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D’ioïs & le pays des Baronies. Il- a environ onze fifties de lohj ueiai fiir fept dÈ'laïgêtài,
fuivant M. ï ÿ j f l y ; ce qui peut être évalué à cinquante -lieues quarrées. Il è f arrofé dû'
l | Durance & de pluûeurs autres rivières moins -confidéraMe ..ou. à proprement parler,' ne~
f ° J! t ' 1S. L ’air y eft fain, vif & froid; c’eft en .général un pays de montagnes,
™ l-s ° “ il y a de belles vallées à fonds ; rgilieux, où l’on recueille du bled. Le montagnes
y abondent en pâturages & en gibier, &c. Le Comté de Gap avoir eu fes Comtes pàrticfi
C d s Hugues, le dernier Comte de Gapençois ; fiit .excommunié par le Pape Urbain IT, mort
en xopt). Ses terres furent mifes en interdit,fes vaffaux déclarés libres & déchargés de tous-
fermens de fidélité du Brel qu’envoya pour cela le Pape Urbain à GuiUaume Evêque de
Gap j il s en eft fait un Canon dans le Décret de Gratien; où font ■ raffemblées ■ tonÿes:' les
foudres de l’autorité du S. Siège. G eft fins doute la facilité de délier du ferment de fidélité y
des vaifaux qui ne cherchaient qu’un prétexte pour fecouer le joug, qui rendit KMife ii
puiffante & £ ambicieufe fous le Régime Féodal. Le.Çomte de Gap fût règ rclé comme 1er nemi
di. DieUj puifquil l’étoit du Pape; & ceux de Forcalquier s’emparèrent de lès terres; ils
abolirent même jufqu’à fori titre, pour l’unir plus inféparablément au Comté de Fore Iquier,
qui compfénoit aulîï l’Ëmbrunôis.- Le Dauphin Gui-André ayant épôiil Béan x de Sabran,
Guillaume Comte de Forcalquier fon ayeul, lui donna en dot le Gapençois & l’Embrunois;
& ^ femme lui en fit donation, après même qu’il eut fait cafler fon mariage. Le Dauphin
en fit don rnx Eglifes de Gap & d’1 mbrun, & lës reprit d’elles en fief pour les unir au
D rnphine II vt mloit fe dilpenfer par-là de l’hommage aux Comtes de Provence & de Forcalquier.
Voyez la note où font rappellés les pofièfièuf de ce Comté. -
Gap > appellé Vîpincum dans les Itinéraires, ville avec mi Evêché iiiffrag ait d’A ix , Bailliage,
Maréchauflee , Chef-lieu d’une Eleâion de fon nom , &c.. Parlement & Intendance
dk. Grenoble. Cette ville que M. Expilly donne fans fondement pour Capitale des Tricorii
qui . occupaient le pays des I rièves, eft fituée au pied des montagnes, dans une vallée très-
abondante en grains & en excellents pâturages , fur là petite riviere de Béne , à quatre lieues
Wapiti fignifie armes , & tain b elles,'Ôn voit par ee$ exemp
ts c om b ie n nous avons perdu à ce que nos ancêtres ayent
préféré à leur langue fo n o re ,-& 'd o n t to u s les noms com-
pofés étoiént fîgnificatifs , la langue iatine qu’iïs-qnt fi mai
parlé; & d’où eft dérivé notre jargon avec ceux des dif-l*
fiérentes^^oÿu^cjs?-^
^ ^ P u o l;,q u ’il en fo it, ‘après le démenbrement, du dernier
Royaume de Bourgogne fous 'R'odolphe-lë-Lâche, le Ga-
pençois fut poftedé fuecelfivement par les Comtes de Tro -
v én çe , que les Evêques du lieu s’étoienV àflaciésicStitre;
leurs Diocéfains | enfuite par les Comtes de Tàüîoufe-, les
Marquis de Provence & les Comtes de Éorealquiér ,
q u i firent- pafter leurs 'droits fur dé' Comté de Gap aux
Dauphins, -|a%f|mariage de Beatrix de Sabran aveefë Dauphin
Gui-André de Bburgogné. Cette 'alliance fit naître
de longues conteftations entre les D auphins & les Evêques
de Gap a j.ùfqù’à ce qüë-EraÙ|o^p! lès ait.forcés à fe contenter
de la qu ali té de Comtes de ce noM, Ils me tten t‘la
j J l I l j &:;1 epée en pal à cote dé ieürs armes ; tant on â
de peine à renoncer aux grandeurs mondaines.
