* D f J P T l O N '
lieues , eie.-.iëgpi§|¥core pluTieurs^afees torrens gu petites xivieÿes; fort rapides, telles-
que î’E ^ ÿ , tu , VèMori.,\& Çalavoà on Çaulon. Cette .rivière .'riefl. point navigable
à caufe de la quantité «Mots & de bancs de fables qui varient: extrêmement foi»
< o n éi Elle ne porte que des efpVs|ï'de-rà:de^y cpmptrfésrid^g&ffgs -& lang^esipautre^!
attachées les unes ..aux autres, Ces radeaux font quelquefois 'chargés de bled pour la Pro-
.yince Les poutres donc il tort dtjl prwltfles bâùmens.dt-fl|iSV pl ai 1 c b dfslalx'-s
.Vbaifa, --Jlya^a'8 ‘pÉfqlïdi^os. titésVda^ipontagnes ■ du lEmbrunois. La Durance, dcffift
iipus^dennpns la (Hefsfj.g^'onî,‘ cbaftg^fc^ent Retire, & ravage par feS,...débordemsus.. frê.
aqjjfün$,4}fst rgprfffôîUes *cajppagnas des etiytnfn?- Jl r if a d'autres ponts que quelques
«featteaux q^fèrvejM Érg.yarfer-, ,&"quHbpafêtfêtés ^sgftdsits oujun'l
-bor4s..,DrB'ââ-tbé de la Duîànc® p fu ^ j s , c ^ u x ^ J â a J ^ r s Æ
iercrlifer la ^Sé?®r,o?.e9.cpi .£eJ#«éib Crapqne<-eft le ç ju s eonfid^sble. Voyez ce que
■ ïious ep «a^p'îg'^if djns les ‘StippUmens- de -lijincyelopédù, au rr}Qt‘
Les iiptres ®isdères,>4u1j^^bins»''qur Y& jêttepp djin$ -lg'5RiiJï|^, fpnt en grapd^jjpmbl^*
■ -comme ^ â ï& ld it plus' haut. ^n-’cffitijjguè! celles,qui eo.ulqm- du Sud au>Nord ppmvde*
iouquer dansJa p<frtie«duj*RÎiône dèpuisjÆenève- à’^Lyon, & .celle? ».qui sv-jennent des
Alpes d’Grrient -en Occident ,sgqun lè rendre comme Y l rëÿ lutiDrôme, &> hiyl^urancc-,'
«jdans ' la' -rive. gaughet du sRhôney depuis' Lyon jwftJtfà?“AwgQ£>^^_^
Mes?pfémiètfef’%^les pâncipalesVôr^^C^fr-[ù']., qui- pserid "fa fôuk’e*dans ’Kînon-
■<*agçêi(S^gran^X:hàrtreu% dH g^M Jgn ttg^ e c .-ïl^i^f^wig^uSSArl» -
~la s M y & k i ^ ^ ^ e 'a u . B o n t d e ê è a u ^ % - « d k ^ i d d n ÿ M .H l i û n c au dtffous
- U douze-lieues^u^deflusiè 1 - n. 1 -mtres rMèh-s&qui- fuient
là S fiÊ Ê tw d u Sud' au Nord", & fe jettent comme lui dmsr&Ife partie dq Rhône, ne font,
Sj de è |i^% u é s & de nouveaux goufres-; par cette
» r-àifon il n y a point de - paflage fixe êc sûr pour les, gens
s, de p ie d , & comme elleroute des pierres Si ^u gravier ;,
-2? Il n’y a rien de ferme ni de folidë pour afiurer la marche
o>; de ceux q.ui^ entrent.
Siliüs Italicu s, li. 3 , ver. 46S , en pàrl.c de même,
•mais en F p c tê ; il lui f it r uler de rferes; des r i g i g s _
.& des morceaux entraînes de la montagne quelle- 'a7.'
ro n g é e ,? 1 Turbidus hic .trùncisr f axis que Druentia Ieclum
■%"; Ducioiis; 'Ÿqfi^vît''iter. 'Namque Alpibus onus ,
Avulfas ornos;& adefi fragmina montis
-■ V ' -Cum Jonitu-volvcns1, Jercur lacranübus undis ;
? ■ Et* Vqda ' tranßato, m um fàllacia curfu.
‘ J Norupedid fidus; paculis |non puppibus oequus,
’ * ' E t tune imite recfiü]$â^\{êoirepM fu i- armis
Corpora mulca~virûm fpumanti y'ortice torquens | ^
Immcrftt ‘ d/ f ortflia membris.
