■ ï p o : , P .E r .S - Ç R I P T 1 à î ï l i l : :
*qne laPife en.ainSPïéeS'dans. fon Hiftoire. d’Orange;,.[i]. La voûte A : grand Arcl du- milieii,
ornée d’un compartiment fait d’une multitude de rofes toutes différentes (& non pas d’autres
fleurs , comme le dit M. ExpÜIy ) , efl un ouvrage fi exquis & fl admirable, que l’on doute
que la Sculpture aétuelle la plus finie & la plus correéte, puiffe atteindre ce degré de
gffiftçpyyn. J&twoC-c. du
^jD^dgfes, d^ïn _CeUei-de- l’autre ArQ-efi -appuyée» fur jjd’es -colonnes -de poerres
blanches artiftement travaillées. Au-deflus des Arcs il y a voit cinq étages de chambres voûtées :
les fffiÇgflHBDfflBBHSbsy embellies de rofes fculptées dans le même goût, & de eo'ltinnes’-
ouvrées avec divers ornemens. Cet édifice étant découvert, on le voyoit avec chagrin menacer
mine de .tp,utes„.patts. MsÛSîJ^L Expilly nous-apprendqije^etsHyqi.jilefeuiIlrta'céîdèïG'eilÉÿj
toujours attentif aux befoins de fes fujets, ordonna à la Ville d’Orange de faire toutes les
:iép ï®i(yts ijéc,eflàiîeÿjt,pQuiy|uçsce bâtiment ruineux meàtraînapasl^é^M^SË^ll^èl^re
Jife§sf$? ne' 1’enfév.elit;fous lès dé&Bîbres^La-.Touj'bâtie .fur l’Arc fut détruite ,/âiwff
► quc l eSSudji.^q i«>t>«,\oit i^its^pour.l1 foytenr. Les. très bo-uchésfiluEÈnt ouverts, onrtSbàirit
, i ingLe'dcJ^atade oocjckn talc, qui s’étoit é ciouk, L '■».rrv.iii lu »ppl«m, LstnurA'
tilTement abattus, les folles comblés, & Je monument reftitué en partie dans Ion premier
état £2].
iik' Il^yiienr'desijé^fepoupj&'COHtire ,Sa^è^^rx-!di%^ncfmpi^'È.è^rk{a ƒPctntatius, SM&ât
vius & J. Frédéric Guibs ont ptJife qu’il avoir tte.éijgé ù41UfpJo.rccdwZJ nfti.-iÿijfeiSÀrJvîr
, i j rcstftpi'ilsS cufcnt^ai’ïfetiiBlesseJllSb'iS^ «. S&. Ter tomale
Roi des Saliens de» enviroas.de Marfeille , qui %to1tiçclugie4thi-Zbcssllpëi]^J«>$(&!'OYi''.Gi-
devant rhilfoire.desfAllobrogeSj,«pag.‘: J 4 ) £3]. Mais toutrtSefSESUt’e à?faire rapporter-l’érëa-
tion de ce beau -monument»,<;aux>vtélojrès--dé MarhtsiSÿzQ&jkitylui lur les Ambrons, les
âGimbres,&les Teutons, quhla^paÿ de]a'\erralTd’ifi"oisl'armc^ 'RotUdinds,"'?*. ffn-sîl»*Ktepu-
Maurel, fixe toutes les-incertitudes, en prouvant' l’exif-
tence du Senatus-Confuite : 'a u furplusTnous prions de
conférer -notre defcription avec celle de M. ÊXpillÿ , qui
n’a pas profité É u ‘- y oifinàge p.ôfl r- vérifier fjâç^lëà’^ieüx
l’état a&uel des tchbfês’,-) & Jtjui à- tellerneût* embrouillé la
defcription: ;de ’la 'P if e '^ ü S l eft impoflible de s’y 'recon-
n o ître , quelquattention qu’on apporte à ' cette- le d u re
fatigante; .. | |
[1] C’e ft-là ,o ù il déplore l*avarice de ceux qui dégra-
