P I B ËfJSl t R 1 P T 1 O N
-Autre E Gouverneur de la Province & le Lieuteiïànt-Général oeii G6ir
•vernêment, -ont féance au Parlement, au-deffus du Premier EréGd'ènt, & gardent le ifiênïs
fang dar^iohléiÿ'ïcï fl'H’’ lu te ipifomcrarafli^c, faTle^SS^S■ jjEÇnïpjr inâ*.
.fut regardé, après fon union avec
^té gd& ^ ^ is fôn .,le 's ‘uiàges’dc lJrMonëiütîie, de voit“ .-ftotr S sK 'V 'ifa c , p m$u *éii ia
^ffflbrr^ fùprêiîie/qai ierevât pâr «e toMTeîÿ TnBïïhatx ordffiuifesi
Ên effet, cetfx qui forent poirivus dù Gowëmamlnt d#ceps Provmce^'âwénî: un 'fcéau
^ e d 'â&î^ f e k,lîe|ils^é^tèl’i||’® . r a % i ) ÉfàUpiunê, ^ y q S u fq îa ^ p ^ ^W T e ü rn ô w
les Éettres ‘défis 'les Kéglémens, la pl^qa
-que celui du Roi comme Dauphin y a eu depuis. Les Gouverneurs donnoient alors au
iceati du ' Goüvef&fièfft', telle forèfêP qh’n leuf jllaiFah?,1 St minifEiené’leur 'eeuflofi -à celui
fin* Datiphine ; ainfrfe ï a î le f e f t t ^ f f lp ïoe ’de Sceau" î thaqué: n"3l?feïuJ Güu\CrntU#’ j_ iJJ:
mais dans k fuite le s ~ ® ï f de' îiarice mal cofîfeîlt&, dit 'M. Bo-.Jiu'),l cftfr"nt aUgin-nlcr
Ifeitf pûîflàftce, tStîteifét?pat less'P?Mats qùijs1atqîîtuihèhfia' Soirs S-kmeté, un emploi uni ltf
titré de' Ricanai-de VÉrfipfre, ^ iM ® S^ ^ c ®eoe fuèlift^i' pâ r^ lsn jf f r e f r t Larks ÏV . Cm
fit alors un Sceau-, dans lequel l’aigle Impérial eft tepréfentS, pot tant dans fi s pàttes.r écù,'
de France & celui1 de Dauphiné. Depuis ce tems, lés Gouverneurs ont perdu la belle prérogative
de voir leurs armes jointes à celles du Dauphiné ; mais le rang leur a totijqüfs été
confervé au-deflùs du Premier Préfident. Tous lés Évêques du Royaume ïoflt reçus à ce
Parlement, & y ont voix inltruélive, le feul Evêque de Grenoble étant en poflèUfion dé
la délibérative : il liège au-deflùs du Doyen des Gonfeillers. Le reflort dè ce Putlemcniî
ffa que la njÊmerétendue f e i l ï Province, en } ijo jt mt',E^FfirS.ipah 'SJ ïl fifr qui-h, a
été réume cli iy fq r S u r la pojiéT^ lefa* aftucl du Pu louent j Ils gàgiî^ç? Gffùûus, Sec!
confultez les derniers Edits ' On ne doit point s irrêter au très long détail qu’en a donné
M. l’Abbé Expillÿ, uaprës'Bï. Bôuchü. '
'^près le Parlement, la JÛouE'des AidèsTies. autres Sieges de Judue font-û ïïB y lid ia l,
fept Bailliages, trois Sénéchauffées ; quatre Judicatures Royales, & autant de Juftices Sei~
époufà fa fille Unique ; le huitième, Bonaventure- Bartke-
terni: né dans -un village du .Gapënçois,. élevé par forî:
mérite dans un fièclé où ce titre fuffifoit feul pour l’illuf-
tr a tio n , pourvu en i j 3 3 ; le-neuvième , Jean Sdinxon ^
pourvu en 15*3 6 > Auteur d’un Commentaire eftimé jfur
la Coutume de T o u rs; le dixième, Claude de BeUièvïà
en 15*41 î le onzième, - Jean Truchon en lyq-Pî le douzième;,
Jean de Bellieyrc en 1 /7 8 ; le treizième, Edmond
’ Rabot en 1^84. Les të^rns difficiles o à Vécurent ces grands
Magiftrats, ajoutent à, leurs louanges ; mais ce n eft que
dans une Baftoire de la p ro vince qu’on peut,/voir le détail
des faits qui les concernent ; le quatorzième ; Prunier
de Sainte André en 1603; le ; quinzième , Claude-Frcre j . en
1641 ; le dix-feptième, 'Pierre .le Goux de la Berçhere en
1 6 4 4 ; l'e dix-huitième j Denis le Goux de la Berçhere fon,
frere.en id ÿ j; MM. L e g o u x , ’â'uné! des plus illùftres
Emiilés d e 'R o b e de Bourgogne , fe font égalehie'rtt d is tingués
.dans la Maglftrature fie dans les Lettxes, I l faut
von- ,1e magnifique éloge qu’en font chacun dans leuç
igenre , Chorier , Éifloire du Dauphiné, to'm. I , pag. 8-5-45
Pierre Paillot^dàns fon JJißöire du- Parlement de Bourgogne
& l’Ab b é Papilföh-dans' fà Bibliothèque des Aüteurs; :&&
ÿr.
