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âève-, 8c toDGiiJlp,r)D£jJvS yomvi-ciu .miitnn <in rRréhAi\t‘'l\Rjil^hpfl'^mplii}^l',; f c PiQ'R.ÿ&s îoilfflii
^!u^t4a§on.cwdmie^p^eî-^ïifc .l^ctrtiri cL/^iiTtiutu iîli) èjjmplus violgijt eft
îiiver que dans les autres fiifons, parce que les neiges étant plus abondantes fer les mon-
gagnes-j donnent plus de-force -8c d aétivite a 1 air condenfe 5 8c alors Ion cours s etend
|ufquau Rhône. Il eft- quelquefois-fi froid, quril gèle.l’eau en ■ l’air. Au re fe y ceft. un.
•vent filut r de mé aie qu toutes les autres pïo.d:j t lions de. N yons Tl^ U oïl 1 1 Liuaftquek
«Ue dan,s Icsiànnéesycï^.d^ailyî <ir point de neige fur les montagnes, le Pontias ne le*fait
joint.aCeçitiB; a&^uelcsîltjpeutuitre,la icfflïfe ,p0iîÆ.:4^4^éS •ffd*point fôufflë, -ausæàpporb
■ •de jRàçfcfd^ pteadkitjlesjannéesü^-^p t& idqqyi&c. ,&c.
i e j . Le^4catSR.MoBiI.EdansrEtqbcu%@is,canrjîl'-fous^le nom de'-RoclierMàtih ,;que~lon-metf
*>n mn1rverneru-eb:de*»oua>ant. dudjoutAiMdQiBt^&tqâij:efièdml^bile, quæ^i^iîépar les
pliis.’ fojtysatteiagos,’ la T çeur. ibiE L ivron ouL iberon appar'Cenaiâtvâü'îc.'livequesde.yalence,
d’où les fentinelles étoient traniportés dehors pendant le foixunoibç 4eJ C h Air'Eftrj, d'd ;Voiron
ptès jGrenoble iahftè/PAT des efprits, & »ù.jéfe.pNyiHpIies charmantes fe vmettrèentiaurè
Ipnltre? ',4^? fembloient iaijlEetd.es paflàns / mais fejeudoiunt.iinvifil^^J^l^so^k5.n appro-
çJjpi^jdepiPij.ïEUîii .DEtS.'JVhciïÈi, jsbàti lùr une •nîqntagne battuè des vents &• des otages*
mais où l'air.'croit toujours calme, dans le ‘Réfecioiae linarbutJvliES Marais 'qui-durciiîhnc
J es fghotRydhs. .pieds-tjes chevaux ;XES^ViouTlsS“^&§!«qni'Æsa,^j§g^jlej|^&^^îênnï‘ auprès
de Yieque ;a les Raisins sans ïemn d èM ^u emauK ^&mne^ i^ ^^P'a ï^^be lle s iÊhofe
fembl-ables, "font des ^fe®'«üifî*dignes dlêtre [.expliquées .par> ceux; ■ qùl'1 Wontent., On
peut énnfflêwy ce ûijet •Falfcan.jGErvais dè Tilfbury &*OKaH&r->(Qeÿl&pni^ Auteur parle
aufîi du Mont-Braisier [3 ] , près S. vfiem^ùiuisi.desr-Alpes si'quftjjette- desï'feuxr &■ des
fl^&Tmes^SSançS î avec*im.pÆ&fitéudans des 'airs r fins -nuire1 auXa.environs.^Ç,,qiçe. aul5
J 3 Caverne de la.montagne de -Sjshuze, oùrfonmft battu.-dSia .vent impétueuxmbuiJlé M
• [ 1 ] II y ’a à N yons un autre vent local qui eft auflî fameux
;que le Pontias ; on l’appelle k ^ eg?z e,-3 çeft-à-dire .mauval? •
Vent. I l fouffle dans.ïel'milieü du jo u r; plus il fait chaud f
plus îT'-lte violent ; « j l’oppofé du Pontias % f 5c remonte
la xi viere d’Eygues. Les gens du pays afliirent qu’il fo rt des
• crevafTes ou portions de jjto th e r, .qui fe touchent par leur
bafe à peu de diftance.du p ont jettéTur la riviere' d’Eygues.
O n ,p eu t voie Vexpli^i^ôü..^u>en donne M. Gûettard dans
fa Préface , après celle, du. Po n tias, -p. iy . I l faut aufli
recourir à ce vqu il d it du JPontias dans fa Minéralogie,: p.
