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-viendrai Nafâu'y-qm Æ devenu« la devife commune de fa Maifon [i]-* Claude
Variée par Fli&irafmJ, à Henri Comte de N aJJau, Chevalier de la Toifon d’Or, Baron de
Breda, &c. étoit-morte dès i j a i . Henri de Naffaù fg în a r i,fà v o x g g S per^j
ferme à'mgÊeis^^^^^^^^inipériafe 'Éii? la tête de Ckarles-Quint j àl exGitiËdii- de François If;
cpi par’éefte raifon ne devoit pas voir avec plaifir pafTer la Souvérameté d’Orange dans uni fa*»
«nill^tJffflf^ère de l’Empereur.. Aufffaprèsia mort du dernier Prince Philibert', le
Parlement ^d i^ |^ É ^ l|^ vo y a ' apgofer dfes armes de France fur les Portes d’Orange, & prendre
pbJTeiïion du pays au nom du Roi. Le jeune Prince d’Orange n avoir tencore que • douze
ans, foi vit l’exemple de fes peres,' en fe dévouant au fervice de l’Empereur. U St ■ fes jpre~.;
mières oatnpagnes ‘éniï-|^^^jn1i|e*la F r a n c e l e s ’ fignala par -la prife de Saint-Paul en
Artois, dont tous les Labitans payèrent par le tranchant- de Tépée. Il fut réintégré dans là-
1 Frinci^auté/4 ^%ÿgfe!, pariftes-Traités |e: Wfcë Sç de porftpiigneMenk^
ej-uable par la terrible inondation de la rivière d’Eigues, quifubverfa la ville> d’Orange. En
ï^4© le . Prince Eene ép’ôufa ' la fil|e4 ® i|ern à^ Duc deTcxràine., ïk de Renée de Bourbon ;
l’Empereur-le créa Chevalier de la Toifon d’O ry ^êuta-à fon Gouvernement de Bourgogne'/-
celui de Hollande, Zélande & Frife. La guerre s’étant rallumée entre l’Empire & la France«
ëmi le»Prince René fit toutes les campagnes eOntrè le Due de Guife, qui s’étoit jette
dans le Luxembourg; il bumilie le Duc de Clèves, & l’oblige de fe jetter aux pieds dé
de -Grenoble envoya faifir fa Principauté ; & celui de Provence 9:
par concurrence-, comme dépendante du Comté. Tandis qu’il y. a conflit entre les deux Par-
iemens, pour la Souveraineté ^ le Comte de la Chambre, defcendant de la Maifon de Ghalon,
par lesfemtneS'£Fe mèt en polfeflîon. L ’Empereur étant entré en Champagne avec une armée,-
vilt^mèttrë'le^Fègedevant Saiht-’Dizier, où le jeune Prince d’Orange fbt tué dans la tranchée
à 1 âge de vingt-fix ans, le ,17 Juillet 13*44. L’Empereur qui l’aimoit, vitpanfer fa-bieflùre,
relia près de fon lit jufquau lendemain 1$^ jour de fa mort. Il avoir fait fon teftament,
daté du camp de l’Empereur- à Richemond, le 2.0 Juin 1 j'44. Comme il mavok eu d' Anne-
de j Lorraine là femme,, qu’une fille morte en bas âge, il inftitua Guillaume Ion coufin, fils aîné
langue. Les Florentins Hors d’haleine,- après un fîège
long & opiniâtre de onze mo is, furent enfin forcés
dê,-,plië1f'-le col fo u s i’e|j|ru§ d e l à domination du Pape ;
•d’avoir devant les ‘yeux la m'ort^ les fupplices, l<£^i|nr
nilTement de leurs plus zélés Cito y en s, le changement dé>
leur gouvernement, la perte de leur lib e rté , d’au’tôfife'r
la Principauté dans la famille des Médicis, / & de recon-
uoître Alexandre de Médicis, mari de Marguerite d’Autriche
i fille naturelle de l’Empereur -pour-premier Duc
d e Florence '& , d’e Tofçane $ race illuftre qui â’donné dés
femmes & des merës aux plus grands Rois dé la ,Chrétienté
, puifque Marie 'de Médicis eft la mcre;des Bourbons.
