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s a s D E S C R 1 P T I O N
4ifa ge ^ o ^ .-.'L e ïochei^ifole de Pierrelatte, tppél-lé an lat n Petra-l 'ta, qui figiùfie
. ÇÏëS'eS large, eft ttne. des lîngularités-de ce baffin, aù- 'milieu-*duquel ilîfe t f# ^ e iïffiIi?V>ùïie
lieue 4 e ddt&eerSe. to.â^tïles'7mÆf^gaS^ui- rentodsrê&W^teAe ’C plbché t'ig jil*^ dfe
'naràfe‘^ b a% M & i.piuî»v'Ôifit^g? rabîitagdss fd. ^&£èard^&®gonne qu*il
m'ontag^friiitei'raMiaiïÇ^TO^|t4 décmfes par ' l i s 1
«au x ; ce'qmra-téoS^t .tftûtêS&é« plaines_de~êblesf‘& de^letsfWcÔÊeâüSlàBleuiWlé*
4 e 1^ a ^ t s î 'i^ ^ i e i^ ^ ^ t o j i f i^ r ip r ® ‘< ^ fè ^ # d S ^ 3( ^ I ^ ^ I^ Q n ^ i 'e ^ in t r e Pierre-
Latte & Saint^jnlbt-rois-Châteaux, après la plaine ^gilleufè où 1 ofl. a creufé un canal, on
trouve .un amas de rochers de grès cliqüart., :blanchûtre & comme quartzeux i". Saint- ■
® 4uJrtïôis-Ciâtèaux_seft J^ sifü r|* rïë rtx e -.aupied de»A®rà'hcagne,€ e ÆaffijJJlifbi d o fir lï'
*Sja^jtfâu.Ÿc '. a d^bancs peu^coàrdlic&bles“ de, |>iesrj||^câir.. blureW, tendre,
-au-,djlui> d ^ j d ’^fijut didét^ns dit» de fiblos. blatte^ vfuLt du'-rojjges ,tfïTiqu a J - moi a
Furmomée de roëllersltdnormes cTur^»‘pierre^ '^^^eleufë^Sgrife ,
^aëfèmee de<cmuilb;s trïarmes entières ' ou .tarifées. Entra c|s»r<Æ01rs^<feS|a îr.adevde fable
•«ft ^p:uÇ,gra^S6ii^ffi^^un'^S ddux pu. os d’ep i U H ludi^tft^ o fa 'g & ",
lites^, millépo rites., /rjxbrii.es, & autres corps' marins femblables. Au défias des rocher ■
graveleux, on trouve .un banc .'d’une trentaine de pieds "d’une belle pierre ,dê~ tïiife 'blanche
& calcaire. Dans quelle .clatTe rangerat-on cette chaîne de montagnes, fableufes, '.eouronnéis
de rochers d’un;ïg|ain' fin & calcaire? Dans les différens lits de fables, on trouve des
■ roifa) rs ferr îgineux & des petits b ncs- de pierre qu’ n reg; rde -a m e .une efpèce de |
tripoli , S t qu’on-empio comme telT a ] Cette fabltance & les violens, tretnl lemens de,
terre que le .village .’de Clanlàye a efiùyés en Janvier & Février 17 7 3 jèpouvoient1 fâirë.'i
foupconner qu’il'y a eu des volcan dans ce canton, ou du moins de: madères | rÿae*;
i suid miiLi. Mais M Guctutd non d du-amort aucune tr.ee, ,r JJ'-cdjJsîiceLctchc«
il
'-■gros éclatent en morceaux. Les petits nefeCompoTént pas
■comm'e :Tes'gr-os'; ils font à l’extérieur d’un jaune de-'rouille
de fer ou à couches concentriques, comme à 1 intérigûrYqüil'
eft auffi .jaunâtre ou d’un noir Ferrugineux .un peu; brillant-j ?
ils font parfemés.dans les fables., & rfy forment point de
lits "b u dé couches , mais ils font par endroits plus ou moins
•abôndans. Ils font dûs fuivant M. Guettard, au dépôt des
e a u x , vquà' en filtrant à travels ces fables., entraînent avec
elles les „parties ferrugineufes quelles dépofent dans les
cavités difperfées dans la malfe du fable., & y donnent naif-
fance par ce dépôt aux bézoards, |d o h p la grofleur eft en
; proportion de' la cayite où ils ont été -formés ; ils peuvent
. être- regardes ‘çqpraèïune mine de feir, mais pau v re , à ”
’râufe dés parties fableufes qui doivent auffi entrer dans leur
compolmon.