*73 & 7 4 » ô ^ r ^ m rhlg^ 6f t ^ ^ c e.q u h i CT^M g ^ d it .dans
fa Préface. E! prétend q u il n’â jamais fenti ces vents pendant
’le fé jô u k q u il avoit fait à N y o n s, & cpi’ay anf demandé aux
habitans la caufe de cette irrég u la rité , Ils étoient obli'gésr
d ’avouer que' % Pontias ne fe faifoit .point fentir avec la
-régularité.quoa lui a ttrib u é ; qu’enfin cheg^iés .perfonnes
'les plus, Jen£ées $ ce vent a perdu toute croyanéé.lMs joignez
-à ce que dit M. Gûettard fur le'P oBrtar & la Véfine
gu,e differtation. communiquée., à M. fAbbé.ExpiJly fur
ççes deux ' .
[2] C’eft apparemment de ces voûtes fouterraines dont
l ’Auteur du Roman de Gérard de Vienne ou de RçuÆllqa
veut parler, lorfqu’il'dit quii y-aVÆÎt^^x^felryirpqs• de
Viénne;'^ime^grotte^&-des- cdnftruits*'par léf
Payens \ par où GhardiFortit.& furprit l’Empereur CHarles
i ^ h a u v , e % ^ i ^ ï t ^ ^ d ^ ê ^ ^ eS^gn348fl affection , .au
point que l ’Empereur- vint à Vienne ,par le même çlieniin0
‘ '] . «Droit Enlpërére., dit Girard li membrez t
» Ear deilBsi'ferres iè, yôi lè coxiuüandez
» Nos ‘en.irôzV ains qu’il ■ fcit' avefpre, ‘rj:, 1 ;
» Droit à Vianne l’amirable Cité y ‘-il.
• » Par une .crotté de vieille .an'tfqüït^ t y
- . . » Payées; la fi r ent- moult, à joz teiqps paflè... .
• H - B A ces .gàrêïes-y' la' Grotte entrez,
’A. » Lfc'Forëfters fiernart fut .moult ièrifez*;' • ’j
. V Feu & lanterne leur a devant portez:
- ■ -. » Per de fôz ^ft^e'. fê' tônt '-acheminéz. '. .
» Moult s’éraerveille^iKarlom U Roi membrez >- &c. ,
H H p l Le .jêtter dés flammes j
s’appelle dans . le pays . Bram'crBtfâ'y c’eft-à-dire boeuf
nïugiûant, à cauje '^ü^brui^qjae: l’on ■ enténd 1 quel'qùefpis
dit-on, fortir de <fes cavernes, & qufi'd’bn.,compare aux
mugiflements de cet animal ; ou peut-être parce que fuivant
la tradition du pays, uR'e ,grqtte yoiCne> renferme un veau
4 ’?^^ idole .des anciens payens | au pied de laquelle coule
D'E ‘ Z Ai* F R A M ' C El a j
éïoufdî par un bruit épouvantable dont on ignore la caufe ; la Baume n o ir e près Àlpres,
où perfonne n’a eu la hardieffe d’entrer ; la Caverne de Montcluz , où l’on voit un ‘Roi
fur fon trône, & des tréfors infinis à fes pieds; la montagne de R oche-Courbë; la BauMS
3SIibaut , &c. L indication des Fables
cïiptïèn' \de la France, parce quelle fert du moins à faire connoître ce que le peuple étoit
ai|tr^>k. MB
.S3iî4 a?. aw^ i f.Y]^fey^<ridspte^l%ÿli’eiHiiilËBaan.iaoAparanfcnAaejàé qu il ra|0f
porte fur les Mines d’or et de diamans du Dauphiné, où l’on pêche l’or dans fes rivières „
on.tJLtf i rgÛvASV * ^ctanc ^ss J$s
les Alpes , les Plaines 8c font remplies ; qu’on s^ibit:* encore les puits des.
