it© ' D E S C R 1 P T 1 O N ■
Æècà'ei Le Diocèfe 'de Belley s'étend fer dix-neuf Paioiflés çtï Dauplùné, & celûi à»
Yaifon fer feize, &c.
•§. 1.1, . Ordre Judiciaire en Dauphiné.
Il feroit, âifidle d’avoir une idée jù leü e F O r d R e jumgrAiRE d’une Province, ‘fins
quelques connoiflànces préliminaires de fon ancien droit, pour voir par quels , degrés Ta
Juftice eft parvenue â'fbn éfet jüStyiel ; ceft même un cks prinuçaiix-avantages delà Dc£*
gnp&giLdgs 'Pfflvincès>;feite.' d’apr§s ?ces ’pjjppiSaL^ffirce que FHiftôiiê qm eft à”TI tete
de chaque Province, éclaircit fesjàits reküfs~aü'dtoit'd’après lequel ejjf effrégie.
IfèiDauphiné eft une de ces 'Provinces'auxquelles on donne le nom de FryVVt.Djo t
’écritt parce que l’on < rend la juftice conformément aux Loix Kdfhaines j au lieu que
dans .lès Puy i Coutumier s, on juge les procès fyivant li Courume de^cl a que ISbvinçej
Avant ïirruption des Barbares, on ne çQnnqiiToin daps les Gaules 'que les Lofe Romaines,
'Jd^slà Dro t Prtâife
& 1 es oùv'ragesdes pluslumcux Tmirçmîfe^^.itelsquéG.u.J^j Ptpihicir, Paul^tïlp&n, &c.
(Vqyej k Jurifprudence ant -Juj nienne de SiultH^g ), jLcst Bourguignons reçus feulai ait
à titred’Hôtes. & de .Confédérés dans ces ^Provinces, ne purent en cfeapga--fes,.Luni : &
lorfqu’après l’extinélion de l’Empire, ils. joîtejait des iéndcT^hs^cl’uli^nçuvcau
don4 ^ ^ tt® S fit la Capitale^ ils. n’avoiciÿ plus dTnttret.àlevure. Aidcorn 1feyguaîluîr ;
do fe concilier l’clprit de leuis nouveaux lujtts . deterrnna fesi piemiers Udjs Bourgut-
gnons à conferyer'léurs lois & nfâucs% onTy^iCTSst
lcènës tragiques pafièes' à Vienne, Gondebaut reconnu kulrtllo?ile KourgogncÀ^publu le
Code desJigw'glÿgppnSjJes anciens fejetsvers;Fani£(ÿE 1 décLire expie(lement
que les Romains (ceft-à-dire lei^adois^oniânûeropt detre^gispar lesiLoixîlo^^^p
'& il, promet d’en faire inceflâmment k .çoJl.eéUpnj^pour iqflples Juges ne puilTent s’exeufer
fur (l’ignorance de ces Loix. Il eft flcbeux que nous n’ayons pas cüne 'j rpoiition des Lois
M. l’Abhé'Expilly s’eft contenté de donner- à. l’article
d u Gouvernement Eccléfiaftiquë, , un * Dénombrement', du
Clergé de Dauphiné & de fes niéiçfès „ dont, voici le récapitulé;
Sept Cathédrales ,& dix Collégiales.
Mille deux cens £x Cures y & mille trois cens Vicaires.
Mille cinq cens Eccléfiaftiques fansBénéfices.
* Onze Abbayes d’Hommes de différens Ordres,
Dix Abbayes de Filles.
' Quatre-vingt Prieurés d’Hommes Ci cinq Prieurés de
îïlleis^?"-
Sept Conunanderïes -de Malthe.
H u it Séminaires.
Soixante-quinze Monàftères d’Hommes, & autres Mai«
fons Religieufes.
Quarante-un Monaftéres de Filles de différens Ordres#
. Quatre grands Collèges rentés y douze Hôpitaux Généraux,
& dix Maladreries.
vt Suivant; ce dénombrement ,. le 0 e^é^éculier eft com-*
pofé de vingt-fept. mille quarante-quatre Eceléfîafiiqfies â
) o u j|f ||. i,i4ÿ,éôG»- 'dé rente, ^ ..
Le Clergé ' Régulier comprenant deux cens foixante*
trois Maifons, eft compofé de fix mille deux cens, cinquànte-
neuf perfonnes, y compris quinze ceriSvEccléfiaftiques lahs
Bénéfices, & .jouit-de ;2,223 $o o livres'de rente. A là fin
d u tome V ;, il y a un état fort éurieiçc fur le même,
fujet. -
[ i ] . J ’ai-donné i’hiftoire & le précis de ce'; 3Çodè dans
le premier tome de la%0^ripcion: de la. France^ in-fol. p.
x 6 y 2c fuiv. B faut y joindre la leâure .du texte expliqué
par; Çh^orier, dans le huitième livre de fon. Kijiolrc dit
Dauphiné, .
D E L A E R A N C Ë. t i t
favsat
d e j I \ o û f e 1f o n t ’ î .