[ r ] Le grès Cliquarc eft bien différent de la molâïfe dont
on a p a ilé , qui eft un g rès-ten d re ^ un peu calcaire. „Celui -
c i :eft très-dur feroit^très propre à paver les ro u te s,
■^ir-tout fi on tailloit les pavés non quarrement 9 mais irréguliérement,
& de façon q u ils puffent, s’enclaver îes ufts
dans les autres à la maniéré des pavés de lave dont les an-
' ciens chemins Romains fdnt faits en Italie./M. fié z o u t, à&
l’Académie des Sciences, a appris que le grès cliquarc des
environs d e ’Fontaineqleau., prënâit u n # ès-beau po'li, fera» '
blable à- cëliiMe 1-agathe ; ce qui fait qu’on jMtSyic î^èm-
ployer en ornements, colonnes, tables, 'baignoires, &c.
- Le grès dur n’eft p'oint veiné -c,ommefl'âs marbrés j il eft
' ordinairement d’un gris plus ou monns^clair , q u f d e v ien t.
*très-agréab|e-par la -b .e a u tj^ lévbMl^ ^d ?u h p o jil ^ r ^ . q u r l
ta dê;trâfi (purent1, ■ &;qn’Üv'eft^àrè ^ e i^ ù y e r •
au- manbre même j d’ailleurs il n’eft pas attaquable aux
| acides, &c,
'[2] L e frjpàli eîl uné piei're l'égère rouge p â le ,
veinée1 d e v a n t , ^aflFeiÉ^louce au toucher , &^tqwii,'nc fait
; ppidt|e^r,Vefcence aveef es aci’desi. Les uns veülénf' qüe c©
toit une pierre volcaiiifée f -^qe efceîre^qe g la ift^ u d’ârgiUéT
qiui ait fubi l’aétion des feux foutèrrems, parce, qu'on trd'uve
dans certaines tripolitleres d’autres pierres brûlées, &c
les
«MMMuwwrtt MtwMimmHmËtÈamBBùciÊim
D E l A F R A N p Êi .
ïes plus -éxaâes, Qh 1 élit donc, dit-il a ce fijet, yi -e le canton de la terre qui puiffè
p'enfer êi*e.toujours en :sûreté, pnifqii’un' pays fableux où il ny a aucune trace de matières
inflammables y eft expofé î II faut qLie le foyer . :d'u feu foutêrreiii' qui a occafionné cec
eÉphnant, ttèmblèment .de tette^, ait été à:, 5|és jprofondeurs où l’induftiie & là bardieflè
humaine ne pourront ja 1 î defc mte i l l ïëM < ur J [aies, qui
attribue la caufe .des trémblèmens .aux commotions éle'élriques que reçoit la terre. ( Vdy'eÊ
Le huitième Mémoire :§i& termine là partie. làbleufe: 4 S ) , concerne ia,Pa.iNci^
çA'ij.T.É. d Orange ; nous en-'iényeypnâ I’analyfe à la jDç/crÿifto/z yia/vicu/an.’ de ce petit
L à partie tnitoyeûne du Dauphiné renfeMant les vallées & ies chaînes de montagnes
calcaires, eft interpofée entre les parties fableufes & grankeufes.
a- la“tétex1^1af[ffulle ^ L la ■yülg,.du«i^cjlt.blç;^^.çon^yït#deïïJsère ,&j«hl>Diac ,\a^fepr1
j P t J h û i ÿ J i ë u L . fcni.re 1 i deux’th.îhei dî&siulùdjfnes qmyBnLwJSr^lÈy'
Ma%eu'ui#ir im y^ ^^np tflp lu ..igrëablèi,,.,^ la milftiï^
g^jteu^’&iUe-ififelb rouM|aBjlg Drac
f i l ^ i i l u B u t S.arg1Üvu^ formés g .p^ cs dyux? r-LUcf es I i a | Le ■ bjdMt.PÙ. elWa'éoi, nu.l;
' . p a t c ^ ^ n à'tro u v e des baiics de fehifte changés en efpece
par ï ^ ^ ^ p n o n ^ d e s mines" de ch^Kqâ aux-
> ^délies -ces: J Smcs ^ T e r v o i e n t .bntt.cpn.Glu
D’autres fod^.
