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' | C o y é g p s ^ q p ’i l s » . f ^ ^ J ^ ^ l ^ f ’a i gbhj on\ | ) à f ' ,| [ a q u p l i " l e
mal eft entré dans le monde, & s’y fondent, a miné, cet Ordre célèbre, La Direétion
■du 'ïunmaj.rL ^ tonde p ir le „. lit entre. J.. . în.irLciffi U? j;> r de IMftix
1-1:1 1 J*l. Vrd jis jtjc., o \4ll june Hc.o'lo
<lAriLÜtriL, nme.de s uncÿtjuuljjm embl^jf.n tiÿLÇ®- U y, 3 aui&Ôtf^ire<^ffiMdB»G'én'ié
& «tUJltejiçiiJ ^g^^aiÆjPrebn ^'ii^.xa|v[e(Aunef bonnf .^d/TLifon de outr%me
..JyiLade ;<jù ,Ret;imddtvde^to|aLAitillork:, unefcomPdnni^. dllm »lidqs, ôçc.^Ç^fc’une e l^ æ
ad c 3 ’illc;_d^ .Guure.aJle/ ^çnrJortif»c, t^)n‘^ c.tÆ )r.lliLdflM^m g »diij{C.liL&VnlLi^ ^ \ ilüat
’ le . ' dehors de Grenoble font agréables ; le Cours & le Mail forment de belles promenades.
jjSbm.l ej j%jnt. du Drue, Wj3y tL,Gr>.q&blc ,,iflgujjg echor„qui _i,épcu. [ftf.|ti'Kdo1iaL in ,iin
mot de deux,fyllabcv.. Sui^rÆjfe.|ldénoni 1)rement -dèpsqy jjÈîfeiÙle Gomptol^AblSitba--
Jtyfâns. ( VoyezJ£.Gfe^yacAre Naturelle. Éjflbriq-ue.iPt^ ^H ^ ^ tlWunn^é'. d. M. RnH’.fo.
qui îjoute que Grenoble a bien moins d’habfcans aujourd’hui). La ville d^AGîroii'obUjcil ia!
plulivurç ,nadj(mne^ lluilre^, & .ilTci a été, aulb .1- lliaur d^plufieur;.. ifersayiii
’ •& 8jtofe<t»*ara »yjamynanrlâM«-« par l’étendue de leur Æqngnurmets. 1 Aspial^MMe'ltlpofir ‘
la patrie; tels que le Prélïdenç Claude E x p illy , 1 Jurifconfiilte G y-Pape , d
* -B‘oi£leux$ l ef.Erefident de .Ealbonjiois^ fc^aMpes, dont, on p irLri j. j°u.lcftd s,£ i/^su
''Efomities du j^q^jù n/^.afia.de ne bas c cm ^ ^ n c e qm.pjanetji^^BAgraphiusx»!^ l.ettn- . ■
avec.la partie Defcripttve & Géographique^ .comme on l’a.&Jt^cl ms le. D Jiu fh de G
Frapcefjk. Xfiriçÿslopédie. , •
Le» I< ht B a. r r i r rx , mil m-Tfipîmt 1 ment nu^ ne n mé d ils 1 llni \ t L pédit, lolltum. l‘fi a .
forte, fi tuée à l’autre extrémité dé la yallée de Graifivaudan, lùr la rive droite dé l’Isère,
& fur le chemin de Grenoble à Chamberry, a fi pt. lieues nord-eft de; Grenoble. ,&.*iui4. '•j
Iteup-fùd-oneft de Montmélian. Eigampl rapp_lL„l origine m»>fu.ultü{etdi..i.vpt<i it , d ipjw.
h V it du. Çonnétable dt L tjd gxhrei , tli miei fur Vul 1 iqnîS bretiirc LÏLgoanFÇs C l' L?^p
» Emmanuel, Duc,de Si).voi%, diGl’lIiftoricn, t&jutë.Qii’jRL l^LQnlbliuiorkà.ies.malli^ursidans
» la ■ vaidté.de.,faire'unJ^ojtt^ir ics.terrassdu Roi, aa-dJflu. ^du filiale d Barreaux,; v rl
nob’Ie,&ç lar J}ifiicc en pariage avec I.e'fRrM; qu’y jojûîêv:
foit de 20000 livres de revenu, & W il Êtiioit-*évaluer le.