I [1] La Maifon de Niijfdu ou USTajfaw. C Comte Ïïtué'en
'Allemagne à l’embouchure du Lane & du R h in , qui a
pris -fou-nom de Najfen ituH/en c eft-à-dire;, en- Allemand,
prairie arrofée d’eau ) fero it■ ancienne, S l ’b'n en1 croyoit
l’Hiftorien d’Orange, qui les fait descendre de Naûfà',
chef des'Suèves, dont iLeft-parlé clans, Jules 'Céfar. Tre
yirï autem. Pagos ccntum Suevorum ad rtpaiju. Rheni-confceh-*
dijje , qui Rhenum tranfirc conarentur : lus prceejje N AU SAM
& Cim b r e u m fratres, &ci On me’ pardonnera fans d o u te ,
d’omettre la! fuite de cette généalogie qu’on* peut- voir
dans 4 ’Hiftpire -d’Orange, veut prendre la peine.
de la .débrouiller/ I l füffit/dëi'diifë'^üè' cette ancienne &
illüftre Maifon a donné des Empereurs, ,& une multi*«-
tude de Princes fouverains, de D u c s, de Comtes & de
Prélats à l’Allemagne, en Hollande, &c.
• ËngeÜevc 7, Comte de Naflàu,Dillemboùrg, Vianden, 8ée.
époufa en ’ïi^^^îâ'^llè^flüÆaron ue Brèda-ÿ dont il eut i
Jean I I , Gouverneur dfe Brabant,'ipour Gharl'és-le-Témé-
raire, Bue de Bourgogne, a0. Jean IFiêi|tyffepur- «fils; ’&
fucceffeur Engelberc I I 3 »GôHrtë ^èî, Nâïlaîï, Bâton- de'
Breda, Dieft, &cf'^iî:oiîi'te^d’AnVers, &c. Il négocia le-:-,
mariage de la Princélïe Marie de Botlrgogne, ave« l’A rd
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’de Ôue|fe^M 4oifa-
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26. Guni,\ umi IX , Prince d?Orange.[i], eut la reftinmon de 1; Principauté, en verrai
lI i4 é 0 w r , - i uu^e
f r e <PtîlivicX ’■ a - s l r a - o v a t e e ^
contre les Huguenots de Mérindol, Cabrieres, &c. dont tous les liabitans, .femmes &
U i iü | h fu i q\ s c n s i t \ J U iu ^ J i !>(& 'i i^éfetnblok
offrir une i eu aite à la Seéte, & 1 *iwu vJL^Mm'na t rdèrent pas à s’y e^'.liri
En u sk « eŸ ç ^ iii^M ep ^ ilki«®_e ,,:Rîfl\inipnE \ijnk'un;ir
pw^|®j^ffi^ulsjîvdpti! <L l i i>^s ÿ((ui lliLüicuiâi!