' ;'qpe ^ ^ ^ i n s ^ e n t trïmvé par la
: fuite l’art d’enchaîner cette.'rivieré reèelle, & les moyens
de la rendre navigable; canon trouve •, dit M. Bu llet, dans
îa notice de l’Empire a P r ^ c b ß ia ß is Braccariorum Eb/uduni
I Sapaudïà. Gette flotte ne fauroit être cherchée ailleurs que
fur la IDurYnce qui patte à Ebrodunum, aujourd’hui Embrun»
^ n farouve a u ^ ^ e tte ancienne ihfcriptipi.dansjÆ^eueil: de
' m «^ 5 P ^ r# k q . D aü-e n ï î . Ç o ^ v r e t
ïJrRf c tfx^«cr>ôRü’M.
^ Ce que les Romains ont, fait fans connoître l’art
vention moderne des éclufes, ne pouvons-nous donc pas
le faire aujourd’h u i, nousf^ijfoinmes fi favants ej^hyrdiauh-
q u e - Î ^M s quifp'rçonsJ^s_fibéaux à moiifer par des eclnfès;.',
fur des montagnes arides a &c ? Voyez ce qui a été dit à ce
. fujét d'ans lE n cyclopéRie au mot Ca/zrzaa;, &c. Glîorier ,re-
margqe ^m y ^ dm V rie ^ des '^ om p a ^ a.
autrefois apprivoise la férocité 'de‘laDu-rance & l’a'voit affu-
jettie à tous les befoins^du- commerce.
[1 ] Le Gayer eil appellé dans les Auteurs Cwivitr a
^ ^ j& d /Æ ’CpoTiçt, page 2 3 , 1 dérive fon nom du Grec
‘dangereux, nui%%; parce que l’on prétend que
fon eau n’eft pas faine. Mais l’Auteur du Diétionaire Celtique
préféré lé nom-dé Guerus, qû’il dérive^ujGeM^ue Gar^Gam^
"rapide ; parce qiu’e' 'îe<'Guÿer naît'dlias 'les montagnes de M
grande Chartreufe , d’où tombant avec un^r>ès-gran'dLÊ)ÿiîit,
• ü roule Tes ôaùifc; comml' les‘ torrropl^^lés fleuves dé-
bpr'dés ; il fe partage éfl/d|'u^bif«ichels ,' dônf 'l’une fe nomme
le Guycr mort, & l’autre le Gayer ?/ƒ L ’IIe formée par
les deux Guy ers a été fouverit un Ttijet de 'difpute pout
DE LA E.RAiEXË, y
félon Ghôrïer.^. que des vuidanges des Lacs, des Étangs,'. .& des MaraisteHes font la
ÄVv« auprès .ô’Àcmfte ; Le ffoe r i, qui vient de Gi mieu; le Oaraàï '.qui donne fon nom
à un port , fréqaemté- ûir le Rhône. : ..
Les Rivière qui ..courent dOri titrai ÉbàClü'Jn' pour fe rendre dans le Rhône, depuis
Lyon jufqu •> l’Isère, font l’O/ô/z qui traverfe la petite ville de Saint-Symphorien, trois lieues
de Lyon, pour L\ juiLijiÿiiim lt^sRi ne [x^ La petite rivière HArpod qui fort
des montagnes, à peu de ou J'è u , qui fépare la ville de
VUfai^âïhiîùLôiA-hJlCS'-donr 1^» ç-iux Iq|ieÿdr)ii.nt,ïfoûjïlus*'Rdjûai!îsrpfc.des,aquidues
ig^febune wtoitrjjbÿfqt^e de; a-Lilith' &^.dc.s. \aurtjucfu.b, 3c qub,pt°dmt .dès, -truites
iisnomméi .-Le F u ff” , n,ifl^auf},JdpjiLjjinc bruiclicénouuneLWi-^/*M^0''>ti’^©n;i.>le fa u v
bouig'mojsdroml d \ iu u ie , .pu-éroi^nt I*u%>L ^Romain »d^s^bui .publics i^qjeiK'au-
Mnachie. 'Lcj8hn»î, petit ruiflciU qui le jdty d h k-Rlione , a u 1 qu?it»db. h’e’iê'.plus-b^s qu(S^
‘-Viéiri'e; Le »^^^itbi*en'éjreis^ÿ®blÂ;q^^®fi'tt'e'idans l^RÉPq.e.a mne^d*e™i)ie!i:fe’IPKl’“ÿ îas
Æuesiliglbhôucliu'Êè .du.Bayet. ïfatMdtiilâ d e  ^ i ?  ^ >d6^a^ 4#s4}ejÿi'aprè^»iï
sëaijxldv^^^ff* 4qlc*torrcut du^€//e^' j^picç-'d ipj^t'idpqx^hâu.s
au-deflous de Vienne dans le Rhône, après un cours de cinq lieues. La S a n e qui rieft