_ reyenn|i%uel‘iu douMpde celui d’alors, &c. Aujourd’hui,
füiyant M. Expilly au mot Grenoble 9 ce Diôcèfe comprend
trô is .cèns trente-quatre ParoilTes, 'dont foixante-quatre
, ■ en^Saÿoie. Eft-Ce^ une faute . d ’impreffion , ou font-ce de
hQùvèlljM; éreâions de Cures? SuiyantTe mêmWAuteur,
l’Evêque jouit de ‘46000 livres de rente. ,11 paie fuivant
la taxe de Rom e , 1008 florins pour Uej?p(îaition de fes
Bulles. % B ôm nin, vivant en 381^ éft réputé le préinier
Evêque de:GrenôBJe> Le Chapitre de cette Eglifé' à ü ra r
un degré de' Jurifâiétion de-laquelle^ on appelle à l’Of-
ficialité de l’Evêque , eft cPmpofé d’un Doyen,' d’un Pré- '
c en teu r, & de dix-huftïClianoines. "jÉ'e Doyenné v^ut en- '
viron dObp.TVrésjTés ^quatre premiers Caiîdhïcaps valent
‘■J^ai'livfes,., lé s in â t fuivans environ tê ^ ^ l iv r e s , & les
quatre derniers environ 7 à 8po. livres, Cette évaluation
des revenus fournie- à M. l’Aj^éÿE^pd!)^- eiffôà^pèû-pr^s
—du double r• d e~?celfè'|fixée. par M. Bouchu, ;c è 'tqiui. con-
- firme, la.règle .d'e proportion.que j’ai é'tâlD’lie à l’article d'e
l’Ord/e 'EccYeyzh/Z/jae. T o u t le refte de la defciiption de
Grenoble par M. l’Abbé Ex p illy , eft littéralement copié ,
'dC q ê ll^ ü e . Piganiol ; de la Force. “
f i ] Piganiol fait à ce fujet u n cd^taiîx curieux qui ^mé-
- rite d’êtrë rapporté. Le Cardinal donna d’abord' ayooo-Iiy.
aux Prêtres de cette-'G.bngrégati'èn., pour acheter la maifon
& l’emplacement du Séminaire- .qù^l - v d ü jo it fonder. IL&
donna en fu ite âaô g o * livres pour la fondation de cinq ’
places de pauvres Eccléfiafliques, du Diocèfe. Ï 1 fu t lï
content de la doétiine & de la conduite des Prêtres de
Y Oratoire u ({u’il les chargea encore de la f^nda&oïïj va
perpétuité des inftruftions familières pour le peuple, &
à laquelle il-afféâa,'3pÔ'liyies, de p annuelle.'Outie ,
cela, le même PrélatrCardinal fonda en faveur de la Con-
» eut
B E L 'A F & A N jC E. ÉM
j 1 n d H 1- ^ 1^ fi. Tt U ^ ê f -
étant prefle par
St” Coin, &. l.i \ slJ _ ^ J c L k J ] i B fÿ 1' rix-7
» gbgence .de Lefdiguieres. Henri IV même s’en plaignôic, jufqu’à dire tout haut qu// /;«
M M / f c ' r" ^ d . l ü L e ^ * H i - ^ m
» Roi le Baron de Luz pour le fuppliei de ne s’ 1 • mettre en peine ; '& lui repréfenter
» que ce Fort éeoit fi nécelfaire en èet endroit-là, Duc ne le feroic point, il
» faudrait que Sa Maj lié l’y fît feiie ; qi S ï. éç ic un pentagone-fort complet; que qi md il
» feioit achevé , il le prendrait làns canon, fans fîègey & fans qu’il en ( > ût:
Il tint parole [ i ] ,
La Grand* Chartreuse, M< naftère célèbre ainÏÏ Oapp IL 3ù nom de la montagne
tc{Lÿpciÿ&. du >iU.igqfd’^ l i irtra1jJo i.