ks&irrâbuïS^ tas
de cailloux pou fervk de défenfe an peuple contre les pourfuites de la Juftic , fans que Le
e> éloigné de fon État j ât y r ;m »die , à c i li de la guerre qui furvint en e l’Emp re
&. h France. ( e ne. fut qu api es la re fi.it ît o i de la Principauté d’Oi inge, p i le Traité de
Cateau - Cambre! en r^j’p , quil envoya des Gommii tires pour rétablir l’autori • 1 gitime,
& le Parlement d’Orange dans fes fonétions ; mais les progrès du C lvinifm , & 1 révolte
des Seâaires, eurent bientôt- brile daufli foibles b rrières , dans une ville qui étoi le ep ire
de tous ceux qui tn>oient les bûchers élevés dans Avignon par les Officiers du Pape. fetu-C
^ lÿÉjËb' llm£ k ofé gL.r-1 épée
’ c1 'jifc iid e v àn ® ,
Sans entrer d ns le detail de toutes 1 s difl ntions civiles furvenu s dans cette Principauté i
<jnwtifl necs do q i ïp ..ppi 11 Jlc ^ «W ÿ .. /■ -''f iü ij , r I ^m SË ^
Guillaume qui favorifoit déjà lesProteftans des Pays Bas, mais qui n avoir pas encore abjuré la
Religion Catholique dans laquelle l’Empereur l’avoit Élit élever, envoya en ij£>i un Ldjc
rig o u ren ^ co koe ted î& ^M i^O fân g e ijad fe ^ à .ftmArlemeutf poik>fe {çonforkiér .aux
chiduc Maÿîmilie^ ,*qul le.fit.Chevalier de la/ÏJdffolf d’O r,
I^^V'gfflgu^gs^^âp^èi^p^ug^BhiUppe. d’Autriche;, Roi
.&fp9gney^ ^ ^ ^ ^ p ^ ^ M â i% . , f e s biens- à J e a ) ip j[;
Comte de %^aurPfeft^^fon frexe. 30. J e a nÆ ^& ê a tà t
toh^l^^^^d^J^^aFon\dëkN^aii-Dillembourg, eut
Éls,' Henri I I , . dit. le Grand H.inju:^ .deSÉjUidé de
'CM^m^pyincefle d^Orange , & Guillaume de ^ à jjau ^' ce
font,fes enfens de ces deux freres.-qui ont;,été-sfucGe(fi-
vementfe^ deux ^remiersi Princes^ l'Orange- de^.la Maifon
de Nalfau. Le premier nommé René, eft .proprement le
coufin, fondateur de la République de Hollande^
til' iailïa la Principauté d Orange, par teftament, ctoit étranger
à ta Maifon de0udon. C’eft par cetteikaifon. quMé^anr
geà laqdey^ deyfqp ptédéceffeur ; je maintiendrai Chqlonj
éppür celle-ci1 î je maintiendra4 ;
Maifon de Chalon avbient no%feuiement 'pquç elles lé droit
q aU^ ^m b ffimlj^^ a ^ rièure * mais-encate le ^ d fo its d ü '
f an g ^G e ^ ^ rep i^ a^ ^ éto jtj4 th p o ftapÉe rp q u r f ^ t ^ r cirl,&
fucceflion de Chalon, qui a '-tant -fait 'd&'rhtjum.ten'Eu-?•-
ropet>âuVfq^^®^®^^Mde|.Neudh'af|I & de la Prinçi-
p à u |^ ^© râ n g eTtbD)er^^^ K M Otaîlég»chez les ,EÜftbrienâ<.‘
raie & particulière de la France, qu’on pourra^^parvenir à éclair-* -
cir ce qui concerne les Généalogies & les Familles anciennes.
[Xr];GerP.^ â U fo nM tejîg .d éd a ^ ip ^ ^ ^P ro v in c e s-Î7nra^
^ i ^ f f i ^ q u e dé 'Hôlj^ l^ v e f t n n" de" ces jH é ro *
dqrmle n’qm’i cqnjRçjjéjMàns,, lesbïaftes de l‘ffiftdi|e<;w natk
périra jamais dans la mémoire des hommes. C’eft un beau
fpeâacle de voirdans.>eéttA'D è?Whe\;âeÙIaJfpidf)Janget
une-fiiiK-de Grands flommes epnjblider l’oiivfage daHéros.^
dont nous parlons, pour a^ui;ët;Jali&.é|téBèMquedevenUd .
fous4^^^mfi^sxl ^ ^ s g f e fdesR epu-,
bliquest Je renvoie à traiter cette hiftoire fi intéreftante dan«