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en fai&jejit ia doticeur, l’agi ément, & dont on attribué la caufc. à un plus fréquent ufàgtî
du vin D’ailleurs le Gouvernement en encouràg ne la culture de la Vigne dans les terreiiis
gui ne font propres à aucun genre daucres produétions, & en. affranehiffint cette denrée
de toutes entraves, ouvrirait à i’indu-ftrie Nationale une branche de C erce éti nfaer<
pour acquitter feuje'tautés^lo? • ck l’État ' ’ .
‘ II*ny a tuuin \,tqJ >blt de rôpuu-jt'ri *dant ‘ lâ^uLdflc^a ion de Ci /Z^'ou les vins font
gros, plats", âprèst&‘3 e-peu“dc durée!* Il enStet|ë^êm e d^çeux'dMâ^PrçÆï.p’d jitd J’O rangé
qui font en plaine, ât qui- ont un goût de terroir; on les coiSomme i ou on les brûle dantf
le. p^ys^I^Ls climats ^ ^ â ÿ r r& -de—Zét/ ite . tç^ritoirerde-. BuySy donnait lt meilleur* v il i
_ ™ais iUn^efl pas d&ygaédey par c f - d ë 'p a ye, &c,
L^s^tign iblcs lont t(Lz -b indans dan ka liiiu n uK , &. l“Sir.in)llevir km cUiXjdes.c-tntouS
> °ù f ° n cultiyej^ge efpèc"3.<Jb gra rajimtbmiu'dans
lk-pay^déj|| s&c. -vignes^yfont jïiÿ>..jVTa Ijrrt Cq
ptudefoin', les »s ftis fcfont- tr&bôii & ; tru ,-yçhiii ijs.|rceux kLa/cu-cau vlurio dt ; vis ld,ton-
lèïveni dans toute leur force pendant cuû^Mix ans, en
dê pierre^à;"fufil, *<Sppf|îran£
Gap \ 1 y a bi uiioup de yjgnoblisag jjj>, dont*lesjucilleur ij^ityi îuxaIç^/à^ Ts(,lt tya itl
C>u/rt u \uax , , l i Saulce, La rd ier^Sig ^i'^ Jlorc er i 'Æ h r h d , Verta\i n S
Vpatx. - Qfahre cer vignoble dFi^hmqt^Qpk s, *&* k&rrbir '(.xtULnt»
Al us on-ifcj, cultivç’qut dujx’pbmtx groilnrs; ,^*\bmd.5nfl$Xe,,rai(îti-^.p’p*#ï;ui®^l^
d ils 11 cu\ c, où on k laide, rroi (munie <k plus^]u0?à oe"qu 1t kjnu nt it oii^oifûtcintt.’S'
Ü lort gjos, furu. t-OUVLrts , Vl v u t p_u dc-jyvaui w ji A , , k «A ■■ J
qni 'f^corifervent dans ks;4Ïdnîièfü.x Juiqu;à trois-ans V/S k dîublLén limLtilks. De^oui
cê|* vins, aucun ne méïShe 1a préférence, parce qM f Mit tbul%W”8e la^rn'êti^e --ftiamèreC
.vent- meme -dans les Paroiffes d’une: même Province,,* de-
coxnparei ..leur c u ltu r e ,,£ c . Mais c e f t au,. Gouvernements
a -faire: les frais-.d’un-1 pareil ouvrage , puitque >
qui en retireroit la plus* grande 'utilité. /
• P a n s le canton- dè l’Hqrinitage ,« le ;jo u rn al' co ntîélt-
cinq, cens ceps de v i g n e s q u ’on plante avec un pal -defer
à deux pieds,,&~demi dfe diftançê en^kô«|fénSi' .après
3%oir ^effondré. le terrein. On n’y ‘cpnnoît pas de «vignes*
h a u t a i n e s , d é * éeiUes comme <darisTd*;féft<e du D'aù-
phiné.j ce n e fl par-.tout-que vignes baffes; iqii? ôn-iCoütienit :
avec <;dés échalas. J ’omets à deffein-, les détails de culture
qui me méneroient trop* loin", quçique j’aie iés meilleurs
Mémoires fur cet objeR?ka,ffaçpn .efl: d’environ trois livres'
p a r journal pour tous, les coûts ; les p^dyins - fe payent '
■à part. Gn n’égrappe" p a s, on fe contente de -faire un “
triage pour ôter les grains véy^s-^ fèesfoei pourris. Xorfqup
la vendange a, été faite -par un tems cliaud , on' ne donne’
q u e ; fept à huit jojxpsfde'cuve ; fi le .tems eli' f ro id , il en ,
fau t davantagev. L e -journal 4 e* cinq,-cens -eeps, -produit
année, commune, u n-Barral. Les tonneaux contiennentCx
ba rrau x , qui font deux cens bouteilles. L e journal fe vend
«depuis cent livres jufgu’à quatre cens UyfÇf. L e s m a s,
appeUps Mee^Sc Grcjfteu, donnent le meilleur vin ; vien-
, ‘nërit énfuite c'eux'de-Be/jSzj , Les vins
de «Hermitage ne fe mettent jamais qu’en tonneaux neufs ;
ils ont beaucoup d e 'co rp s, une belle couleur jnoire , foncée.
