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; §v I I. Le I£j3J( jia ie s :., -
. t c V-iLrNTTi.i' is ) Valentinus a gefi .aadcjn!/Êdmté du*BYs33àûphiné, i\ant ucfsjau] nir*
d’,wi^c!t:'B|u!8lji--l>;nrie3 ail nord ,p.ip|j^^|nno^$ <ru Suchpai leiMi^Jl iv'^Mffep-ir
Buoniti; & .Vlfouclt par ls^RhiWyqiiA). lfh^p.irc du£E|hgULdiK ." I lin i
donne It ^m l^ ^ ^ ^ v e /^ ^ ^ aùÿ a îic ien sTjliabita^vdiX-Valentinois , que Ptolomée »-HppWlI^
Segalaunu Il palîà avec le refte dé la Province au£ Bourguignons-, & fut toujours compris
dans les -cinq Royaumes de 'Bourgogne. L origine/dès Comtes [ i ] de cepays eft fort incer-
tairiez Le nom de P o itiers, commun à toute la famille des -die' lifatei&ois -9 a été
leur origine. Ils étaient une branche des Comtes de Poitiers, Ducs cTAqukaine,ce qui
montre la jfiollëlïè de leur extraction. Guillaume be Poitiers , pétit-ils par la i%?e’die
Hugues Roi d’Italie, étpit un des plus grands Seigneurs de la Cour des derniers Rois, de;
Bourgogne, & lun de .ceux qui contribuèrent le plus à la deftrudbion de leur Empire , fous
RodoIphe-le-Lâché. avec lequel il eut des guerres continuelles , ainfi quavec l'Empereur
Conrad-le-Sàlique, fucceiTeur de Rodolphe & mari de là nièce Gisèle. La naiflànce 8c les1:
biéfis de Guillaume, de Boîtiers fégaloient aux plus grands Princes. Il étoit, lùivant quelques
Hiftoriens9 Duc d’Aquitaine., j êc pçfiedoit une ' grande epndue de pays -dans le Royaume de
Rodolphe. Les Comtés de Diôis, de Valentinois & de Forcalquier , reconnoiiïoient fa fou-
yeraineté , & il ne diffimuloitpoin'tdés prétentions qu’il avoit fur la Couronne de Bourgogne,
du chef de Hugues fon aïeul. Gisèle nièce de Rodoiphe-le-Lâche , & veuve de l'Empereur
en 103 <r» deleiperaa6V;^ ^ ^ M^^^^^^fe|o|^oitreyen^Bqu^Q™%
rEmpereur Henri foniils., le maria -avec Agnès.d'e^Guyenne^::fi^ Poitiers*
Par cettè alliance| les droits dés Empereurs au Roÿaumei dê Bdnrgogne^devinrent- inepn-“
tèifobléà; -
Les Comtés de %lenc# de Dlê ^p|^^entia Jo r^ Jà ^ ^ ^ g ii& f& de lcf même-Maifo'n,
de Poitiers, Une généalogie faite, par lès ordres de la fameufe Diane de Pôiiérs, Ducheie
- [ i ] Le Valentinois n’ayant jamais appartenu auX'DauV
■phïnsj ‘de ayant eu ‘ fes Comtes. particuliers *
jufqu’en 14.10, j’ai cru 'd ev o ir en;dônneç:urië çôïirte notice.
Envahi voudroit-6n . rechercher l’origine d e s Com tes,
- pûifque ce n’étoient que des. offices-ilimôyib'les&- qut^cé
n’eft. que fous la décadence de la -fécondé Race de - nos
Rois qu’ils font devenus,
encore ne peut-on en'avèirqué dés .notions .très-^cônfufes
■ avant ;le onzième fiècle , ' ou plu tô t jufqu’à ce que Mage
des noms dé famille ait été conftamment ëtaB.îi^Ce n’èit
. d onc qu’après l’extinétion de la Royauté dans toute l’étendue
des Etats & Pays qui compofoient le dernier Royaume
de Bourgogne; qu’on peut trouver quelques trac es des
familles qui ont ufurpéle ^t^oir'llpuyërai^ ; telles que
celles,dès-Çpmtésde Bourgogne, de Maurienne, de BrefTe,
d’Amrbh^^de -Vienne, de Valentinois, de Forcalquiçr, 'de
Pro v en ce , &c. Alors la néceûîté de diftinguer les familles
pour conferver- le pouvoir Souverain dans la branche ’
aînée, & l’empêcher des’anéarttir en de. partageant entre
les freres & feeurs, a- fait, imaginer les noms p ropres, 1
l^ aOTo .irCe s^l’^ d r é /n um é f iq u é v r
commun à la ■meme /Branche, comme-celui de-^ai aux.
