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%■ moins 3e laiffer lés- terres incultes. les :.terrèIrts.;,yol&ns de
«es rivières■ errantes qui font eH.-Bonvvaleur.j.& G||iie .la-culture ateroibbientôt rendu les plus
' Il enÿ|tïde>nïèmeMe^'<^a^^flWç/iîga-*'-Noiis avwis robfervé.'dans les Suppléraens »de
i^ijgyçfepdd%fa\}'TOs6}fô/2«^*-'^'«E<,i3/«^ qii-’ll n y a ,'guèr.es : de- paysien Fran’<És$S3i^<lsbid.
Haut-Dauphiné > pflj^etq?a^.eiîîxénlpliïi^^||î^ijâat^ :nà@j*6a#^s
«hargdes de tp§:jgç^iu£ksl-ai%néeà. . castre/Ihfqu elles. les,-nuages viennent, fe^jampre., •&t,oà
sfcptjàiitiitjaois't «ependant il n’y: .a point d’endroit
«sfr l'on arrofe les terres avec plus ëe donc on tire pwieôofiqwttT^wwH^P8*^ :
îîôys.àv.aps ^eptWl^dai^jeet-article le« exemples, tant anciens qusnnaodemes1;tp;aürfey
détnSn*>eï PW' le* Jta^»nem§ns>fqwiplB^won:!'ite sSïtesi^ides
prés,. ffiffiribuéeiavec^teUïgejÿçe/j comme IspratiquentUes^SüiJïesr'&fles.Dauphinois,??deux
peuples-v'oilÿi« qitfîÿcçii^e. pair pou* le bon fens & l’amour du travail,■efu®xçk p'aur fais»
•change* de fa'ee'à l’Agriculture Fringpif&i'<,& pour la forcer de rapperaer quaTsake-à-xinquano*
pour 'ùn',' au-liotf'deiitîttièW’ quatrh qii’élle donnai le
•défier les plds hs&îjes- de >fii&s,démerit;i{ fijr eecta'4 ndnn&' di%roportîoft', 'dontihousvayon*
Encore donné dos**pîe*tïvés- dans le 'VrÂtté des- Grains & d&S'^&ubfâfiQfl&S'ÿ & dans* plufieurt
■autres1 ouvrons y^tous th&és par l’amour idu bien-ipfobliç. L<î_ CweC d’AuËefagm dans l e
Ghamplàur , 'coriftrUitpar des particmUersuniqùernetit dans- la vue d’arroferleurs terres .&lSurs
aux fatigues , qui fait vaincie les obftacles les plus^grands ,
affronter les dangers, & jfurpaner » ce femble, les facultés ;
de gens qui mont prefque'- d’autr-es reffources- que1 belles'
que.. ileJpjjt*: ^^Mi-^ouvièr^n
roidir contre les difficultés que la nature & les hommes
■oppofent à 'm^BdnKèurV L à on verroit des«l^BoutfefàrSîl
habiles non feulement à rendre fertiles les ^plaines & les
Vallées ', ■ qui communément font- d’une culture aifée te
fae ile , .mais" encore des pentes de montagnes-roidés-’ &
efearpées; là on verroit des honjmes qùi nq eénrfoiflenfe
des loix; de l’hydraulique que celles que la nature 'd'on-
é e en nèîEfènrfequt' homm^e^'SFirqiïi® fe::dévelop*
pent que daps le befoin, conduire des eaux à plu-
fieurs lieues de diftaneé de l’endroit d’où on les tire ,
à celui où elles font eéeeffaires là on verroit des 'hgm-^
mes qui feyent oppofer des eontre*-fbrts à la rapidité des
eaux qui tombent des montagnes, & qui dans leur chute
entraînent trop fouvent les terres enfèmeneées, ou qui
font prêtes -à réceypir la femence; là oii-yerroit des hommes
ccfntenir par des digues, des torrens, qui encore plus
fouvent- /ravagent. & inondent tout ; on verroit enfin
des hommes tirer même parti-, de ces rayages occafionnes
par des torrents toujours* dangereux.: Ce tableau fidèle
intérefferôi’t- fans doute pour des hommes auffi induflrieux, '
fi fupérieurs #ux. travaux qu’use., culture difficile. exige
& fi intéreffants pour l’Etat : ces hommes n’auroient
befoin que d’être aidés p u tmoins furchargés, pour étendre
cette culture & la porter au degré éminent; où fin-
duftrie humaine peut la porter.; ' .
