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Sa poftérite iùbCRe daiis- les Branches de Ve'^neuil, de .Payjjac., de Pompignan & d’Auty,
St dans celle du Repaire, dont étoît 4e..dernier^fechey^que de Paris.
À R T I,C ^ L ..E . I L '
Defcription particulière du Haut-Dauphine.
Nous admettrons la diyifîon du Dauphinl'en Haut S tp a s , pour décrût rapidement les
Villes & lierurJ.es plus lernSquables^de cetter“Provmçe. Lè Haut Daupjunét comprend le
Graifivaudan le. Bri<^ponnois,^'Ismbrunois, le Gapençpis, le Royannois St les Baronies,
Ces iîx Pays formeront autant tde Paragraphes ou de fous-divifions dans cet Article,
§. ï . r L e ÇTaijiyaudan. _
t e Graisivaudan, ÙranaAoPotitanus T fa c l’us ,..eit4 a contrée la pjus cônÇdérable du
Haut-Dauphmé [7ÿ]rjelle ; formjoic une elpèca de grinc-ipauté' appartenant-aux Evêques de
fçiendSïeÿ- aprèsla' dïflolutiQii du «Lmiei ,R<>j rnmL.ide,Buur&ogne Mais les E\i_qu^s lui en t
dépouillés peu-à-peu par lesiQpmtes d’Albon. qui, prirent le tifre.de .Comtes de jjraifivaudan.
& apres delongues contentions', TneTaiflerent plus aux JMêqiy|s,qiie le. iiaifctiirè d e'Pnnces
qu'ils ïirit cônfôrvéî /’Gretire Contrée eft Bfernéei âqjïïoïd .par le Viennois A. H>ba\oic;. ..ulud
par le-Dio3|, le Gapeçgoi St l’iîmbrunoi ; à l’eft par lajSagoiejr & lev,,B^iJnço'finois^ St à
l’oueft par le„Diois & Je Yalentmoisj, elle a eavrrjm quinz^Uej.K s^dp dragueur fur. quatorze
de ikfjjeiir:fce qui peuj: être,qyjilué.,à cent;qr0r3d’ c-t înq* 1k u c t trih.iié&vjjJLe Gr.‘ îlirauiflnr
eft arrofé par l’Isère,4 e Drac,'!^ RouantlielJrlS.v.Gùy(r^, Stc^;ri<e%refaph'eri^rande_pame
de montagnes affreufes & inhabitées-j^c^Milt^jïde^néigeAla majeure parue d- l'année™
mais l’âpreté^de ce climat eft fortltempérée', d.irri4 c \alkc>. 4èsupl iijes.fe^4
Celle Jlu'omnomine- né/fiaui/^^'pèu” ayoi^fept anvfit'li'ëues
de longueur-,"à, commencer âejauis -Grenoble Les deUx"cli'>mi.vqluîl'' ‘bb’flcLnt-tl droite &. \
gauche d e l’Isèré, partent du grouppe des hautes mpjipgne'^^^ laÆparetit^^la &TOig.;
[ï]? La Defcription que ML Bou ch u , Intendant du Daup
h in é , fît 1 fur la‘ fin. du dernier'fièele pour l’inftrüâionr
du père XV , ne contient quune notice fort concife
des.-trois Gouvernemens Eccl'éfiaftique," Civil. & ' Mi-
jitairê£dqpt on vient de parler dans l’article précédent.
I l donne enfuite' un Abrégé de ŸÉjféiï&ergènérale extraite
diu premier ^ volumej dp ’Chbrieï , iîâaiç 'digéré & îri—^
complet. 'Quant à la partie 'defcripcivf - des 'différentes contrées
& des vallées d u D auphiné, elle eft abîojument-nulle;,
Il^ d ît feulemèht^pâge"r8 y ^ u e : c é ^ ^ o i t i t f e ë 11 contient'
d ix Tilles •& une vingtaine 'd è v B ^ r g s ^ rm t ^ ^ x ^ û ’il ie
conténfe de'-domtner. On né "peift'|cq&ev(Mr''la^«^ureJIe-
ce vuide/dsris tin ouvrage faif^ôur l’inlifriietibn' des Prihcés,
8c p lu ip ro p re par fa fécherelfe | par l’aridité de fa noraenc
latü te , & 3k'’’c6hfuîi0h' (vqiù1 y règne , à dégoûter de W
-lé â u f e , q ù’à Mipi^i^levdfeS^ ^ e ^ m f f l |m ^ ^ t teB^avin ce
intéreffantê. Les mêmes, défauts /ont palTé dans la Dcfcrip-
tioh ièsPïganiol & de' fes;.Çopiftes. Cependant Piganiol
é’èft un peu plus étendu que M. ‘Beuchu fur les Villes ,
.& quand la .m â t i è r é - j l a i 'm â b q u ë a r r i v e ajTer fou-?
