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ïwahches ; Celle ries Marquis de Saffenage, qui poffédoit le Marquîiât de jftêrtie ftofrt j,
compofé de huit belles Earoiffés, '&.le "Marquifat».de Pont-én-Royans, érigé en l6 l j , &
compote de fept Paroiffes ; *cêljgi du Comte det^hj^èkagê'’} p.dffédarit le Cômîé 'de Môn-
teiüer 'en Valentinsis ;/qel,l.e,.iàtt ■ Çqtÿfp de- Guajl, poffédaiit le Pointé de Charmes, -érigé
en i r i ja , & celle'de /^è«r^on^'=joui|ânt de* la Terre de mêipe q$|n. „ ,
,y 50. La cinquième Alaifbn eft celle de Créqub-Blanchefoft, à caufe dû Duché de'Lefdiguierès.,
«& dés autres,Terres de-la fuccefïion ds Bonne, qui lui-font échues par le mariage du Maréchal’
■de Crèqiîi, avec l’une des.-filles du. Connétable de Lefdiguierès. Lefdiguieres, premier patri- ■
moine du Connétable, fut érigé en Duché en x r i ï i ; & comme c étbit une Terre fort peu
cdnlidèrahle, le Roi lui unit le Pays de Champfaur, qui avoir été autrefois un Duché en la
ppïïèHïon des Dauphins. Il eft compofé de dix-fept Paroiffes & plufîeuïs mouvances. Cette,
Maifon poffédoit en outre, plufiéurs autres Terres, comme Vizille, Saint-Jean-de-Boürnay,
Moirans, Mens,. Gy fans, la Mure , & c , qui font des engagemens du Domaine.
S*. La fixième Maifon eft celle.de Viennois, portant le nom & les armes des Dauphins.
Elle étoit autrefois connue fous le nom i'Orje/it^^K'UYjuûnt,,- à caufê que le Dauphin
Humbert I I , dont elle defcend, donna par aéte de x3 yr*, .à AmedéedèaYiqj^nois; loft
fils naturel, xyo livres de rente fur le Mandement d’Urfent, dontfàpoftérité .jouit encore.
M. Bouchu dit cette famille fort pauvre pour fon’ iMuffre origine.
7°- L a feptième-eft celle de 'Fê/cj ,' l'une des anciennes de la Province., qui a donné, un
.Grand-Maître dé l’Ordre de Malthe, SC plufiéurs Prélats il l’Eglife. Elle étoit au commencement
du fiècle, divifee en trois branches ; celles de Beconne, de Comfos 8c de
S î a i o i . :
8°. La huitième eft celle de la Baume-d’UoJlun, dont le Maréchal de Tallard, qui en étoit
le Chef, poffédoit le Comté de. Tallard,. compofé de fèpt Paroiffes, le Marquifàt 'de la
Baume, &c. Le Comté de Tallard a depuis été érigé en Duché-Pairie. '
cîenne Souveraineté eft établie fur les titres les plus authentiques.
Les .anciens ..Barons de Glèririont n’étoient
- feudataires de l’Ëglife de Viefine, qu’a caufe des Terres
d ont ils s’étoient emparées dans le Comté de Salriioreng ,,
que les Evêques de Mienne & de Grenoble s’étoient partagées.
Les Dauphins étoient eux-mêmes, feudataires de
l’Eglife de Vienne pour leur-- Comtéd’Albon. Plufiéurs
-hommages rendus aux Dauphins de yiënnois, même à
ceux de la Maifon de France , portoient en. termes ' exprès,
fauf l’hommage dû au Seigneur de Clermont : Salyâ
fidelitace Domini Clarimontis. 6e font les formes de l’hoiti-'
triage, rendu au ,premier Dauphin.de. France, par Hugonét'
de BaiTey en r j ^ . Ainft cette Souveraineté étoifr-recon-.
nue'même par la France. Avant que la Bulle d u P à p è
Çalijcte I I , en eût accordé la THiarre & les Glefs
de S. Pierre pour armoiries de la Maifon de Clermont,
en récompçàfe> de les fervices , fes armoiries' étoient une
montagne éclairée, d’un fqléil-leyant. Le Dauphin Humbert
I I qui âfpiroit à'.la Royauté, fit ce^.qü’iF p lif-pour
s’acquérir le Chef de cette Maifon, qui étoit alors A y -
D ë L À ^ Ë Ë A N C È. ■ X2Î
■ fegj I^ ily ïèm e .e ffl c e fi’ If jh’Poepggtfofag.tie très-^iMroaent èite étoit Mitea
ap ^ ffien c em en t d ^ i y p fM ^ 'd e S tk tw s & 'de
m 1
IO°- La dixième famille remarquée par f Auteur, eft celle rie Siniane, dmCêe en qu;# • # .
eft i S é ’K eU e ®
.^arquis de SManï-Trac/tenu; du Marquis de Gordes, honorée du Cordon bleu ; celles
‘ de ^ 0(g ^ p *M o n C an c q , & “^ te^ ^ fcg ;-JS e ^ eu ® :*^ ^ r^ ^ é s* é 6 â^ lléS<c^tt;eMaifon., '
ix*,>La Onzième efticelle d fP i^ d o n r le , Marquis A j A i i r m ëlf fë. Chef ; le premier
Grand-Maître de l’Ordrè’dd % J e a n îw K o M f e ^ f e & 'k f a ^ ’ ‘'qm par
confequent; elle eft aulîi divilee en plufiéurs bra^ ^ ^f',
12 °. Ë>diiglème IeM&rqiris d ^ f c ^ en L ^ gu.d oq,
'Sc le.Seigneur. Purre, &C. '‘L ’ancien'notn/d^cette faÉîlleiveft ''Aynard ou Hcînkrd!
fflmpîement^ & e iê!fëft,'des'iboJÎnès de ilfàM^îhcè/' *>
T3 • La ’treizième eft celle de &c.