. [ i] M. l’Intendant ^Bouchu obferve dans J et J\$émoir<ti
‘ du.''©tiz^ÂM?, - qüSn^^^^^topôfé I autre fi'ecle divers
'ouvrages ‘auroiènt été de la plus, grande- utilité à la
Province , s’ils avoient eu leui exécution. Le premier
étôit d’aligner l’Isère , depuis- ilc'.-f01'1 du Baffê'au ;; & que
par ce moyen on,a,ur©it d’une paç^^ab^égë1*co,nndéi;a|p
blement la navigation, & de «l’autre augmenté, le terrein
où coule -cette riv ie re , de. to utes^lé^^iS^Ætésjjl^’do
auroit retranchées. Ilfî^jAÙtet m’av*©ir >,pu découvrir les
motifs qui ont diminuer l’ardeur que la Cour ’ avoit d’abord
pour fa perfection de cè travail, qui à été prefquauf-
•fitôt abandonné, qu’entrepris. I l de voit K^b/èrvcr que fa
plus grande utilité êté"d© pféyëpir- Ifes: ravages de
l’Isère dans les. campagnes} peut-être
noblè'j^û,iép^ü^t^d^'E)r?o & .de^ fisère ,,^^gmÇija-^
çent fans c elle> de l’englôutïr d e leurs eaux. O n .peut
voir' dans M. Guettard,- pages ."i 17 & a ïo les dangers
que cette ville a; c'o.uiu ipar. les * inondations ; «eu plutôt
les d é î|g ê f' dp 'i a i ^ , de fé^i% de 1 7 3 3 , de 1740 SC
_ Le -ibeorfâi proj’et^ don't M. Bqüchu fait mention , étoit
le canal de Pierrelate , don't on parlera ^ u s bas. Le troi-
fîeme , font les marais de Branque & de Boürgoin^à
deffécher ,'i'qud1 fourniroient un bbp .terroir de grand©
étendue. Il obferve que le grand Turerine avoit entreprit
le delTéchement. /*dù marais de Bourgoin , d’après la
permîffion qu?if en avoit obtenu; mais qu’il avoit .cédé
fon privilege à un Hollandois qui y a travaillé aj^'.ans,,
8c qui a été obligé d’abandonner l’entreprife» Aujourd’hui
DrË l a p r a n c ê , '§?
plàifiesa#Aielles parlera^snsliiîafcr^lioHxli^f
Frou®^t*i]«el’kriga^fi$iia6na^e^i|i|^t^au^^ffly4c»'pl«ï. kfpibduk net MSAgricultatê.
Si les artnlèmens fo^oe^Sffiême da(l!^fe^^^®auphitié,^^a» feroiéne-ik
.avantageuxichns les pkiaegfibleufes qui kfiRhâne^fcleft par efetüë-wlÿbB,
rapport de Mi Bouchu, « M. le Prince de Conti, Seigneur de Pierre-latte, St bs- Proprié*
» du Rhône au-dellus de Pierre-latte,, & qui devoir y *rentr6rc.;ait^dtfoàs.‘,Æ/qnique,1vülàgp:
» de, ce Canal, dit l’Intendant, eût été d’arrofer un terrein confidérable, à l’aide de quoi
*»0®iW[|iâffliÊïchaffl§ei fi^fflâcuue de>maig#6 esa,tppb^5- Efiape -& fe»
JçSr<tjfi|aa«e||^ «utoient ftit 9 ® Ærèsrgianâ profit aprè«.av^^j<remi‘ <fes*Iiettré«
» Royaux & pdrane,ig^ca^fci#»dè'»teufe»ce,'Caiep]^||>i|.^y^ plus ». p m i »
cependant 1x|pHéud@pïÜ4$r mais la divifion s’étant mife entre les Propriétaires, on négligea
de fournir .aux frais des récuremens fréquens des terres & des làb-les qui y écoient poufles
par les débordemens du Rhône ; ce qui a & en a interrompu le
cours. -,{Ib autre Canal propofé en 17 18 pat le fleur Cyprian^ Protonotaire à Avignon,
qui avoit le double but de la navigation & dp l’arrofage, dévoie commencer depuis la
