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C lA ^ j é X X I I & dernière. , tAfbrfS & Arbri(féaux à fleurs Papilionacùs.
ÏJ 2. Le Cytise <fes. A 1 $ > à ,*3i langes»feuilles & à fleur? réunies ep grappes
' » e n d u i t e s |~t i a I j 3 H p l ^ r a ê m f i ^ . f s . u j l l i - s , i
Tel feft Ie„rableau très-raccmxci-des’rlçheflèÿ qu^fl^noit une Flore des Alpes compfaij ^
a v e c , l ’indigatipa.des 1>. .n’ ^ ' î ^ reifleSt les e^èpts^Çm4p‘q^i{j^»BPuqsj>C.dîfb .jp knîeu|
<lt ces montagnes, parjC-Ue^dra Hantes q iji j qgç ILnj;, car Ijrlqu’on.pll panenu aiîljmpec
des Alpes;, un ne doit pomç 5 aiuendic a crou\er, des drtjrcs.it. des arbnfledun; l$,n^ifre lc^
plus bas£ s. S il-)t^ÎMudique%
lous3MbriIlcaig;^K>iious-"U:briflëu \ r npent fuç les j opter?, &. le plü^puv^n'’^ rochers,
füht nuds & arides, & ne. Ion: pom parler amC,squiijcruft^s de quolquesju o u ITcs cftj
lichehsifp|].,~E|| attendant qu’on ait une ïbonneiîlo^e2i[;rançaile6des .Alpes, çnjypsira icôfi*
fuiter l'excellent ouviage.du célèbre Baron de 'HptUefu;. -,
", §. I I . Hiftoire Naturelle, du îj
Nous ,ne- pouvons Cependant ftôüs'dilpepfer- de parlerMveS'^quelî|ue détail du Mélèze,,
qu’on a vu fjgijror parmi îles njESVfeilles di^Dkuphine,\Les arbres relmeu\ oqujoiï ippellel
Conifères, parce que leurs fruits font en cônes , compofés d’écailles allongées, & qui fe recouvrent
altermttVëment jufqulà la pointe , jforment une famille naturelle que Linné asqpuipnfi^
'{pas l^ s.g ^ ^ S d ^ ^ ^ P ^ ^ n C jfe '^ jn Jd e &c. ne font
que des elpèces du même genre, qu’on diflingue par les feuilles. Celles du Pin forcent par
[122] Cytifus Alpines. latifdias^Jhré racemofi pendule,. . .
Jdertï folïis v a r ie g a tis .. Ânguflifôüûs^:
' dulo longïon. . . . Breviori. T . 648. "Voyez ce que j’ai die
fu r ces arbres dans la /F lo re de Bourgogne. N° goS.
C’eft en réunifiant ces membres ' épars, à'xnefure qüe nous
.parçourerons les fiiverfes Provinces- du Royaume,-que
nous pourrons' nous flatter de donner un’.jour la ’Fibre
.Françaife, la pins “complette ''qui ait -encore p aru , &
‘d’en concilier la nomenclature quLla rend inabordable.
' . [1] L a ' hauteur désj, t parôit avoir ,
fulvant M. Guettard , | | | ÿ fois .plus de grandeur que le
plam houzontaï fur 1‘equel elles font affifes ^ ice *qui eft
afiez difficile.â déterminer, parcs, quelles s’entrelacent, Sc
• joni.pofées ;en Amphitcâtre les unes fur les autres. Les
Plantes des pays les plus froids, la Renoncule glaciale j les
• Aréùa 3 les Saxifrages , la MouJJe .des Pyrénées, & autres.
^Plantes des Alpes, fe trouvent vers leur milieu j, & l’on ne
v o it îbuv.ent au-deflus que »quelques rochers »couverts de
■ -Lichens, de.ByJfus, une terre légère qui ne s’affajfe, WSm
& -des neiges immenfes, qui ne font interrompues que,,par
quelques crevafles profondes de vingt-cinq, à trente pieds,
■ou l’on diftingüe les couches de neige par des efpèces de
lignes grifesjOu .noirâtres , dues à la pouflière que les
vents .portent deffiis lors des mois de Juillet Sc d’Août»
pendant ’l'efquels il tombe le moins de neige j ces crevaffes
, de neige font 4uès aux inégalît^s ;.& aux enfoùewnens ,du
terreîn quelles'recouvrent. Mais eev^qu’il y a de plus fin-
gulier, ceft que cette n'eige fe fond par-dëfibus& forme
-des èfpècé& de!"eavernesaffez vaftes, pour qu’on puiffe fâci-
lemént y entrer ; & l’on eft furpris de voir pouffer, & même
fléurir les Plantes fous ices antres dé neige; Les Naturar.
liftes ne manquent pas d’attribuer ces effets à la chaleuc
intérieure de la terre, quiproccde felOn eux , diLrefroiaifl?