„Suivant M: EXpilly, le Gapençois peut avoir onze lieues
de longueur fur fept de large; mais*M. Guettard n’en
compté
rence- 11 eft arrofé principalement par. deux ton ens, dont
l’une eft la Béne qüi pafie à Gap & fe jette dans la Durance J
l’autre eft le Buech, décries deux branches principales
fe réunifient au-defius de Serves) & ‘portent 'leurs eaux
dans la Durance, où-elles entrent à Sifterôn en Provence.
Le Buech reçoit dans fon cours .uffilnd nombre de ruif-
feaüX & de torrensvioWsi'qui entramcntfeeaucoup d'e cail-'/
luu x^^^p4 items. ^
vallée où il coule,, &c. Il faut- lire dans l’ouvrage même
la defeription du Gapençois & de toutes les-curiôÉités Uabii-1
relles^qu^l tcïï&tçhê.&Minér'iiioëie 3 À. 6*
pagis iy ÿ & -féiva.jfuis‘y ^ ié fccpnd voyUgi 'en Dauphiné,
y
d’Embxpi i | :
D'ËÎÂ L W Ætf.c/.È. • ,■ Æ
frviÿ des Domin 1 1 B , J s Urliflufi A J, tj
font h c'i
Savoie. Son Eglife
H U H A i s fi!
Ville & la Cathédrale furent rebâties plus belle, quelles n’étoient aupa avant. S. Conftantin
qui affilia, diMn, au Concile d’Orange en 4 4 1 , palfe pour être le quatrième Evêque de
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UueTÎtùation mill Iféurcuf. dut i îiVDd^ f i
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Æ im ^ u phÿé;L^ p u u ^ eJutitcur i utquc lupulturufecft plus c l^ u e , oifed’C pri'rlS,-fJht
que lu piJS'ÿ 1 fl plus u.f&5*plusjin inpdqilfaÆlu1 ru D -AVif
,<S f i rg ,1 lay.put R « d B
’ t'f- ^ v É l & ^ nlUl'r^ ntu^d^çiglmit phigcpnj^ér^lc qu
ferait plus opulente, & fi on peut le dire, plus digne d’etre la Capitale du Gapençois.
- Les autres lieux les plus remarquables du Gapençois font, i°. V eynes, Bourg connu pat
'fus foires <S, !fi. ni à g S S
r i ’ ,. p f
Sl ros & Siflui 011, dont la Seigneurie,appqiçimt [d'-^S|lltmpin^u--é .thGi.ni p
4°- >TBourg.’? ^ ^ ^ p ^ ^ ^ e v ^ t f ^ è ù p à ■ H
d^gArx^ H n Ch àtp u :
Tall‘-rJ- nTf^cM^L
'^K w ê g ^ d fS a u fle , d,t^fchtauiei fdcç jjui IcfqùJles oh.Ik uu pJiîâgc q'yt^gjidariî Ch o rieu ^
CQn.fulter. W , fEglife • de ( ^ p ; , ce q u i à été
d it çi-déÿa,nt;à larfiçle de ïOrdreEccléfidjligue j & ^ c o u rir
à l’Etat des-Eg)ifesyr.&;Ço u v en tS il|i Dauphiné, à la
#n du Tom’. '« ;4 u grand DiéZio«oazVc de /c'Era/zce. Il eft fâ-
efieux que cet Etat .fôit incomplet, & que M. l’Abbé
Expilly ne l’ait passait imprimer tel qu’pn'.'lo lùkà^oit
'Çnvoyé. Il feroit pLus^ùtLle| que ces dénombremens :pai-
^,eîs,x;des Communautés, avec les nombres & ppr'^tSfdp
feux K l a*,inférés aùx jhefs-lièux
^ghiné a.uXq^eJles elles,ré^q^Tent.,Ces dénombreniens par-
^ G o u v e r n e m e n t ^ d e D a u p h i n é ,
t i ^ l é ^ o î e n t c tre rAu i^#Ç t-a t;gènétal' desÊommuriâutes^
& fèÿ%ae j ..rédjgé • en /cO n féq ù ^ ^ ^ ù ^K fé|ïe ;
men | .'Parlemene^îe^j;
JaUlet^f e ^ d ll ^ p fg it - d’a ilM à ^ ’cteaCi^ônimr ilea^méfuï^
^ tat^qBffl^ ^ fqntÿ'mêmé \ u t f i ^ ^ ^ a f d a h s ^ n ^ bléair^f-n é£
r a l^ f ^ ^ jjq p u la tio n , f
r Bullet^,'^ « ^ ié ft-u n mbt'Gdltique) c[iâr’
veut dire montagne. ' f
• ^u&h@&Skÿ?<jéiabuntc d e d’Itui éràjre' i d?Ànto
n ^ ,;ap p ellé -w4/av«yïf^.\dâhsû l a ^ Ç a ^ ^ W Peutinger^
. WÈÈÈ