Paroïiîe' de Doneerre.fiiK«là1Bihône en iDauphiné., juiquàwj^l^dÿrSatnfr-Gh^m^. .Jl.a^Mk
raaverfé dans-. !Js^%îiàte''!iqMara5fe^itoes idhim.pays brûlant, deiîéené pa^üe fel ÿejfîj' en
forme la couche : inférieure, & par- les ardeurs du fqlqrl^.mais l’oppofition de la Cour de
Rome en çmpècha l’exécution , & les aétions de ce Canal qu’on s’étoic emprefle de prendre,
éhty|tSvtmn%ortées fin* Je ’Ganal'-de Pkârdlej qu'on-a auffi abando.nné, ^^^SÊ^ÊÊiSjÊ^,
fous terre pëtiSânt .trois lieues. Cfeft 1 préfent’ ^ ’TEÇa'gÆî^^ui'ïi&Solfiâ'évme fl y a üS
Cède:!-) que nous attendons-l’exempie de rçodre la France-floïifl«nte,par dûs carjaux
|e q^vigation St d’arrg|àg£, ^Voyez- ce que ïioife(.avons dit*à ce'ïhlètWslfes les* Suppténmi
■de li£nçycl&pêdie, w, mot. Canaux \ St dans-nôtre vingtième Liyraifon, d’Efc.tfip,ès ). |
Là V igke eft une'^tr^b'r^hèm^gîrculture bien importante *poûî ‘ï ® ^ ™ T O : ® ',C elï
qne de ces ■ prodr c* 1 1 s ipéciales , un de ces dons particuliers, don ■ la Nature bienfait
,3 , graafié'' Iâ'.EÎaqcei .Onénfale .^nqiur -fàîrft.|VJÆhMréi"& le bpAqpr ide COUs' feS
nabicans’yÜi!? le’ ©euvernement daigruS-jamais preridrê^en- x<softfidération detteprçGieufe min.8
uti particulier a propofe d’encaifler la IDïome depuis-'
Creftjufqu a L ivron , & il démontfe-qu’il'y auroit 4035;
fepterées de ooo»tpffM quarrées de fuperficie (deibon te r-
rein à partager Rentre* les riverains ; mais il faut 'd à
fonds,, ■& I o n n\’en’ trouyè" Iqii’à jBaris. I l y, a-aillfî beaucoup
de deflechements, à faire principalement danis- les
marais de ^ Bïanques , ,'BXrib l, C o rp s, Virfeu , Poladru ,
Bouig-d’Oifans &c. Outre^ll’ g rS n ^ p n ’bon fol on y
tio u v c rô itf dévia '.Tourbe*, 'côi^DÏÏfiib'l^V 8c' en
même-tems d’engrais, 'sdont on 'ia un fî grand befoin en
K u p H i n é . ^ ^
[1] La Communauté , fituée dans la partie
inférieure du Champfaùr', a une étendue de tel'i-ein affez
confidérable ,| dont la plu-s grànae' partie eft eV*pleine fa-
’bloneufc', On y ftme au-leigl'e , de Fa-voine, 'p e u cfe
frô d ier^j ibfjqiçoup dé Çrai^}.esiîiMfi,iîfëUés '"ett^lain-foinjl
trefle , luzerne, ftnaÇe ^ 8cc. C;és[ prairies font', un' moyertl
bien fûr pour augmenter le revenu 'des terres , puifqu’elles
■ .ferye|tc à npürrîr* ^ s^bèftiàvix nëcêïlaii'ës' au V'Iàboura’g^Éy
proçlirent des engrais m tiles àùxf terresC^fc^toiiffent' -1^
plffitesiflUifibles aux BJeusC G^s prairiës' ùô fdnt (âb’p ï ^
«dànMlÇc,’ durables, qu’au tant sq>u elles fe repcontreb’t' dariS
Un'TèWè ln^^ ^^Mom peut afrofe'r avçq’'foin. ^^U.bçfagU©
à’icbnferver les iàcihës déà
•p là ^ fes ^ ^ hiver { -'niais il avoit befoin d’eau pour les hù£*
rne^téL e ji^ ëté, 8c odT en’ eft allé chercher jufque dans îè
torrent'W là-Sévéraife , éloigné d ç 'p lù s de--deu-x lieues-,
qui' baigne le ^ al - QodmàjFd jeQt,épr ë; dés' plus/, hautes*
monfagnes. ’
Le: (gana/ d^ubefagne-, dit Mv'Guettàrd', d’où ’ ndus