doient .ce beau Monument-, pôur orfrer>Jeurs.;maifopS de fes
d éb ris, ou feulement fe procurer des matériaux to u t ta il|
lé s; indépendamment de,la véttril£wqui! tend"toujours;à
la ruine des chefs-d’oeuvre des anciens. Quid nonplvas-3
o fcntcLus', quoi tant Robujla quajfajli ! Caflxodore, qui fait
cette réflexion morale, ajoute d’après 11Édit du Roi Tlie'o-
dofic'^Ækr miîtie'j qi^il n’y .a pas moins de glbife à pre%
ferver les anciens' rmonumens -de l’injure des tems, qu’à
-en ériger de nouveaux? Eft-c e-là le langage d’un Roi
ri.es-:f€jfbogoths^' qué/t,l’ignorancè - traite de barbares, &
•que: nous accufonsfortement delà deflrruâron de tous les
ynoniimens qui couvroient les Provinces «de Mmpire. Ce
ia t au contraire,ce grand Roi contemporain de Clovis,
d o n t il obfcurcit la gloire , !cjüi$àuya' Orange •& toute la
fiNarbonnoifé'du .»ravage des Fran cs, après la mort
rie. 'C’eft' lui qui1 rétablit- les Arts & le s iSaefîcés dans
-l’©ccident,, après »avoir fondé le Royaume e'‘a '&
dédaigné le titre •&Empereur avili par cëu®&|m l’àvoient
p'orfé; jufqu’à lu i. 'Son: E d i t , ; pou^â||eoe|fê ^a tïo 'n ld es ah-
/ciens monumens, fuffiroit feul pour -faire l’éloge' de ce
grand 'Prince j & ■ ie ' 'blâme, de ceux ^ui^le^qm^liamé
dépérir. On v e n a , an fui p lu s, ce qui. con'ce*ne,v5pl(tis par-
ticuliéremenl:r,,ïHe^^ fii{^ ^dans‘'in©,n Jiijèoire de Fans Gr
de : Là France, foimaUt le tfô;jièiûéi:''iiinp^ de e e tte ' ®e|^
cription , qui eft a&uellement 'fdüs«prefîè'; ' ' ' :,
* [n]: I l y a fûrement- erreur -au -fujef '<de»?cëftè'ari,eédtfte
rapportée par M. ExpiïJÿ vers ' 17 4 i-i iPmfqjfi’l • d ût;|pM
bas,, que le^Prince de',©ont^,HqûmdûUïhiriae:'la-’S6'u^e-
raineté d’Or-aùg'e;, étant mort en i'^ ^M k ’Piincëlfe 'Douai-'
riere céda cette- Principauté au Roi j au nom duquel l’Intendant
de Dauphiné en prit pdffeflîati. ën/^^iv:, e?éft-dôîlç
•aux Intendans qu’il faut attribuer lé> déblai & la reftauration
de l’A rc d’Orange, fi elle eft-de’ i y ^ i , ’■comme'soriMe'dit.’
^ '. j ^ sFlorus .'remarque, L , 2 , ‘ e. 3 , ;que • B ôm itiü ffe
Fabius-Maximus t firent élteyër des tours - de ’pierre
D E L A F R A-Mi C E . m
blîque dans le plus grand-danger. IMaiius, le-filut de fa.:EaD;ie^anï ee'ttt éx(rlniîté) fe cantonna
fur les,bords du Rhône,.dans la Camargue-, qui en a-, dit-qn, ico|rfhryé4& ic ln ÿ ie
«l^ éo^ i^ ^âsi^Sferoas a i j i^ s ^ iM d ’AiiS^iéfctléslendéïiMin
q-iüRy. eut d'ete
a jw » « a ^ A y * ^ c i 4 i^d i*lisÈe^a»xÆy^ÿ^ ,d l4s '«slevoîênt ’
vêtèmens au-deiTus -deileurs ceintures, en leur criant, lâches., rentrez d’où vous êtes fortis 1.
puifque vous,av.ez„peui-.