qrie^l^buïÂdl^lféteng-'idejj Çhôvreq.-jSpJ3£?e Æiliçgatde'' &.4e Mqrit^SéVepiu-x., jpaffevauprès
.delfancienûe tout deSurieu, & àpï,èsJavâbîfcotiléd’efpâceide',-deiix heues',fie^tte'dans le RboS®
iaucdeffatà,idé>ïlaaParorfret£leb.Sablon. jLc D o lo n ,cfuj a Li tuurce.„cnu-^l’ njndrellc & l’om-’
Sinïers,, a fotp embquchui&'ïpl'crsibas -<que 'là. Sane| êntre^abfe&it^itSafDtÄamb£,rri lb pqrpe
au Rhône'b'AntÈrt 8c le Rar.ber.orta qup..eftcfelonr.Ch|orier<. lur^méiag.^^aMllbla deÜ'abon-
RjaneS .ou de.ïla .dlfett6',. i& dont on ’parlera^voe^les^SSe?f)r^endues^m:rvei'Hë;s dU^Dau-
^phmé. L’OrorttqUi "vient de Beaurepaire, &îqrii^eft navigable à cen%|aSM'de fa feur io,
dîlparoît à une heue de4à^p-2î[-, pour te ifauontror aiiptcs ,-de Saint-Rambei c ' La V e a f t
îes limites'' entre la France & la Savoye. Ghdrîer d it, que
^jde'fon .tems j^cette^ 'îl^ ë to ity lio fe , & qu on n avoit o fé 11
Toucher ,à»fes'franchi(es- dèDui^troî^^ enS|lans. Le Guyer
après avoir reçu le ruiflTeâu d^ntremjdiit^auprès des Échelles
;en Savoye, féconde'en poif- '
l ^ 'i e t c d l e n i '^ f ^ ^ t î s a â m b r e s & en^rûites.
[ i ] Les noms de toutes ces jRivierej font fignificatifs felon
Bullet qui dérivé’ les fiennes d ^ lp ia n g û ç .'C e ^ : je vais
•lés rap'peller en N otes i p a n ï I è ^ ^ e ^ d r e que le T exte eh
^fâi^nfentibn» ^
L’Q/ôn,, dit Ch o rie ï, doit à des marais fes eaux qui o f-,
fenfent les yeux par üne'coüîeifr deplaifahte, &'i’cid0rat par
une o.deur importune : il' vient d ù ^ r e c v'O^0/z, puanteur.
UÂ'rpod; en Celtique, riviere qui fa r t des montagnes ; Ar
riviere, Pod montagne, '
t.; La /é>,Cj riviere facréej du Grec Hicrar a parce que fes
eaux fel-voient aux facrifices dans les tepiple^j- pu^fclon
i'^Ghorier ,'parce^ue fes eaux font renommées ppux la trempe
"du fer & de l’acier confacré à Mars quisarçoit un temple
dans Vienne, &c.f|M
Le FuiJJtn, en latin E k/cm« , vientsfelon 4Choiier , d’un
ite'mpIe' voifîft'^côhfacïé à'iNeptune * dont le trident TeMit
Fa/finapdans la mêmé" langue'.
Le jBtzjjtfèÿ petit ruifleau- j ‘.du-G^p.ç B a ïd i^ p^'pfoi(jMi' '
'o u ,d>u Celtique JBàfyj .ruifleau.
Le Bar, torrent impétueux, du Grec Baros, ou du Celtique
Bar, qui fîgnifie vio 1 en t , impétueux.
La Fhrè/e> nom,dè riviere qui vient de" la racine Fora,
' La Sane3 du Celtique San, aquéduc , canal, égout.-
^ ^ ë ^ ^ ^ n ^ i £ G ë l t i q ü e v '© o / ^ ^ ^ r |^ e , ( ^ riviere, 5 ^
. A u furpfus 3 on peuW v q ^M S ^ o .ütës.ces^étvmologÆS
Geltiques, hazardées poux la plûpait , les motifs de M»
Guettard a qui s’efl: beaucoup étendu fur cette forte d’érudition
, depuis la page ip p ju fq u ’à i o ^ , en parlant des
' &auy, dû. Dauphiné. | (
[2] M. BuU'et, Auteur des(M‘émoires-'Geltiqiaes, où l’ancienne
Géogiaphie de la ïta â h i& 'd e l’Euiope eft expliquée^
parle de l’Oron & de la ïfeufe, d d n t^M d i| des chofes
reniafquflbles, tome I . page I p l l Ces deux rivières qui
» . pafTent L’une à Mo ras, lau tre à'Bèaurepaire 3 dans le Vien-i
» nois, fe peçdènf (lans,lWfables, & J-epa£oÜTèptquelque teins