Les Commifliorînaires de Bou rg o g n e -l’employent pour
donner à leurs vins du çprpiU dë Îa-''ie0ùîë%r, ;& ;un
bon -goût. On laiffe communément le vin de l’Hermitage
; en tonneaux dix-huk moW ou deux an s;
enfûite douze à, quinze ans .en bouteilles. On y .diftingue
trois* à quatre qüalité^^qu^ffe^erideh^dèpûis#cmuxfcaàs^
à trois cens te même quatre cens livres. Gë' v%-.;éft pecto
r a l, & 1 e x trêm e n ié n tffii^ |to .à àp f^ ^B f^ ;m a fà d iè s -qp
. proviennent- de 'débilité d’eltomac. I ! n’a aucun goût de
-terro ir ; mais dans • les bonnes années il a un parfum q-uï
■ approche - de celui de la frambol'fe. , L e s , Parpiffes, de
Croies, Gervan & Mercwrot, limitrophes de fflermitag e,
produifent un vin égal aux deux'dernxeres claffes de l’H er-
mitage. On fait Aqiu'e'iquefôis avec -les raifîns blancs de
l H p ïa u ^g é ,S un dès meilleurs vins Él'àhcs du Royau-
m e ^& c .
[ i] On nous exeufera, fans d o u te , de mettre des bornes'.
wà tout ce que nous aurions à dire fur les avantages de' ü
^ ‘ D E L A P R A N C E . p 3
^ f e g Éefaftt d e « cens feizb fivres poHS dè inafc';: fe vend d& û cW f r â ü c s dans h
cherté. Dans le xeÆe du haut-Daüplimé , dejüis Cïolle jufqu’à la &o: itière de Sûvoie, les
vins font à - ^ f r è s de même, qualité ; à l’exception de ceüx du Touva, Sainte-Marie. Sc
'? B “Æ Ê è & de quelgiie? petites j ïcés bien expoféé. dan chaque. 'Communauté,, qui
• ïiont.dune qualité moins inférieure.' Gn nc'met point ces vins en bouteille. Il y ën a f&t ;
B m, i H B | B g WÈ * it > i^-ph H i r /ra
tourne ordinairement avant la Saint-Jeim, & -toujours avant Je .débit!; Le prix de i cl H
elt de- cinc].uante:ïols à.trois livres! dans les années abondâmes,.,Je fix à lmic livres dans
le m ( «liktres qji’a effiiyées la Savoie, l'a fouvent kit monter à un prix
-fou, jufqipà. vingt-cinq à trente livrés ce qui fé donnoit à.cinquante fols la charge, 8cc. 8ic,
5- I I !.. Commerce, Manufactures, induftne. ~
Dé Connnefce du Dauphiné.ferait fan doute plus confidërable, vu la Variété' des pro-
âuàiohs de ^cèhe Province '& le,genie de fes habitans, s’il érait.moins ch ugé d’entrav es B
Au fiirplu? nous.-ne pqu.yôns-.en traiter d’àprè la Délbription de M. Bquchu, afin d’é iter
.les'répétitions fi,perflUes; car ce qu’en dit M. Expiüy dans le grand-Diaioni,aire de a
i'/twoe/.en nft lit rai lent copié. Ce ferait induire à erreur, que de n’en p
^ | l g l " l lr'l ’t crou'e'quh1 .-tluJ i V Ltur
commerce d’exportation & d’importation du Dauphiiié,( .p r rapport' aux trois'.principaux