1 4 , La quatorzième,"celle de la Bctume-en-Sufyy3pni$<ï Mkqjris'de^^^iorJIft l’ainé, Le
‘Marquifat de Breffieux, 4r j^ . en x 612 en 'faveur dê’’ Louis; 'de -Grollée”( y a y a ® ^ 5g-|àms
ique l’affçienne famille du nom 'de'fBrèfîiéîf'4ïf" étefnte}’, 'éfi^cofnpofé de ;
è’étoit là; h.piûèff.% BaroHî^difiDauphïné',
xy°.La
>qw jadopné des -premiers Prmces^rtEo/ez. -
xri6. La femème eft.,celte' d’^ B ^ , - q u i a * ' ^ ^ ■ dans le Comté de Sauit
en Provence, en vertu d’une inféodationdes Empereurs. Il y en a ^ u S 'u r fb ^ n c to ; celle ‘
dU Baron de Monrmaur, celle de C/iarouffi , qui polfede la Terre deMontjay; & c.
I 7 °‘ ^ dk 'fePtième ceUe de Bsaum°nt, fort ancienne [ y ] , don: le fameux Baron .des
^es ^e‘Snettrs &Autichamp en Anjou en font les a|qés, &e.
; M En ia8^;-,v -Fric««? de Id Poèpe / gendre du Daù-
P®n; XII,-.éto it. Connétable fdus Humbert I . Chorier.
t e l Ç ^ ^ l ^ . é ï d g e de cette famille, & du BréfîÜent
d e la P o e p e , connu par fon e fp rit, fa pro b ité , fa
fermeté,în|braniable, .
; 'Dmouv . fils .d’AIeman MgpjSfy . avoit fait
i® voyage de la Terre-Sainte avec Godefroy de-Bouilldçi j
apres s’etre- .diflinguc dans - les armes ,il fe voua au fervice
des: pauvres dans ‘l’Hôpital f e S - Jeiri 'de Jérufalem, &
y infïitua perdre Religieux-Militaire
il, preferi-vit des Réglemens. Il m,o'urut en néo.
. La fam
ill| id^_ Àynards a fuiyant M c d e 'y ^ ô % b i s , r tom. 2 ,
P» 3 37f$ f! Mérité de trouver d’illuflres- ancêtres au milieu
des ténèbres d û dixième fioçle, par des titres1 incontef-
tables.que ce Savant rapporteAexpliqûe. Guignes,Aynard '
«Seigneur de Domaine-, 'étoft un des;,,principaux Seigpep^s
4 e la Cour de l’Erap'^eur1 Frédéric I e n n y y . La guerre
& des^//e/7irwto, fou^HqSibiert I I , qui par-
tagqa|o.U;ùelaNoblefTe du Dauphiné, cfl un des événemens
les plus remarquables dans^llhiftoire de. -cette Provinc'et.
a qub'|lè Dauphlné&ÿplt'
^P-mntvde plu sijJliiftré^ faAMÉttïk tems des RW ll^ B o ü r^
> .& ' , v.y îçdmte Æ? .M em e,, frërfe
d’Aitaud I , époufa une fille .du
tfièèle^ CeÆ W^gfe^dë l S W ^ i f Ô n ^ ^ '
;dOnfe.Ra(été BérehgêgV
ÿ b i t frère d ’A rtau d -H L ;, d ^ fdrte/qd'e*tad,disjquè la Bra’d ^
.-i^ e aî^ée=PÇ)^dq^ ,1e Fo re z s lë^cadets'eon^âù%ëh£ 1 ^ ^
W p f en ^ a u p H i r t f é t a b i i r e n t . f e ^ i l l ë ^ M
fautes , teUès^ < 0 ' ^ ^ r e A g e r s ' &
de Iâ .RocA'tf^aWrBailliagèi^é^'Btiis,’ '6ft
' dènom' & des*»âieç deM&o^ûbah.Le'Marquis
àé-Montanban, Ie-Marquis ' f e ^ aw J v p ié te n d e u tî â iûêmo
^^BeàuMonê-é 'M* ^à;v.hoiâ% peré-
blard de Èeaumont, premier Min ière dù-^Daiiphin
bert- H , mari, de Béatrix Allemah'd, pMente. dés1 0 au-
phins., eft la-tige de cette Maifon. Le Baron des
étoit up* de fes1 defcéndanV : elle 'fuëTGjTre’ encore' dans lés
branches ; tfslutichamp 3 deBeaumonc^ de Saint-Quentin , &c.
J ’en parlerai plus. bas.