c i d e s c r i p t î o (n -'~
, 'Quoique le MèièzéToit ih^ièke-, & ’ïÿienné natüfellêméht 'jlwî les monŸagrrès dû >Batt*
çMnë , on ne laiffe pas-de L’élever de graine & en pépinière, pour le multipEei 'Îelltt^eîftëél
à-fes difféfens Ægrés'd’àtyiîe. Ôn les plant&"énïuite à demeure, iQjffqu!î||so'ht'deux à ttoiS
pieds; sais 'étoient jff ra|lt1JfmklS il ne fatÏÉ'^as les tailleï
en pyramide'‘èbmfpe‘‘*oh lêïtr^iort ùatti£
*el;-& ils déWenrifeM >tr®-^^l^^ianH dl&n^kâÇés^dans-une^reÿr^c|ul;1^ ^ 0 ftViffltl;Bs fe
^laifentpaKqiïp'"fur le penchant dés' eôteaux'-arid^^où p'eu ffâWès 'èlpècaa^ârbres trbî^
»oient âufli bien. Le Mélèze réuffic-aufli très-bien dans les bofquets clu printems , foit pour fa
verdure agréable , foit pour le bel effet que produifent les cônes pourprés de lès fleurs fêtaèlles.
Nous renvoyons à M. le Baron^e lffc^^imy j’^o^r^e^uficûbcdni'e lesfferni;s,:la plantation
& la culture du mélèze. On né peut pas confialter un écohoi^jfes. inftifùfc?®*^
: Ôn IdriLingua dans 1 as^Supplémens'de*'l’l2n?:ycLdjédie-j cinq eï^'èees- de Lé
Mélèze a feuilles •vernales & a cônes obtus, oîji Mélèze des Alpes; 2°. lè Mi e [« doit 'a. Ar j-
Tique , à petits cônes lâches, & à écorce brune ; 3°. le Mél'qe de Sibérie, à plus gro^ôôfüb
& a fl utiles plus longues ; 4“. ff A4c fp'i Jd«7 qn ôrffdillïn^i.. aif-men. po^fcs ramuAï'
‘déliés & pendans, i t par la foible confia tu 1011 que fon premier afpeéfc nnonce; y . le V/ ï ,*?
k fe û ILs dig«. s &, hn ernatts JttlU'Çedre <L Lib^i ‘O^dCrnfa'êlt pîopi..mcnf Jûr£ d j y ï B®
Mélèze; ouplUtôt.il efbcomtH&leMélèzp, uneefiièce paiticulière.du|gq^||;des Pins^flûvahC
Linné i_-r]/Xes trois pr-cédentcs font plutôt’d?s ’viîiétés “di?~limat, què'd.s- JpeX^ p-rti-.;
fculïères^'du moins à eS’juger par les^uTfférenoes Ipéctfiques (‘‘qui yné cdnüfjSÈç que dans la
grandeur ou Iapetiteffe des parties.l'iiôinfî le Mélèze des AIpi:s'yéltllêjpéccJ|iniTiitlVc 1
- Cet arbre, dit M. de Ttehoudy, qui entait une'delcrlp'ûtffl \ontabLînïBtig^i|:iqueî
ils ùb proâuîjfent aucun rejetton, ou ârageon.enraciné , 8rc.
3^ai développé toutes ces obferVations dans VHi/loirc N a turelle
du Sapin-9 & autres arbres réjineux c\ uq j’ai envoyée a
l ’Académie de Metz & à M. le Baron
v '■[1] Ce n eft quepar refpeft pour une dénomination' antill
que ,'&cohfkcrée par les Livres Saints, qu’en-a ■eonféfvé au
JPin du Liban le nom de Cèdre,“q u i n’appartieùt qu’aux ,
arbres bacdferes du. genre des GénêvrierS. Linné l’appelle
Pin-cèdre , Pinus Ccdru? ;\8c Toumefort Mélèze Oriental,
Larix Oritntalïs, On s’eft fait de cet arbre une- idée ?bieri
iaufle,lorfqubn;acru q u ilé fo itd ’^ h a u t e u r prodigieufe.