CoMtés dvAlfeon, céljir.d'Aymar aux;.Comtes dé • "^àlën-"
t in o § $ 'ÿ c * ^ ®
L ’Aùtéur d e Y Abrégé Chronologique des grands Fiefs
de la Couronne de France, donne :pour tige aux Comtes dé
Valentinois, tfû •''G^4tâ fÿ i^d ^Io itie ri'3 du Comté dé
Valence e n ' 5^0;,V par Conrad • premier-Roi de Bourgogne
& de Vienne. G ontard eut pour fücçeffeurs Lambert
:||)n:;iîs én Aymar .1 Hugues en 1037;,,'
jGuillaume I en ^ ^ ^ A y ^ p -a r Il 'réunit "le
Gdjnté de Diois, dont il fut invefli-'.par l’Empereur Frédéric
I , en 11 1 6 ‘^Guillaume H fon fils lui fuccéda en
l i a o i il avoit épouféBéatrixde Viennois, fille du Comte
jde
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B £ U m R J N C Ë . ' , ( i 6 . r
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, ‘ t f u nor 1, en i■* j quel. l’Empereur fTpnri TTT ’ '
un péage‘ vers 'io iîo , donc jouis 4 ymür fon Mais le Comté de Valentinois étoic alors
pbJl'éi'j par 5e. afc Ppzaeri , dont la'fiMièP Unique époufa ÆertAon ^ t P oMltj, fils
d Aymar. I urs defcêndans; jouire ll^ViWl^umjîc' e ce Comté > à l’e xcep Lon d s querelli s \
interminabl i A i îvê qu.es de D ie& d e \ iiiî. 1 ji b 1 u;r difputoient les dr< its R t f ^
L2T2 i:nk
& *J8fe\ -iljiite^M ^ ^ioncèreni à l,uteur
des ÀliDigeois- Ce Prince guerrier ne é è ® > i point des forces; . 'ïë ™ è s . i tous les Croifés,
qui vinrent l’Æ égej dans fo. Ji ^ deC reft.'Ilfe d" le s forç î à
la'p ii\.'*ll^repn L 1 Mi vint de
fi&u\eai l&lh^jîir d^>
1 ' Lqimsjj.n. Ciy.ni JTO.v,
ii^tfeptino] L v À . t i ll^ j lo -Montfort, ^ 3 tl^l*«^ ^ » ■ là
A ÿp sr I1J [?"] i 'lf>ft^^U;tt (il , eut aufli le s plias grands démêlés avec les Evêques ;
^ mit lents térres i feu & à làng. Il fit auffi une ll^ie ofFenlive ^Éiléfenfîve, avecHu u->
>L^td ti-Iour, i * nier 'D ui'plim’i],
gage de- cette, ailiarit e, dont le traité eft rapporté d ins le recueil de M. de Valbonnois. Le
Pipe & le Roi de France s’enttemirent pour accommoder les difFéreris de ce CointqSlv.ed’
l»EwLque' dJS*i&i®a^' qiiL*,ivoîd'-]ù:te ûn interdit'>furAlii*“£u ti, qui1’! éïoiâ^mp.ire '‘d , L-,
nudleuié Places, Les échangés vec le D .uphin empoi
portions ; lesrtuec^ufl^&-'uïÿlîft'^vî lu^fflini'i/ie-.'d^îfe^^i
^aflàlité.^ ^nioxten ï ^ ÿ , 8c l'oi^ fils Louis i^ t e n t o i ti-po i ut
un hommage-lige. Mais Aymar V , fils de Louis I , rendit hommage-lige en 13 4 7 lu Dauphin
Humbert I I , pour pluüeürs Seigneurie s, & ’ n'oèihijBëne pour la 1 erre : de; ÇÏïfiea. Tl
eut c onime tous fes predec e fli urs, des, guerres & d, dé me lés avec 1!E v ê 1 jue de Valent :e.
I. Archevêque de Lyon, alors Régent du Dauphiné,-fut chargé par le Pape Clément V I ,
Dauphin. Ajmari I I I lui fuccéda en ll8 S î Àymari ÏP~,
en S 3 |J ^ 4 ^ ^ .4 j ^ ^ ? - : i é p o u f é ^Myp'pilit
e , Dame de ]Ây'i7iar V I -fon fils aîné,- lu i!
fucccda en 1330; ,il eut pkfie,ur.s’:, .enfans d’ifabelle de
Baux fa femme, entr autres L'oàiî; fpn fiiccefièurj Aymar
Seigneur de V eines, & Charles, Seigneur de Saint-Vaîlier,
qui eut ^oftëritê. Xohw f en 1340. /V^Xon fils,
lui fucc®^'^fe.>É344; î n ayant point " d’enfans j [Louis I I ,
^ s ,j‘qu 'S é ig ^ ^ ^ d e “ Veinés Ton néveu, lui ’-fù'cc.ë^^^
^ S | . Ce 'Prince ri’ayant p o in t de poftérité; & étant abîmé
de d ettes, v e n d i^ è n ^ o ^ ■ fes Etats à la France',, au pré-
^glfc'e., des Seigneurs "de Saint - Varier , fes Cpîiïins-
î^èHft^ins.
O'n ne doit pas fe fiérjaux Tables GénéalogiquesÀ& çét
'Abrégé, l’Auteur n’ayant ^fai^jqùe lè§ ë^trair^ du tii^ f o a - '
% < :^G 0 V rE R N E U E N T D E D A U P H IN É .
nàifêï de^Moréri .& auiîés Compilations femwables. D ^ail^
. lèu fs', ellel^ ^ ^ é n ^ is - Hé p|euyes & 'd fe ^ ta tîo n s îq ü ^
aüroienf pu le u r^m n p ^ qS e lo fi^u to ^ ^ « ,. c’eftTç^jm^m*^
e n g a ^ à réunMdans; ei} H ^ o r le is Td ^
Dauphiné rapportent fur les Comtes de fyftjjmtmois ; mais
il n #M it, 0 s m em ^ w ^ ^ p a e s rG om te s v dé Vaîentinois^-
les v d eu x , ^ m ie 'r s Aytnar f q t e ^ ^ ^ g C ^ S M ||ë q c S r e
moiifs;Woüs ceux rappellés dans la ^T âbM gM o n o l^ q if©'
ci-deifus-, également fautive ppü^v le s ,
datés||g6M
[ ï f ^ â 'p r é f é r é M. deNValbonnois pour l’ordre fucceffif.
Suivaut-vl’âutçes Auteurs.;'.c eft' A ymar IV, ou même A y -
mard V. Il y a beaucoup de difficultés dans l’ordre fuccef?
fif des Comrej de Valentinois. La pauté dej noms & le
peu de foin .des Hiftoriens à lès diftingueraffj§jÈ q ¥ 8 q .'