^ltSSfttd^fi&p>®*ff ;<le'- e6HimerGe - &4-ii6ge de 'fe
Medecine. Elle n’eft pas aflez abondante pour etre employee -& tranlportee. On n’en trouve
que fur quelques arbres de cette elpece; encore n’y a-t-il que les trois ou quatre branches
des plastfsiffesl^ui dbient garides l£^?, ®3#^ordi(iireM«it s&r iseux epai 4bnP(@fe& ail
Lord dc quelques prairies, ou dans nn fol plus uni quon en voit da vantage. Le veritable
terns pour la reG iie rM irj» e ftle |te fe c h a re fle ordinaire danstcettetfaifon, >la fait parolfr®
attachee aux branches, comme des morceaux de fucre de la groffeur de petits pots. On n’en
a p p ^ # t ipqirit au,printerns &.en automne 5 & iriifenfei dans les '&& ,pkmeuxJ®n aimi«eit
pasta«nSiaS*etrafeeyq'tioiqaS 'd e’huit jours de fkite :diun- items )beaul'&
ferein. La fecherefle caulee par one bife de plufieurs jours, parolt e tre le terns 1 e plus favorable
pour la production de la Manne.
’■ L’opinion commune des habitans du Pays eft, que cette Manne vient de la rofee;& pour
la foutenir, ils pretendent que cette Manne'•tanfb<e*lM*irqtmtaent fur les apses’., life ‘th&me
lur les Meas-.- ©ri -eroit cependafft^^we®^urec, S’apres les pbfervatMns les plus' readies ;
quelle tranlpire du Meleze comme celle qui decoule des feuilles d’une elpece de Frene en
Sicile & en Cafebrei (QaBsleSVaariees ies plus Sbondantes Sn' Marine j .'stp^rrw' sainement
cherche fur les Pins qui viennent avec les Melezes dans les forets, lur les plantes vorfines &
■partiji ssSe j'fes(i®j|ftes'^:es plantes & le fol en
[1] Cette süértîon eft fo rt douteufe. En eiFet, on ta
"voit pas pourquoi les tjranches inférieures feules donnent'
de la 'Mannes la liqueur'qui.-trànfpire des feuilles., 5c à
laquelle la Manne ^ ; â k e y .doit; egaîë#èM: tran ^ ire r des
fçuilles des .branches fupérieures. M, Guettard avoitobfervé
dès j ’dans font premier Mémoire, fur les glandes des
filantes £ Métn. de f Acad. ann. l ’j f â que -\es_ feuilles;, de'
Mélèze avdiehi^lufi£urs rangs de glandes^miliaires-fur 1 une
& l’autre de leurs furfaces; qu’il ftu ntoit.def ces glandes
itme matière blanche, qui- lui paraît-.être celle à laquelle
là manhe'>éft ,due. Si cela eft,- toutes les feuilles de Mé-
l ë z e '^ ^ t s d e ’cettè^anadèfeÿioglne -voit pasûpourquoi; on
-ne trouveroit des 'grains de -manne que fur les feuilles des
branches inférieures ; . à moins vqpdfëèla ne- dépendît ; de
ï’aéèion du foleil. I l pourroit fe faire que'les branches in -
férièures- des Mélèzes fe trouvant abritées par les fupérieu-
- Tes, ‘leurs •fëü i^ s ife-fuflefit pas aûîlî' fexipofées aux rayons
d u foleil'; & que conféquemmeiit l’ëVàporation de la manière
;de 'là'f mann'e fe fît trop'promptement fur les branches
Mujfêïieufçs ,< 8c-n’eût pas-ainfî-le-tems de fe ramalfeif en'
•grains; tandis que l’évaporation lente de la liqueuf des
feuilles des brànehes înféjfemres;, le permet & le facilite*
'-(ph peut encore ajouter que peut-être on n’a pas pris la
peine-dé monter fur les Mélèzes p our y , çhérçher de la
mMne d ansjes branches fupérieures.
[a] M. Gupttard préten d qu^on peut trqiiver.de la Manne
.fur ie s bleds & furjbien d’auixes p ià ti|e |\,8 c que les gens
4e la campagne ne fe trompent qu’en ce .qu’ils croient
quie cette Manne tonïhe , tdd.. ?Êifelyi,jS£ vient de la rofëe»
f l prétend, qu’il fe - fait une fécrétion abondante fur -les
b leds, fur-r tout; Jprfbu’ilS; -font..jeunes., d’une liqueur
claire T,&^l^pjde' \ 1 cqmme peut; être: ëe#e:f ;d^s Méièzes,;
non-feulement fur. les feuilles., & principalement' à le tic ;'
p o in te , mais fu t balles de læ Mfepif É©S|<r v oir; c ette ,1
liq u eu r, il faut la. chercher peu après ..le lever d u fo<<
le il, parcp ‘quelle,s'évapore facilement. Les feuilles nou-*
velles de quantité <i*arbres & de plantes , laifÇent voit!
une m’atière grenue qu’-on- pourroit regarder comme de
la manne : elle eft due; à une. liqueur^';gm;^fort des glan-!
des des feuilles, & qui y dépofe ces: petits grains cri
aféVapofant, ■
^ i»m ffirte » ïïa iia g a a a tM w ifiir)iirirM ïirlMffriiiiiim fitiiiiiïi> H i«H i^
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lesibferibhes
.fjiifeîfiïtoît! ‘dé'bfanche enfeæiâËe',
à s-l-ii-. \-h lCI- i ?\ÿl6Ji.'llS
for t e îW-fees, ^1 Ko.