I l eft bien plus remarquable par fà :groiTè% énorme, &
par l’extrême étendue de fes • branches, que par fopéléy«
vatiott. Maundrel, un .des derniers voyageurs -qui ayent
vifité le Liban, n’en trouva plus que,Jèize, dont la malle
étonnante témôignojt qu’ils a voient vir s’écouler des Cèdes ;
il en mefura ün qui avoir .douze verges de tour. L es branches
s’étendoient à unediftance incroyable. C’eft pourquoi
. le Roi-Prophète dit qu^ufftpeuple floriïTant s’étendra ccfetoé
un -Cèdre du Liban. Gét arbre, impofant ne fe trouve nulle
part fpontané que fur le Mont Liban, où il croît parmi
le s n'eiges qui- le couvrent Une partie de l’année« G’eft...de
«cette feule, »forêt que font. defceddues Ces mafles énormes
«qui ont fervi à la çonftruétion du Temple de Jerufalém,
‘Ce bois incorruptible a été trouvé fain au b o u t d e deux
mille a n s, dans le temple d’Apollon à U tiq u e , où il s’eft
vu prophané. La ftatue de Diane au temple d’Ephefea
étoif ^Wtdre'Jdù ÎLiBanV'Sâ' fçiéuré etoit un- dés ing<ré^'
diens qui fervoit à embaumer les eqrps en Égypte, & l’on! «
en droit une huile' propre ;a3a ednfervâdqn de^livres
On a parlé, du G è d r e ndn--fef^lMe^tVpgce que c e t
une 'efpèce de Mélèze,; mais ^e'ncofe parCeiqU'fori.peüt éga-
lement le multiplier fur les Alpes avec fuccès & facilité«
Feu M. DauBecton l’ayôif'répandWèn Bqufgpgne. J ’en ai
confervé uûipendant dix ans, dans un Jardin où.,j’e d’avois
abandonné. Cet arbre G'‘lmaje£l:ueux,-dit M« le Baron de
TJû£oudy ,jdont la-.v^erdure e à , perpétuelje^ & dont lè|
branches immeftfes , touffues, plates & hdrifôntales, ;,refr
femblent quand le vent les balance , à des nuagés .'qm^l1
chafle devant lui.;, cet-,arbre^^d^®^1! ^ » ^ 0^ d’autant
mieux que la terre eft plus ftérile, & ildonneroit à nos
montagnes nues un vêtement fuperbe. &, précieux. Les
grarns fe fément 'ceux des Mélèzes, & les mêmes
foins 'leur .cpnvi'ennëht. On lés élève' dans des cailles > otu
des pots, jufq.u’àc.e qu’ils ayent un pied ôtdemiidehanit,-.
& alors on les plante i demeure, êc on lfes' àllujïtüt ayec
un tuteur, &c.
