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général dont'-wfvient de parler, eft fameux par la fiippreffian'de l’OrdreffidéS 'Tetîiÿlfers,
Ife RôI’'Phifip]fe-:lè-Befiy affiftsfàveo fes-<trois fils & fou frère Charles' dê'iWal'ols. "Il s’y
'«roûvaltriis cens Evêques, {ans les’ 'Abbés r& les Prieurs. B fut p/ifidé par le PapèClénlent V.
La" première- Seffiôn fe tinM‘e'13 O â o b i& i^ y & le Pape y expofa les jjjoiifsï'du Gèridle.
Le 22 Mars ijïs^îl'^bôlit’par 'Sentence‘pig.ÿiïoire -l’Ordre des Templiers. La fèboîîde
•feffîon ne fefûnt^p§-'le trois AvM'WryântV'& la troüî'ème & demiète-le fis Mai [l'jPf*
On v.oità Vienne pliufîeurs autres EglifeV& Abbayes. Le Chapitre de S. Pierre^, autrefois'
Abbaye ^Ordre'de S. Benoît,'-fécularifée en id ia , âujomd’huî’fcompo^d’un Abbé & de
Vingt-quatre Chanoines, q«î doivent faire preuve de msbleffe de trois) quaîïiers ; à'^'Abbé
fèul qui'’officié dans fènEglife âvec la mitre & la croffe-, y eft toujouf-Ueff rochet l&/‘en
:<Énails il a dans le Cloître. 'Cette Abbaye effi-'-ejçivironnée de ïolidc niuraillcs’j
'comme une forterdlê. La voûte de l’Eglife' n elffqîie lambriiïëè ; celle du choeur eft peinte
& fcutenuë p i deux colonnes fort élevées. On n’enterre dans cette Egide que les Archevêques
de Yienne & les Abbés d e - ' S f ’L A'laye alr f. •jfnS.rîjlé-Bàs, ■ÛrilrefÈe
S, Èenoît adà tÊoB^yàê&i ÏÈlbbè e& C oii&êndâiàïrb'jf^'^^^^ll^læ^imPs clauf-
traux & les'places monacales. .L’Eglife èftd’uné'excëUemé^fciiSâiîÇ; la '^mteTau' &Hoeùt
eft ibutenue par deux colonnes de màrbre d’une hauteur-& d’une beauté fihgulieres; cdtoe'j
de la’-nef elt foutenue par des colonnes d’OiSre Dorique. Auprès de cette Abbaye on voit
une plâtre-forme fiir laquelle font quatre-" ^li^-élèvew,Vl@Si- ^appelle la TkEl^mMÇ, &
tfétoit autrefois un a^le'dO@jp®iines-quK’ÿ ;lmragi8il5rt-,',&. fis'“ ftps“ pùm ) tratilportoit
étoient en furfé Aotn-Dcnr'iP fi -Jfifitft u n j b t j f l m n t ' . .
changé en Egide. On volt près de-lè l'aneien.Wfiis 1aë^!^u|’J;rains de Viefliu ; c t-ffi-oà
l’on tient les Juftices de la: Ville. Le bel édifieéjliï SérfttfiaiK, ’loi» emplacemajt ,‘,fès jardins',
trouve qu’il y à beaucoup de hardiejffc dans la penfée de
H B f iq u ia compôfé cette E pitaphe,■ lorfqujiLnomme l’ame ,
tombre du cctrps, ‘p ^ u i l eft, vrai que ïe_corps n’ejl lui-
meme que l’ombre dél^amt.^'Eu. effet, ajoüte'Ghorier , il
n y â rierTdë' loUde que. les chofes întelléétuéflés ;'-les »Platoniciens
l’onèlafpgné avant que ïgChriftianifine nous ordonnât
de n’en pas douter. Mais n y a-t-il pas plus de hardieîTe
dans la doftrine de .ÇKorier ? ib ù donc a-t-il trouvé que
la Religion défendoit d’accorder la fblidité aux corps ? I l
Veut fans doute parler de là forme, q u i# eft:quebtfoinhre
paCagere des êtres.
[ i] Le Çoncile de 1311 , qui eft le quinzième g ciiétal,
fiat un des plus nombreux; le Pape s’y trouva à la tête de
300 Prélats & des Patriarches d’Alexandrie & d’Antioche;
le Roi de Navarre ,'fon fils, le Roi d’Angleterre 8c<célui:
d’Àrragon y afGfterenti Cependant Sponde nieformçllement
que ces deux derniers s ÿ foient trouvés,. On yjijo'nonça la
fuppreffion des Templiers & celle des procédures de Boni-
face VUE contre la France 5 le Pape y révoqua# fameufe
Bulle Clcricis Laicos ; il confirma l’établiüement de/ -là
Fête du S. Sacrement, qu’Urbaîn IV , mort-' en 1 2 6 4 ,
avoit inflituée; il ordonna la levée d une décimej-poiff le
Recouvrement de la Terre-Sainte. Tl y eut plufieurs dé-,
çifions qui regardoient le dogme: & les moeurs ; on condamna
auffi dans ce Concile l’héréfîe des Fraticelli, des
Dulcinifles 9 des c i - ; •'
^ ^ ^ ^ ^ ^ yoi^daüs^E'g/i/è’ÿg S h ^ g r /e ,1,, de^même que'
daris pmtl’s lesaütres , &’ ailïëùrs’, dans
üné.qua^ plûpartj
'-fort curleufes. ^ Chorieria^recueillidansàrd^^ptWic^/Çdg
Vj.ennt'j celles’ qui, ayoiôufc été
& l’ôl^^puye celles .qui,,fônt^étë v „
' Liturgique de M. Lebrun. I l n’eft pas-fur prenant dueVienne.
giulfa 'été le Sïege & la Capitale ^ ^ ^ n t ^ e rlRoyâumes)
,& d’Ëmpires,
• E t pmctaropUm jût^j^MJJi$Ta'Jtegüm,
J \ 0à$à. :càïq§t<i mxMtksrx ffîegïà ^eptra -teiiens 8cc,
ait .confervévtant de débris de . fon ancienne fplendeur !