foment lent ^ifuçoeffifdu g-lohe, au t r e fo is enflam nié. De-li
ces fyftémes.... Mais croit-on que îachaleur desfpavew
en hiver , ‘iou. 4’oà -ifait également croîtpe, ^eurirkdes
Plantes, vienne aulîï -du centre -de, la terre & du refroi-i
djfrement d’un noyau viteifié. & en.fuflpn? Ne fferoit-ijl
pas -plus'rÇmple de l’attribuer à l’aifc..-qui eohferye. îajdei.uiiv
céur , & le feu jdont* il' eft - pénétré - dans ^les cavernes» dès
neiges. & d,es glaces, parce qu’il n’eft pas continuellement
refroidi, ôc, condenfé;, par l’air a,6mofplhérique e^xdérieuc^;
& par les' parties glaciales ou frigorifiques qui circulent)
a v o c J uW if 'i
û Ê Z 24 P R a N C Ë . 6y
p û t e s ,
^.ze, drau ft JI4p i AJ.. 1
m L ,e ^ * p '
genre particulierÿ .fpus le nom de Xazi-v [ i ] , Eiï conférant la définition qu’il donne de ce
i p M w f e f l # IM U t ? :
(LuUlfM^S^ '
^ w i d ^ ;'tM Î iy s ilét^çs,
f l s n r a t q f ÿ
f e ^ & ^ 0 é Ê ^ e i ^ k r îp p s , p to pstfe^- »
Les. écaiUes tierinenfléa de calice; les étamines font des filets, nombreux, réunis par le bai
, i n i h ê L .
^Èmbrai çjjfeï tàcM,
aUoHSés’ P ' P etits »Plus pointus que ceux du Sapin; ils font'd'uii'pourpre violet,1 à^peu.
pra Sr9® comme ceux du C)-prè , foi nés cn çâne , compofé; decailles L-u-ges, de couleur
purpunne, convrant ehaaine deux femenees' enveloppées .dWe peau qui forme une allé ou
feuillet délié. La tige ,de ces arbies eft haute & droite comme celle des Sapins [2]. La racine
eft rameufe-, ligneufe. Le tronc & les grolfês branches font couvertes, d’une écorce rabo-
teufe-, brune, crevaffée,.&-comme écaiUeufe. Ses branches font longues, grêles, pliantes,
c o ^ b é e ^ p E n é e sV e t^ k terreV elles font garnies É Æ ^ | f e i | i é «
tfellesque celles du Pm, JobcuW .’'taotns j oii^ ^ S ^ G kS ! eli ’
& atta’dtàésj'enVitonJ.viflgyenÏLTihler 1 un tk \^ n% j.k '(.c fr c e 1 .IJ^Misdu 1
nteï’ f a l f î retd f>lüs pâJf q u ^ # & ^ t f P lô ÿ ,^ i^ | | )b â îlé t fe
ya| rn^ f î tlies cenfètvent cependant .très»long‘tsms, ^«qfemblent
prefque tomber, que.pour feire place à celles que kprintems produit.
W Le nom àe Larïx n’a Jp ^ S 3 ^ ! s l u | ra c ';Il
Vient donc, du Gaulois.'B’àilleufs , /c r ou /onl i S j l
'1”‘ ^SniSe g ras, oniîcueux; ce qui convient au
A/eVèp, mot qui vient également du Celtique, & qui fig-
’’Æ n f '? 1, ^ v e , &c. Cet arbre s'appelle en vieux
®:an?.?’s ’ aiufi que fa réiïne, ÿ iKp rid e ^ I, I , dit que Iq r ix
^IQU-fg .nQffl. gaulois de la réfînei- ^
Malgré cela-, iis iri’ont qu’une feule racine .pivotante qui
. ’enfofiêe^fifidérabielnent ditUslia féi+e , en je ttïn t ’latcra-
Iemcnt beSucbup' .dé -petites racines chevelues. Pline ob-
• ferve quel les gens'de ,14 campagne ramafToient 'l^'arac in ei
g te v e ll ie s , & qu’après les avoir fait fecbei, ils en faifoient
de-jolies corbéillçs &. d’autres vafes, S in ^ /lr m im t* s in-
nuuntur M i t i W Ltn ift'^UnquaMin monels latent
CçTO'.mire racine-'s’enfonce con[îdcrabiementâ quand elle
tfo u% un terrem favorable; & un W profond. C e ft prm-
Cipalcment à ce genre d’arbres qu’on peut appliquer ces
deux beaux Tels de Virgile^, Ç feureu|ement e jp tim ^ dans
un lèul lyèrs français. ■
• « i i ' '
Ætftcreasi tantyfh VcçdiçÇ à d iiiA ’ciïà.ïépdibï
'touche auZenïefs, ieur ciörts' efi'tians 'tó cïeûi» i l
^ u a n d ïa.'iikiiie öëjtföia'vê pas à p i q ^ '^ S ^ â â foî'pëïtfc'
f iW â ^ ^ m Ç Æ g d p d e c e ^ t a l d j A ^ ^ ï ''''ê S B ) l8 l tó
Ë oÓ ét*éieW^fbî-e j jj ,r . - r . , , ,» ;£„r ; parce
qu% les vaiffeauxféveuxdeiatige-font perpendiculaires, &
Con efpondent dans ia même direflion que ceux des racines.
Aihfi il pe’rit fl en coupe la cime, parce qu’il n'a point de
racinedatérales aiTez fortes-poiip ndiîiriiî êr faîid-'bàuffiir'.dêx
branches latérafés. On doit donc garantir'foigneufemenc
par la même raifoa