^T ^ y ''A jS ’Tù^l méd'I^So^rte;.;
jég&ite le détail de toutes les manufa^ures-'exiftàmc alors, &' des' foires & marchés
:|o la Province. Il pàffe après aux chemins & grandes routes qui font les d b'oiiciiés
du cpmmer.ce'; aux ponts buts ou à faire,j&c. Mais comme nous n’avons que ■ l’extrait im->
jtjixI n qu en a donné je Comte dé Boukiiivilliers d 111 l’Etat de 'a Fran , ou ksîr&ims
dà. â u c i s cipitrll-s/t.nt^ouHî
le fondront palfées dans le grand Dicüon,taire de la France de M. Expilljr. Nous aüons
J"T « « ' “ * S - ’auquel le M mtagaanb
dcs A lp e s, les Suiircs. & h Savoie ofiient ie s 'd é b o u chés
j-Sc f u r -la maniéré de faire les vins , .qu p o u rro it'
ajouter beauoeiip à leur I \ leur fak ’b rité , & con-
féquemment à leur prhc, .& à l’augmentation du débit.
1 ’ ’ dans "e immenfes de-’i’Iiiftoiré
^ i 7;'le r : ^ l tllrclIc ^ Économique du Dauphine. pour
en renfermer la Defcrîplion complette dan un dfi
lum0 * îc "? Pu's qncfïlcutpr cliaque o b je t, & fur to u t
1“ excèlj'ens Mémoires qu’on m’a adtèlTc für les vignobles
- de cette Prpv.ince. ; - -:f
| Les l'ignoble? , 1 de G a p esigèroient1 -
l"ur $ u t de* o'Ë fe'mî j s L’Auteur remarque que es
Vignes font toutepljlins des.c6rèmx;„éxjiofés au J Évànt
& au Midi, où les;lBeigos dé ^ o ëm é n t;'p o in t, & otl
le vent du Nord ne fe fait jamais îentir à q ù a lMgard
d u fol , l'un eft compHf^à’une te r r i..B î|a î |i^ & pier i
reufe 'l’aiitre d’une efo ce de ocliet n du, qui": ant„.vu
G o u v e rn em en t d e D a u ph in é ,
quèlqüé.tém leifoletl. fe calcine St prodiiit uùe ’ " 'J
■Pour la Vigne Que ht nquit-il doiic à cesÜiguobles poul
produire d’excellei vin ? Il manque le bon ; i 2e la
. méthode, dy filret lé .vin. On ne cuit re dans ce :e Sub-
délégation que deux fortes de plants , l’un rouge & l’autre
-bkme. Ï a: premier dpnt le raifîn eft gros A produit des-
grains comme des n ifettes J,sÿj>pe le dli>/& . , & le blaitç
qui eft.-trèsrbon à m nger, fe tomme Si ' ou .joifit.
a ne mauy; s choix des r; {ins, la c. utumé d’abar donner
i Pendant plus de trois femainès la
la cuve, on fora encore furpris d’en voir tirer un vin
,médiôcre.;Btencçre ÿn adoptoit lla.:métliôde rcnouvelle'c
de ôrê&îpar -M.. Maupiit,t'autant:1 fermé ridicule de
l’admettre , dans les bons vignobles, comme on a-voulu ,
le Aifft.-.eu.rBpûfgoghe ; atitant
gros vins froids-, Sec, ' V .
t^ordn? 1 ft?itncmes';,p;à tes 1 s Negoèians
de l'autre ficclc';ont’ ënçore’ liê.U.'Ha.ns de tems-ci-; mais
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