^ e d h ^ ^ ^ e cm ’èftlqu ^ ^ ^ té r d ’argnièdëDoféeipar.rftari I
l^qu’^^C^^ïlù^ôfifmQins de^dureté j que fi le feu .étoit
la feule caufe^exclufiy.e'-idu'chahgemefil: de l’aigile^en tri-
•„pbli , l <fnmV|tio.uvè^bif .pas, comme cela, arrive affez fouf-
;.vept;„ des y f ffiig ^ ^ ^ p la n te s '; . que la plûpart^dêsÆ ipolL
ètiefe^^Kent^praèmrnënt les' préuvêS'du dépôttdes'ieaux“„&cr
M. G u e tta ld , q ffn ^ ^ de ceN fen.timen^V prouve'V^ ^ ( ^
de Saint-Juft, ne peuvent pas devou 'leui^èx«i^v:
tenee a dés feû:K-^@n^iï \m%iaMndiee ; ^ u e
quxinefpigu.ea.rgd’Ieufe q p i^ n tie flt dû.fablè,
& qui a toutes les propriétés d e s'au tre s tripp'l^ h qû ‘èl'le i
efrrauge, o u d ?up jaunetoM^u^moinsxJairlfoiîetté d e blanc j
qu‘e cette ^pierre eft léger e ; quelle n’eft poinjJatta^uàMe'
par les acides ; 'qu’elle polit les métaux , & quelle reïTern-
ble èh tqaaâu.- S - ^ ^ q u o n trouve avec des matières vblca-
nifées Ü^ns' la' montagne de M dntélàm^rt^ ^il|.n’eft' qu’ac-
d d e n ie ^ S dM f ij lu e .dans çôÜe. de Sa în t? J® ,v î& ^ çImis
^ gndroit qÇ r ^ ^ ^ à t i p n ^ - - *• :
[ï] Les
viÊhâteaux, le quartfeh! de Penfier ^qfelen.. e ft. vjôi^n1, .fo n t
''três-ËKag.s. en corps marins fomlefcTO^Gèna'on, amateur
d’Hfitou’e'N v â'Wre^SP ^^ férd r'^an s i du_ Dau-
^fti«<î,'?Mai & Juin 1,7^7y , .une notice dès' différents corps
> GoUFERNEMENT DE D A üPHINÉ.
trouvés dem^getcàn|pn^ 1
jufqu’à deux pouces & demi de bafe. La clalfe des yoophites
inadrépoiites , j& c ; des ficoidês', fungo^des , oeillets .ou
caryophylloides', poipites pierres lenticulaires. Celle des
^qui«dent Ie^nfilieu entre les
^^n^^s-Lélemnites ,r;1des, er^ae,. différentes
giandeuis s diveis êchinites cqmme'le midliaife, celui quon ’
appè'lle-f2^r j les pas^d’ê^pSÿakL.à petites ou à grandes:
lacunes, &'âis'pointès^pûvM^^iindriques '& grenues. La
clalfe des coçz«//m univfiy.es a fourni déi villes , des
d^^Mnësl^ç^T^SH
^ ^ d ^ t ^ é b r a tu les/Xdes^ .p e ig r^ s ',4v|p^ffiacites-I % e ^
huîtra des gt^.ndés Indes : toutes ^eès,-coquilles foiît bieiiti
^oiàllê|v les o n t^ ^ p iV g e s ,. ou bien on ■fte'’tioUve plus
que ce qu’on^ appélledes /zojæka- rfe c’eft-à-difcq '
d e s ^ ç p s ^ ë r ^ e u x .r ^ ^ ^ K S M ^ ^ r d n t ^ i |ù r f l lX ^
[2]. lif a u t l i r e e e t t e ‘ belle Vallée^■ dans
le Mémoire même p /y 3 , ce feroit la^défiguiei querde'la bon-
quer par des extraits. Ainfi nbus^nous contentons de cit‘er
. les objets dignWde cuiioficéqin font fTmultiphés dans les .
Mémoires de la partie calcaire j nous piions les lefteurs
,dd uq-rëga'Mér"'c é ttè ^ um ^ ’de notre 'ïravaii, :que'^'m |njitl
uhe/ffiuplé' table d« i-- •
l