Vent, il fe jette fur des détails abfolument étrangers, tels
que la vie du Connétable dé I/efdiguleres^ qu’il fait à fa
On comlnfehce Cette Dcfoription particulière du Haüt^
Dauphine pat le Graifivaudan,, que M. l’Abbé Expilly
placé mal-i-prdppXdanS le Bas-Dauphiné. Il d it, to. p,; page
^ 3 :« c q u e le Hau t comprend la Matéfine, le Champfaur,
u l’Oifans, le Diois» le Gapençois, l’Embrunois 8c le
de
j-t j n n . s i i v C
. m K Ê Ê Ê Ê L
M’ t W rd ’ ^ r‘> J"'
:■ 1 “ culavés. Le nombreJmmenfc d’arbre,-fmicie s lûperfe dan 1 1
1 ' ' 9 1
’ P“ “ 5 des fflomagn^rçkrgéès dê vignes ou 4e petit bois,, îles, maifons. de c m. B H
p lr B # } , , ;
' 3 ‘n f ttb i ê ' , u p i ^ - 4U ,
H i r i ^ o c . r ^ ^ y .
u , n é :
dÆrens atteriffemens, dont pluiîeurs,font-des.îles boifées.ou. enfemencées, ou c d ivées
en prames. Le ftul ,de% qu’on Jourxoûjbrmm . feroit de voir contenu-l’Isère dans un
’ P°ur P^venûles ravages qu’elle occafîqnne 9 —
rien à :1a beauté du.- Jpeâacle. ^ '
^ G « no^ , Ville-ancienne, gmnde, belle, & très-peuplé^ eft bâtie à l ’emrée de
M H 9 I M I divifeendenx pâmes inégales , nn peu ^
àqud zeHene sfud:e ftde .Lyon,dfe e & demie fnd-eft de
de Vienne, huit & demie lud-oueft de Ghambèrry; vingt-deux ftid-liid-oueft de Genêve ’
- ce“ vmgt-qcatre fud-eû de Pinis, Idngib finvânt H h r r i s ,^ 3 i ' . r ; " . Suivant.. Caffini!
. I l ' : Cette viUe eft anciënne,& d’or%ine Gadpife, puifquxl en eft
parle fous le nom de ' [ z ] ^ Lettre H 9 9 9 9
Romams charmés de fa limation au'cognent de deux rivières, l’érigèrent en C k é ’ L Empereur
Gxatien l’ayant. g rétablir&embellû de plufiénrs édifices- dont on voir encore
, » B çonnOK, 1 ; font a tant le p ^ T f î ^ r T T k
* que-Ie Gr ( iftud . le Vienn , le
’’ v lent ,o! H W * " » « & f J1 ) n i . , M t Je.
» Bas-DaupiIn » Cette divil on d e st or trées de la Province
è e 1 Auteur a prife dan M. Bo n ch u , eft très-
fdI “. e- L eG ! aifi™ <i eft bien plus que le l l i . - ^
t lesHautes:AJpes;.pmrqu-il confineàla Savoie,&quela Ma- i
, â i -> le Ch aA.praur;.l%ranS, font des , etits Cantons
.o u .d e s Vallées fiifant - .partie dn Graifeudaii.- Ainli on
d o it préférer la 4 iviiîpn géographique que j’ai adoptée.
Quant à tf |ty n i9lbgia(iu ;mo t d e Û a ijivm h s j*ai déjà
obfervé dans l’Abrégé hiftorique. que ce nom vient par
une -co rru p tio n 'la fe ordinaire dans la- .baBe-latinité de.
Grarinnopo/imees'rmSM/contre'e de Grenoblè. Chorier 1
aT0' t prétendu'que, le nom. dè ce .canton Iven'oit de ce
^ ue G r i fuite d 'Hercnle, ce-prétendu fondateur -
d e “ “ E'-d? villes dans. lès Gaules, étoient defeendus par
Ies Q1# file r'.Gra iîiiiu d an i p o u r entrer dans-la
Celtique i majs'il e(É enfuite revenu à Inféconde étymolp-
g ie . comme la plus naturelle. D’autres' veulent que le '
nom de GroiyTvcjiri.n, foit purement. Celtique, parce qlie
les habitons de. ce pays avoient dû lui donner un nom
V r E R N E M E N T D E - D A U P H I N É .
Grenoble. Gé nom e ft. fuivant M. de Bochat, compofé
d e ‘a p î a j . L é r t - t i d W È È m
ü ! ”° f ’ f f t r e i ^ . r i v i è r e ; c’ell:à-dire, littéralement,
r iere' Si . it dans ü p y s 'q i
c TA I 1; 1 - . « C. c-t'?*’ , ,‘s ’
bo.
d e s ^ ^ % u f i ^ i S ^ ^ ayS) d’après l’examen du phy-
J J éf J I $pT>ljét-. D eurs c i * 1 *iî
Celtiques auxquellesoûfaitlignifiei t ù t t e q n e -1 m v e u t,
conviendraient également’ a. tons les' pay s'o ù ' il y a des
des rochers & une riviere. Mais qui 1 nom avoir
donc le .Grailivaudan aval t Grarién ?-I h- bien ne vaut 1
Pa ”»v“X.dire quion l’ignore, o u dire que c;étoit le pays
des Ségahmniens, des T n très A 1 il ges , jp j
l’occupoient; d’auta it que le in o tier^E duianwn. n’eft cité
P “ • & » “ ™ & pi U :d,e la [ i;été?
[ I] I l ell: à remarquer ine les villes de la Pmvin e -R i. *;
nrnme n-ont pas pris le-nôm .desPeuples.dàntjaie étoient *■
les Cités, comu c dans le relie des Gaulçs; parce que les
Provinciaux, tels que les Allobroges St antres fujets ®s‘
. I î