. ,Ces .deux .premières -batailles furent, .gagnées par Marius.-feul. Mais il partagea fhonneur
4efayojfîème-yf(ît.0ire;.contre-les Cimbres dans, la-plaine de Verfeilles: en Italie, avec Catulüs
fcU w î« # » qfe gW id -i(^ ^TO e .jv co ^ rp te ®B ^ fl^ ôd iie ^M |l^ ^ qm ^ ^ y>ec.siCiitiiïjsP Si
ron,em.eroit fffiftorien d-’Orange., .clèft. à.caufe.-de. ces grandes viftoires que' l’Arc Triomphal
érigé. Le grand éloignement .d’Orange ..deslieux où ces.viaoires, avoien-t été remportées
a faille des-doutes; mais il faudroit.détruire, le monument iliu-m’êmeîl puifque -les noms & les
flatues- des .deux Généraux s’y trouvent (voyez,la.note). Cependant il self élevé
a<î^ïi:£e|pan^ïFkpill7 r.nmjJjK , 't!0
-pintras , de Saint-Remi, & de CavcuLLon , qui font voiilns ,les uns -des autres, ont tous été
élevés eu l’honneur ÆAugufte, Lpeu.-près dans le même ttexxSsr^G^li^albif^ûyeS -Jpgf
: quelle.ra||0n.0n.,auroit célébré les viâoi-res de Marius , en l’honneur d’Augufte; Il vaut mieux
croire, avec.tHiftorien d’Orange, que la-diflance des, lieux nempêcha pas qu’on ne préférât
pour l’éreâion de ce monument, une des principales villes de la Province Romaine,
. Les Arènes étoient hors de :k vieille villed’Orangt , à quatre cens p s de la nouvelle,
au couchant, & dont le lieu a confèrvé le. nom de Quartier des arènes. Elles fubfiftoient
sfi léore-à la h; ntcur de dix à douze pieds du tems de l’Hiftorien d’Oi îge, -qui en ; donné la
les' ‘ 'lk u ^ M ^ es4Q.î&idlvàvolent
yaincu «les ennemis , ifiirvlefqiïels--ils,£ireiP'g^aye||d'es tro-
^phées^t^aVbesj-ennemiésce bh
pfage dans lï^publi^ue.^ -EV^^pe^^®me'd^cè^'fîers'R'é-1
^ublicains'ne permettant p^'^ifijKüw aux malheureux.
OEnobarbus & Fabius-Maximus ip fis quibus dimieaverant lacis,
fa x cas erexêre turres €fade,rJujoe£' e^ori}tita ar/nis hojlilibus
z P. R,- hôjlibus, domhtis fuam vicio
Cela peu-t r d>autant, -mieux ‘ s-’appliquèr à l’Arc d’Orange,
c’eft dans le -voifînage-■ de' çëtt^yillei,’ ?fui? lesü.bprds
dO’^- i* que Oomitius^CEnobarbujs rem por ta Ijfeyio
- ip 8 e dans le premier combat que les Romains aient donné
îhorj? de ^Italie ïq©titre1 .'les. Gaulois. Mais
•• de ,’eroire que --le.ypre triomphe, érigé
l’an- d é -R om lfso ^ it été d’un^tEgyàw: auffi^achevé.
sçjiqueiy le .^Général n’en aVpi^ p^obtenu la p.ërtiîiflion
du )ts écrits fur >JeS ,bou,d^.èr|$qui
ib'nt apparemment échappé cef'A^qmi res, forcent d’at-
.-tribucr ce ’'mpjnu-ment’ aux vidoires - de Marius. Le3pbm
^^Teuto-JiocèAusi què-nla^ife^afitl^^^^^i &'-JlùiîïïfefJe
monumenr^m^Mfeèaueun-i- doute. •En.-e^’e’tKce JRoi - des
; '''tïopfllfes'
d’arinès ' q ü ^ l'p o ^ t^ ^ ^ è y a n t I lu ^ ^ ^ ^ d lR é x '%J$àjhMipl
- è^^Mgei:ec'
ÿpçcfapulum'fuu ; ¥ 4 ^ ^ ^ i^P fp c ^ r i^C ^ fx p n )le 'f^ 6 ^ trb û e d : t
ipfa eminebat. L. 3 , c,
r^ u tepr' fle^àit J ^ iJ fe ^ à tib p ^M p J ^ ^O râ n g e ^A -
'■ f |^ dans ïïej>Mercure’ de- Mars î ^ ^ f à ^ p ^ i i e cet'trp^b^i-'
n i6 ^ J ^ ÿ ^ ^ q u Jpm’'liw ',‘daus S ^ to n ^ .^ q u ’^ ^ / ^ ^ e n g l ^ e a
les 4)G1omu|S$&Ê les Prêteurs àxfé(è^e^,^es:,^MnünfeqsVda1is
leurs Provinces, & qu’il eft vraifemblable que les Arcs
d Ola^ ^ ^ MOaVanion ^8gcli‘bnTO:c^éley.é^ous en même
tems -p#r|j)l^îre^ à^.-cet Emp e re uM ^W ^ ^ ^w b us" ' d e < dj£%
qu pi^|it^y,qulra- confacrei? ;d&teh^si>,desiîEbipei:eiifi'viBS\
triomphes de la RépÙD’liquè'.H M^.^pill^ypp'uie'- lèt ferui