\»âpears ;^d’abôrd tenflaôifens : maisi
-ees gsaifts ét& âttptae : ean-fiftanceifetOonrie -odenr « ^%5ri3® É 6ièÆ^t®É,e m.
îiqae-ùr.Êidrée
eflë parcÔt'aK'^d^lteaB'efltip feÊ&fli^W^itivè'qsiè
eft'boiupouj) 'pim dona.v-& Fi.-cfl [fl'Tfc cw^o C n v Jv. s ^ j i ' ^ b o ii tu 1 c^v m
îétas, & pfetêt
iWMl^Bitekflsfleeflfcfe^ieri ®1£ cep-elicilraj
quei'ceae M-aiwiei. fê, (dïjfiâln oit
a I®'-‘^®w*raze!fcfti-iflïertatr6^cSâltïilf6hJâur â|ü$i là
I^fenne. rift on tërm'Big&ié.xiqtte,
& réfîtfêuxn^^fflroP^^rtÎF'Ly, blLndlfkr^lis les -uns do. lûtr^s.' brtl'n cJâiQt dinjoCiLi ) în^t
bien des -C ips 'te .lu ri. s d^sBtîj ex ft ‘T inT u f/^ J eil ,
des dbtd^,U)ài<iyMii9tâlsb fortes dèVÆéïébSatblhfeijbjQt dè■^graftft m
mot Tient de foït iom. ïïkfr&atiiko's. én Ifôfec <prqpté'ment p oi&'«£§sl}p y 8c là
nom On a -âê'rflorinë ftffV2nti.ï.^fîièry.j, au Titékanhi l’un^-de^ afbrex^ô^^giyn.Jo - . tétér
tenthinajqiatÈb.-qjlièJesfrtiks.lS^elÊ'Bmïa rmmiDlent^oeuxau çiêmC
üailbn; le .notti- de. Térébenthine s’eft éteîidü. à toîïs les lues réfîneox dautE^taifies^fort dlÿ
féïeïïStdit.Tiêrébintlie i qui-eftfpontanédans te»iles*;dg l'ÀIqlflpelÆM^IêpSîîbMhcê’.exté-
<i^ui. dans les-fucs-féCin-UX d o iy l e li d Hue îtc , 1 ul qu’t n dtftingic ui q . 1 \ 1
de ^^eKînli'nCS'.-^ï Ctllo*ïlJ'Jt5£î?-*iqiron tuw p.r m&ilîojj du tel.jftiiPw*; a . Û.U» dj«i
'* J ^ ] ^ ^ m iH d i f ',cibjèéter qiîë la ' sève ' du Mélès(e n’a pas un
g o û t fucré'-tel que la- -■ mais il peut bien fé faire
qù’èÛe ne .-parvienne à fà pa'rfeite maturité qu’en féchant ;
l’eau qmi^tfentf es fels' è& .diuôliluôri'i'iles réunit e n 's’évap
o ran t, ils peuvent alors agir avec plus de force. Gèttë
même sève njà 'p a à npn plus le goût de la poix-réfine ,
qu e lle p roduit àüifi bien que la man n e.il eft çertain>qù’or^
n’a pas faitiaffez d’ëxpériences fur sève d e ia . plûpart .’ dés
arbres j ni {ùr la-liaturé 8c les propriétés- des différent Tels
qu’on', en1'-pourroit tirer par- la ' coficentfatioh & l’évapo-
ration.
’ Au; furplusyie fo n t cès grains planes^ fans; confiîtance,
fans odèu*& fans goût , qué l’on; p f ^ d 8m à l-à^qppà;pq,ur
la Manne de ÈVià/zfc'/î ‘ 'dans ^Encyclopédie, & dans tous
jfes Bûtaniftes compilateups^dè collerions. On y HÈ « que
pl.us ü y a de réfine, plus il y a de manne, & quelle eft
plus abondante fur fes arbres jeunes- &- ŸigbÜ^epx;*. Qu’elle
fe recueille en Mai & en Juin ; que les- jeunes Mélèzes en
$ j i t cous blancsj avant que d c tre frappés des• rayons--du
fo leil, qui difiipe bientôt ces pilulles'natürçlles ,2c piiegd*
rives'; que e’eft4 à là vraie mannev.de. Bjp q çp j^q ü h jé ^Ia
plus- commune -& Ta m b in ^ iè ftin ^ jtfq ù ’on -ne l’emploi®
qu’à défaut de celle de S y n e * ^ a ^ ^ l fm f e ^ î a b ^ è <&^ï
G’elt ainfii qi4on fraite .^Qiltqiije Natürfelle dans fa p lu p a rt
des livret; de. Botanique qui ne fortent pas de la main des
Maîtres de l’Art».,
^XGhorier;, fi mauvais - Naturalifte .'djai-Heufs y âvoit dèè^
idées;, bien plus juftes;, que la plûpart des modernes, fufc.
la forjmation de la Manne II drt.(j.pa^|j,é ,).>',t qnela MannW
» ne fe forme fur les JVÎélèzes/que le mdiS: d’A q û tsfp rè s.
» quë;;lè;db‘leU; a entiéremenï^ehafTé l’hiver (|e?^GeS. lîeu^
i* où il dure d’ordinaire jufqu’à la fin de Ju in : encore
' » faut il que l été.fôitvfort f e ^ d h 'l^M e® L .tb m b ,e de la
s*, ro fée fur les1 Mélèzes, il
j> le u rs , on n’en voit jamais que fur les branches les plus
expofi$es^ ^ ^ M a l^ âK|t(m^lMë'rçe. eft la plûs-vtendre?,
»i & la .plus déliée ; & ' celles qui .en onégétfeleï^p!Jji^ char- ,
a» géës meurent d’abord , - o u certes languiflènt long- teins,