La célèbre Coileâion de &®inien qui a apporté tant de changemens dans
Romain,
ide. J il s, pour ai p" t vr L's dépoüjîlé®
? 'ét0Iem pas affez'mauvais Politiques pour admettre dans leurs Etats k Légifladon des Em-
pereurs. de Conftan in( pfe. Ceft par cette raifon que dans les p/as ««aens * c;otc s du |
^ I P P P 1; j^'nH^fe^-mynitni’ que du Ilip ii'P f ‘ >r tk T 'a d fe
™als les pai de<Ses d'e luftinien ayant été retrouvées en Italie vers le âîjfiltii-iiàfeièi^fctoiîS
p)t JH p fd iu rtn-JOfm Ro niiWpoi'V^qjo’r^d^ifL'di. ruftfer-d^
J^ülcs q è byrl'm,, iuiiu fenW^lkmai-- ddp 1« ctvoïc une ncuvMlc jMpfud*ncÿv
Jean I^tfdî», nîtl^r. i'i ‘
SomâTÎTS
nnk IWMRoniiifi- é/old‘ilM g
^feèbre Par J defl^aupbin TTumbert JÎ'aûgtnaifa lèl^ivîÏÏVJsVfwe
f e fnt 'Ia^êmi%U#/tetifeat
& i & A a ^ i 6 e ^ à
poeder les ( ^ SüWefam." C_a;c' é ^ ï e ^ ï ’on uîlàgïîii»
M , 9 b | ^ ' n0n’ t 0|W»» W Ë Ê Ê Ê » Jl& kWcjVle Ijq'i? & 'T j'iy à o < a î '‘
" r a ^ ^ ^ S P il^ ïà n o b f ê ^ ù , diloiftîf, (qu’elle fut JeSSfefafe^r
mentJ'cTOne'dle 1 uoit c'é p,r ^ifeTCljÆuul’. ' J X
l’uni^.à ^^®ÿeY'alence, par Lettres-Patentes . IDâJfv’ÎHÎ
loiîg’ t'e?w
%Jè?. t e Juflîon & qn Arrêt du ©ehfeil. L üii|feï^'éj^^alence étôi^MpW)ifa
dis Médecmc-iOn jconfptc’^ l l ^ ^ ^ i à
. :Ôü pëùt àiiffi recourir à ' ce qur a été’ idît Fur: les
I? formation &;les variations?,'du Droit’ 'civilS
; ^ çmi,t^îie^ dansda Defcripùon Hiflorique de Pari#, dont''
le.premier volume in-8°, dédié'au7
imprimé à Paris en 177p. Au furplus , ce dernier ouvrage
ImwejL continué par un.Compilate.ur qui,en a défiguré le
titre Sc le pl&^ fërâ refondu Entièrement pour faire partie
de l^jQliyfliption de la France. ■
[ î l < ^ Teftament d’Abbon, tige des premiers Comtes
de Sqfcç, rapporté par Ghqrigr'^ daté de l?8na^.;du règne
de Charlemagne, rvëft point,revêtu des folemnités requifes
par la 'loi'de Juftinien-, il p parle Ifroït\Jfyéioricn,
des CoÆci'/Wj .'de la Falcidie j &ç. LeiRoi Louis, fils, de
Bofon, confirmant l’es privilèges de fEglife .de Grenqb'lé '
en 85)4., ordonne que les infraâèurs feront pums eanfor*
mément à B m 3 de Thé_odofe9 d’une amende de trente Iivv
d?qr. . Il eû auffi fait mqntiori'de la Loi-Romaine dans une
donation de l’an 1034., faite par Çonon^âu^Monâftère de
S* Laurent de Grenoble, &c. de forte qtôl n’y a pas moyen
encore .dafis doutés cés Provinces
q u é lq u y id é e /d u im o i^ É o ^ fe ^ è l^ a ÿ h V ^ ^
' dence Romaine _> & que celle de. Juftinieh qui n y avoir
- Pis. ^ é reçue' ,■ n y ^ ® ^ é l ^ ^ ^ m S 5 u e W .
-Bourguignons eurent? été eûtiér^
ment *%qg4ç$ fous, le règne (de ^^%e^ého.nnaire, les"?
Bquygs & ;içs^^Jes^çpnfidéi^bles ^firent peu-rà-peu desf
fies Réglemen^p|rtieuliers| ®ilfc^^^ a’u^i
des 'Fr]iaM'-qu^uxfe',dî|pofifions. des. loix? Romaines1
.ii^^étoientralors^prefque totalement -.ignorées,. Alorsrlat*
plûpart des peines étoient .péqïïn|aiÉ'és^ p^contratres%àu^;
honnfts. ^lïfijirsîfeàu Ueu.qu^dansjlà JutifprudehcWRo-
oiaihe ÿ:‘lffio.npêteté ^ Pu^ q if® ;^ p ^ ^ |^ r s ^ t é ;ig principal»
°S IIÉ Mm g jÛ z teu ts . P m ^ ^ ^ |à ,p 'è in ’q dé l’adultère
étoit une amende de ^mgKcinq' florins j
& de dix pour les pauvres foue%ànÆh^Sf^ï ôôû,^
pable. Lef dénonciateur. avoit .de' ^ ^ p ’oub,. récompenfe,
& reftoit; ainfî le maître du champ du i^»j5â£%fuiva^V.
l’expreffiqn>,dè •' r*Hiftoriln^fe^^|éngblè;i ce crime -n’^toit