fie 1 Ordre auquel elè. a donné fon nom, a été fondée en 1084 on 10 S 6 , par S. Bruno,
qui s’y retira avec fes Compagnon s. Cette f aroilTe eft limée par la ligne droite à deux
lîeües deux â e k nprcl-èÈpde Grenoble, à peu de dilîméé des Bab 1 \ & du Bourg de \ o-
leppe, à environ Gx 1 eues fud-^quef deGKamb'errj.r>'& quatre 1ieu<:s frd du Pont-Beau-
*yo igi, qui Itijjai i^lc ffil^pîîinj.',dÂlrt S. j ^ i
Maifon, & à parlé. que. de la Chanreufe de Londres, mo qui veut dire en Ànglois HotcL
k4 C, artres-, dont on a fait un Hôpital L ’Aütéur du Diétionna re de la France n jfiiit que
traiilcrire litteralemen ce quen dit Piganiol. Les autres Géog
JfebLiiu ^ié;4;, donÿlima,|rif{aâb&ï llit p n /q u - toq'^fcaMiçlîi^iu^d’^ J g m S f lu ?
vant k s Iburcès ou ils ont puifé on en peut v ir le réfui : dans la Géographie Naturelle
de M . Robert, p. 8p. Mais M. Guettard ayant donné un Mémoire fiir le défère de la Grande
Chattreufe, qùil a parcouru en Obfervareur judicieux, & eu Natural lie éclairé; c’eft-la
quil faut recourir pour avoir une idée vraie de cette1 lùlitùdé lugubre ’ & affreufe, o il
glégatlon dsj*VQqto l ° . n petit Séinîn - f in J '" j?
^ i p t ^ à r c i n , de, Miferé.> {jour y
-■éfeypr.de^jcunes enfàns d e ^n é s f t é & E ^ l ^ l i ^ e .
y avoit'auparavant dans ce meme village , un Collège d'e
Chanoines fis pauvres , que pour -pouvoir f iibM e r, ils
étoient obligés"; d’aller vicaLier dans les Paroilîes voifines.
« V i q u e le fit fup'primer avec les: forraalitév-o^dinà&es,
& remplaça les Chanoines par des Prêtres d eT’Cràtôirei
I l donp^.a cette Maifon 22000 'liv. pour la fondation de
dix places,, dteftinées à élever dans les Belles-Lettres & la
Ehilofophic, de 'jeunes gens rde ià campagne. Cè C.e'lïége ‘
ou Académie aN to ^ o u rs jo u i, d une fi bonne îéputation ,
cpa’upê MÂne; partie de la NobleJTe>de la Province y pro-
Æte en même tems.^ es exercices iqÿb'n ,y fait, Sc' de la '
bonne éducation qu’on y donne. Le Cardinal Le-Camus
étantÆrort» & M. l’Abbé dé Caulet ;iul-ày:aht.%e.eê^fép'
1*72y'?- ce Prélat prétendit ayoir la difpoEko'rii'libre & en-
| L ^ Ç Q Ü F E R M E M E N T D E . D A U P H I N É *
y dtôîent
annéxésî; & t qu’il pou^^tT^ûter^^^^^^Orato^^
Sut l’pppôfiÙQrf'.qde ic&/'deîrniers'T'^^^^^t-,îp6rtée ad
Gpnfeil. du Roi-, qui par un Arref^cp^^3i|SoiSé', rendit
■le i§< Juillet décida','^^peTO^^ifneü^Eyê^^M'gr
GreniSbJje, pouybif^oter'à la .'Cèngregàtidn dé~ rQrà|fflga|
8&vl&’ Bfénsry ahnexes’îÿMuô^Æiint la
8|^^^^^pçtult6'-'dérdàs par'le* Gardina^l
lesv^mJ^^eaKome, & les' ‘ Ëelîîes-Pàfentes' au^Roil^ljë
Publij^M^laddit-'f o r t J u g e m e n t ; 3c
• donna'1-d^i^^^gjana^a^'ges^^ pre 1 à là ' i4pà'|rad(m^tl%
1 L v ê d ^ ^ p iu i âmes ‘aVoir àfîmë
l’0 < ^ ^ ^ r a û i ^ o n 7t ê ^ ic jm ë r^ l^ d e 'p tiîs. H I '
[1] Lefdiguieres partit de Grenoble le^’Dimàlîcpé dés ■'
Rameaux, pour aller exécuter cette hardie entreprife, &
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