[3] L ’ancien bâtiment ,de iV". £). de la Vie eft quarré.»;;
& à-peu-près femotablè.à-h .^ a if o j l .quafitée de Nifmes ;
è’étôitR dit-on^ un j ’rétoire, Il eft foutenu.de colonies
cPOrdre Côrlntluen; mais ces; çoldnnes font à préfent erir
gagées dans’ le v if du mur qu’on y a conftruit. Il y avoit
âMrdfbisj, trois.Forts dans •fes’ lpvirons-.pour défendre, cette
.Maifo'û quarrée- de tout ce qui p.ouvoit venir du Vivarais ou
du Lyonnois.
D ’ E . - Z A - '» 'F R A N C E . i 55
•' fa fîttiaaqn fm le bord du Rhône en font une maifon des plus gracieufes & des plus riantes f e l
S e s- ç o Æ ^ t w î p ,
§ n m . , ^ « ■ |
S. ci Sm V ‘rc>n I t j/Vv'.Jqn/ ’Ï q ^ & .n ^ ïp . f i c . .Onjt-tLiUt c1 ni e f t ,\ r l f K iu u v p ’’
W ’P W 11 1 \,c>«ÿMu < c. n J& ux <lo ^ ^ da-
L u l L J J J k i - K u p t l i m l î ^ V j R - i c u c ^ V i ' u ^ u i u i o , 1 du P a l l j ^ A i d i j L .’ p . I ,w ,
f i AlaifiSji d e V il 1 3 ^ . 0 , / J s p lies
tors c i^ c ’u RI fiï' H ^ , é c ^ u & ^ n
^ \ lV , iur le R i m p u i jL ! i j^ / 'a u l 4 Us.'Tfmu^^
l i t . r L y j ^ j d ^ , leur eimrj^ryd lu îi^O 1 uitredVeV^-r.ulrnr poyr^érc
ie e5pten^e de l^ ^ ft l^ iy ié ^ o lo lm ê s / id e .jgK ig ït , Ib-y RèStcioîê.'’
Je s rdks^hm ijiieduc K m m eraeei dun a . p’ a , dc^finn n ’
^ V S ro u v r uix e îvirom, qjlul u n ^(peeei -de m iib’ * n . S1;i \ lum tj { (r 1,„
lo r^ j d ^ ^ ^ q u t , iuRhuo le Bourgade -SjimJ feylombc^tn^Jb nlh néiêft.-
!» îuf^ûajon rfaqsuei i l y/B rOU *àe -gwndsriériûté^ n r rM ^
«a»*iitfuwK ^A^iÿ»adjynw vn d -k f^ »»a>fi Mc foi '
n i0JCC- uf » y y j 1 L b n _ ^ .& l 4 . d . _ i lm i f o 'n tf û r c l .m r j ç f c
deüin d i S O r ^ p ] : ' L e i ^ K ^ Ï ' i& c '&>d Ultre d^V.emie f o n à g r ^ ^ T m u^hï'' !
t1 1 e Sein "F * ctr <n* par H nri de Villars,
'Archevêque de V i e n r e / ^ p ^W l ? Sîi-é'a'on^ésfietres
^ de l’Oratoire, avec l’agréaenfies fcuiffantedVul|lio.
üote’ mii fait'hounfri-: aux Jcfulte’-. , 'r jÿ^Æ^pj-oa?ï-^.ar
-.rftérhe teravlafferviffémént^K%iur^èrgê,Jlbrfâhl;-:j'ès
Jéfuite étaient' ver/ct«dît, ' c'ep ,^t.IrUÏil 1’ ;^r -if'/'ifi
P. la ;Ghs3fe^'Gdnfçffear de Eoùis>
*« 'Je'vfaisv<qu outre Iè mérite def l’oeuvre en^Ù^-mêrfie j
» voWneMaùriez mettfe' ce SêMnâ&ê- èn de meilleures
m maifis^Cfe celles' des PPi .de d’Q r ltM ^ ^ ^oe àm f te n
mon pàrtiçuliçr extrêmement■ ami ■ & aiixquelS Xnotre
■ » Compagnie t!ac7iç de procurer, plutôt qu’È cous raùtkes a
}Ü'Cn divers endroits du Royaume^ d e s ‘ T o r te s ^ d l^ ff ip -
v> mens., q u i font les véritables emplois de lëüÉ yoea-
Ce Séminaire ne fut bâti qù’eii ' l 58a i la première
pierre de ce bel éüiipJïuEt' poféê le^^Xoût’ 1^82 j%lle
iporte rinfeription fuivanfèR'.'
D . O. M , .
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. Pnmus Seminarium Ê tM n ^ ^ B x îù ^
& d o S r z n ^B ^ ^ r«w ’m7zl'-,1 "R*
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