çQiïloanc
D Ë L A : Ë R -A # , -t Ë. p
oS an f rA n f f l âpre què
B depuis tant de fiecles fins les fondre. Il eft vrai que clu fein de ces neiges qui recouvrent les
^ E q e ÿ ^ t s ^ ^ ^ & | e i ) r s * - . p ÿ $ ^ s ^ ^ 8 m;q^|e|it».r$ôi'ies to it^ r^ S ié s , rabereié»
branches m a rq u en ff'lé s|,e f^ ï|M e ^À ^ d ^ ||éS® s, champs
de l ’an; j 1 |i ^ ce^ i'u i^ s ,i.dm |é ^ l^ o 4 ro lé fq ü e l8 4 f |it far%p4te> 0 ’^ft fuÆ
R o w b e r g t e H â a S k l j a ^ a r a e a a e n f e à Â a A i i ^ a i ^ f t e ô & A M k n ^ f l - :
1 s-nu 5 s>c î^nè t l ^ i - , ^ q u& 1 oi^ jikmic ^ , 11, i 1 f
.. p e riiiis ^ jm ^ ^ u rt-iu ^ ^ n ë pas'-pri?k^taAidl^ m leuK^W ^ l a t e i ^ r aiw<r >^ ; P^
Æ|pgau' du. i l S i y u f f u u e r 1 c u n l^ o hu’i >égu*j^}utq^ ti^ jè ti^ l' s d ^k u ijirll
' f f t l pl c s é^jltfli(^7ji^pdSiÇ^îlnin urS qul^tiub 1 l îiju^K^enimuu., fôiic
Balancées p Nl^njpôded i HL d 1 ir -,g)u ji* “i ït £ * i m ïïflS
pas que de sjéïqndiÿq^p^ffô.|fpafffg|flas, d&^^ÆMpaux; g^rn»d4
■.Aemllesippj^ujuitm.Kiimbtai.e atrccable: Içi/À.H'd. br.n^hcs S-flfc û jy f t^ l^ q u k iiiid ,^ » j
coupée‘d # 5 z® n ^% d ;u hW em td ^ ^ l^ ^& i^ ^ g ^BM ^a rp îê<avQir é^yémiffée. (fieu
| jgïbiw.cOiiiini.'iLe 1 v^.idir de bjg jtyh
^ y ^ i î ^ i q u e 1& bouton- lés^langÈsXdu.
‘f e utqn-41# ^ e tm me. Æ ^ f i^ jginÇ dirp de^pr^oyance,, jl nelMgnce M èwr x!
S ^ ^ ^ ^Mjj^ à Pgptouis environné de iLürs, ne Lr lini plus C^s 1 idKux’i^cquis de'l 1 A;^rjfeui
J Ll? ^ , 1 ou s'fbs ^jfïèifeiors pas. Co n’tl t quâ la lm de *
pour s’élever & s’étendre, & la sève agit avec furc" ju r ^ à L liW f slp.aub re ;
Mélèzes demes bo% ets ont-ils fouvent jette des flèches de cinq pieds dans cet elpace
ron d^ffigMci^^Êrparle d ^M f îe ^ q ^ r e l aH v ^m i^ l^ S l îU ï^ &
Æ ’f l'ÿ ^ b < J i d^ l s picote , nous ail ans ) f îppl^ p in ctmi'nLpadmpg®! \ f
Daps.les étés(cjiauds & fecs, on^o'uve fur lss.ffèuiYlés.-.'&r même>le>4oiigâdüfrJL;èoj^c<t'à JB
brattéhes inférieures, u q 'fe concrét, do^x 5 à-péli|près comme les|ùcre /'d’afebiff'ltiuièe
îyi t 1] I 1 fembîeroit, 4 ^p .^s C h o r ie r q u e le cômmeïçe
la Manne fut .autrefois conCd'érable, & £ l’^ i s ^ n xàp-
portoit aux expieffions 'de Mi Bouchu , qui dit “qu’ôn1 re-
Ætaeille p a ^ ^ l lû ' - ’ÿ ^ ^ ^ ^ ’d^'I^jiiianné p e u ® Ê ‘
rieure a celle dp Calkore'. 'Auj'ouÿd’hûi dépendant 1*6^ dit
S » e n ramaiie gulles^^üÿ'par. ^ rm îï^ gN pV s ' m o h s
^.éja .parlé d e là Manne,, cotnm’e d e là cincfüftmè Merveille
Ç q U T E R N E M E N T D E D A ü 'P ^ N É k
du Dauphiné $ n’en ai ^apporté' que les fables4 Ü
T ^ S^ ^ ^ E^ fa ^driÇdérei?’1 è^^^ ^ ^ral@M^»^^ruettâ'rci
î î i i ^ P ^ | é % p\,3 ^ ^ ^ ^ ^ ^ t i à n '. J î i r% Manne,
pkr^uti' .^ateur ^ % ift.oii^:^ ^ ^ ^l^ ^U''lt^ayft^^éi G’efi
ici/fa véritable pfacei Aie dans, lë
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