[1 ] Spu's; 1& Gauveirneiriönt, de', Jean/ dé Mo^ttnaurt en
W/M. , 1e fccau du Parlement é toit celui' du-Gouverneur,
d ont un Dauphin en forme de croiffaht 'tourné en bas3>
renfermoit les armoiries. I l avoit pour cimier une têt©
de Maure avec Pihfêription : Jac6:bï de Montnmurt Gubcr~
nato'ris DelpJiikatûs: Le Meingre-B'oucieäUt qui lui fùç-s
céda, fit' repréfentèr uruhomme armc;)[TLenant dans la main
ùn guidon portant un Dauphin, & portant fur l’épaule ■
gauche l’écu des armes dé ce Gouyerneur. Cette pratique
n’étoit pas éteinte fous le gouvernement de Guillaume
de l’Aire ; mais on commença dès lors à fe feryir du fceau
du Vicariat de l’Empiré,.avec un fceau exprès pour les
âétesj concernant cette nouVeUè autorité Des Lettres do
t \ i X A F 11 A N ‘ ês Ë-.
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ç d m .d c . r ^ '^ - 1 , /r, qui comprend le jV> particuliers de de
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w lift lu . ha, I , lrMWLr > f„- B //./1 r dXhJ V, , d Gap &* Pi B.-. '*5ü I
Quant aU .B | Ih ^ ê ïj^ | )^ * 4 batÿ£vêque ) ur, il nett poim compris dans 1 sd .,^
g r a n d i | | i y î a g ë 5 , r - S f :
I l W l f r h d^ tm t e , ^ l ta“ font vj^jyfclfes & q ® f e ^ é » v j B
«d’année ÿhhée, enfeteUe l^ v h E v ê q u e , enscotféquenc^dè k .tninûâion de
par laqnefffr l’E v ê q ^ ^ b iÆ ^ ^ ^ l g é r È f â . É l i c e ^ v ^ SfeiiDàù"phm Hiîmbèrt I. L ês
^ H âtions Parféttiefit. st”. L à |ü d iW fê d è p K a J é 4ü o .S t lë U , &
^G h a jp it^ l^ ^ P e tn a rd ,. 3°. Celle tèffo'rüt-
,d^^annoi$. 4°. Gellç Châteaûx, ..alternatilrfe ftd|
^ BÉsfêque. La JüfliÈft ‘d v & ^ ^ ^ çft âiÆ^dtpfriaÊiqe'ï,eiid‘e*le Hoi Sffilj^itçjaév&qïtei
conçoit affez qué fe
émokmefts dê^ Gteffes fqfif plèrtagés • e n c t e ^ ^ ^OE ^ ï , U ' j,rff,r ,
j^ommager les Jhges desgages de leurs finances", le tr an fch é e^& fq g g i^ f&mJie
augmenté les-droits de GrefFes, SénténGes ,& Epices,
f - l l i T f l P i r i Bmànc\ ToM, x \ la Gkafnbre Hes ComptesMcbX l t s f tm o t e étaient
«40p font ainfî datées i Datum GratianopoH / u î figm ^É&
^ ria tû s 'Imperialis in per Dominion Guberna£
torem ad relâtionem Confilii in quo erant ÿ &c. Depuis,; fous
,|fi^pÿy.erneur Tiio^is de Laval y on fe contenta de jpihdr^1
au Ltauphin des $eurs«de-lys fans n om b r e coutume qui
n’a Pa? & qui, fit- perdre aux Gouverneurs leur
belle prérogative. « O n'n a pas néanmoins, dît riEftorièn,
» violé ^erifcéla la loi célèbre contrat fait entre la France
« & le dernier Dauphin Humbert , quoique, &c«- torn“,
I .
E1] Psfr.le' Statut Delphinal, qui règle quelques points
$ e CoutUmes 'd'ù' p ay s, i l . èft permis à tous Seigrteürs de
faire exercer fa Julïiee dans la v i t e de" Grenoble , d e
linéique Bailliage qji’ëW'é .fpît dépendante; mais c élà'nefë
pratique point à caùfè d ë l’éloignëiiierit d e slîe u x , & fiufagé
eft dë les -faire exercer dans le chef-lieu de chaque Bail*
liage, b n admet dans cette Province la maxime tM Seigneur
fans titre, bien plus judiçieufe que Vaxioffièl n»^«
- WifdjfêùiSeigneuri dans prefque to u t Je feilc
de te Flâncçp i Xy;
f f : '^BttiichS amiiï&Qÿle
j t e S à prêfqüe S t ' r f i m ä , t p
que Louis X I I I deGrant l’indemnifer de la perte de fes
biens patrimoniaux au Royaume de Naples eènïàqeVsi
.P » paftv.’f f i f l i ÿ j i f îêÿ^Mfl'iljaïi
aûéé“firi
d e te h fe e n f ^ s ÿ d â n fà ti fa iilh c p de
I v f im w i ^ a e n t d e ev
Sd nechau^ tg'-de'Cfeft & M f f l ^ lf im S S ty i^ i liè g e dè
Buis & la Judicature de
XXuchc^Pàiriif ÜAii 1 e n--i *c V
préfentation aux charges de ces Juftices, & tous lés proi
fits cafuels, &c. ‘ ■
JûhîSlÊlé'
Ûfit^ iirïtküpliind, qüféft fort