anciennes mines en pX^&Æÿy^iiR,“&' 'ttbtampsne.ldfiliSrlavterre ji^DrftJpitêDa^jptis-^ ienne,
dont lvfyiet conlcrvcié ntin qjpt’fkA&i parce quoo^^^u'i'Hfiit lniyJliUApircv que ictt*
forerilléfsfe pas ^^|s*»iri<ftie.jj.qÿë^fi/J^s^^l|eSwdç jahagan ïéfé «des
feudles ^qrÿ-jq^'i ]àt>mostagne,sd’Ç/;4f^ .qsq* fbn -.0.0^1- uefune jmne'4Æfe^étéë*j.p^,*îei
, Romainst, & dont. ojæ^ièît^eficMÇfle 1 puits d’une, profoijdeair .Bxrraordinaire ;-,.que«cètteJ(iême
montagne d-’.Qî^l iproduit dans, «de petitesjpigigas crei|Ê'S|.^Poeiqiif4 noi
Rois troùveroiènt -Jes/Jindgs, &cle«BérquDdans’^^eïjBii9ninee, .is’rls éeaientr cauiîcs de Ji
mêj j jeDayahicîefai t vgler^.ay.-delâfi'desifimejsif'lesii armes & ffiK',Tu^î'de;-tant‘ d’autr'eï
,Monarques,rljOTtR^l^desi^ùtjestmiiiésnix, 'da. cr.yftabdeioèhçyjgm nVfti'p.uîÆiD;il',suiiv ; lues
endurcie comme c’eft l’opinion commune, mais un fuc naturel. Il traite enfùite de ces pyrites
cubiquesîquloïii-nomme *D&s^Mpibrua ou .,qLIo -la qature le divertit À I nu
par tin jeu,innocent dms.fes ni-iins, thaïs tliT^îquiico'ci« tousles ermiLs' pafini Ls lisivaiSs^
èes<GlpJfbpêzrc-s >qui >xejfeinblent à, une langue immame, & fauxqueU.es ®làn& attribue uns
origine & d^îiSvqttus.incir.oyables.uphoiier;dnjètmieint'iifiGoùrirraii miracle de S. Paul, qui
après -avoir, purgé l’Ifleu^evMaJ<fce' des fei-pents y^ayoitlaiifé leurs langues pétàfiégs, comme
‘ un ®Srolgna^lment doucette aéliq^miraculeufe. ^
©ae grande rivîere / &c. Il eft a préfumePÿüe^sdUfdft réellé-
ment-de cette montâgnè'^es' flammes précédées xk? WupS »
'fle çatdh » ‘ .co®Sê on le dit dans le pays y.êeï font quelques
sapeurs éleétriques 'qui s’élèvent de terre avec explpfion,.
‘SC qui ne laiffent .aueung, ;trace d^îern: exiftence , après
quelles qûibhijL de^^yapeurs femblables
à qeÛèvde là foh^àine,ai;dçpte jqui,s*enfîamment Ô£ s’éteignent
aifpment ; car M. Gûettard qui '^'‘^rifîté cette montagne ^
page 8y & n y S trouvé aucune marque qui, puifle
indiquer qurl en Toit forti.des flammes .capables .de calciner
ou le Vitrifier les corps des environs^ & il prétend que c eft
encore une de.ces Merveilles imaginées'pàr*î l’ignorance ou la
timidité,|.ddptées parla pt^ïulitiôcla fuper^iqhi^-petuple,
& rapportées par la bonne foi.
. .[1 ] I l cite à,ce;fu.jet le Poëte D.orat q , u i p â î une belle
: iËnofopOjpée, perfonnifie toutes*;fes, provinces de Erance
préféntant au Roi ce quîelles 'pût^de plus fare.t il met dans
les mains du Dauphiné-des mines d o r & d’argent ; ■
Nomme quo diedm, .quk- argenci attaque Yodiiias\
$ e à .manu & Àllobwgûm.proMtnà Hmitibus î À
-, « ; ,4 n quia Jcdula mens j mala mentis opertç. recludit $ • &jk •
[2] L’Auteur veut parler des Géodes, qui renferment à
l’intérieur des petits cryftaux de roche. Il s’étend beaucoup
Ä l i f ü r les, gros Gtodeà-^e^dâî^ôptagnp de fP,éMne"î 'â|
trois lieues de Buys. « Ce font, dit-il, des ..pierres rondes
m OU ovales, de couleur cendrée; on les caffe, '& au milieu^
33 elles ont des diamans j on a fouvent trouvé dans l’inté-q
a> rieur de ces ' pierres, une certaine liqueur huileufé &
» onâueufe, dont l’odeur eft très-agreable. Ces diamans plai-
»>'\f§Ô’t aux Yéùx vôietrt^o^feu^^^fâqh’g^ & cetté
i» liqifeut gÇ doutant' plus adpixtable^ )ju^:y'ta' j^i?.rqÜ^
?* unie propriété e^tèaordiflaupi ^hevpéq^ë',^ei^fîb|e|ueqÇ
» Là main "fer laqhell^elleeft verféç^ & païïb^à fautré'cdté j
-1» - tant les jE|fprits, qüf l)a'pi|nenf .font,vif? ’& , ^ tâ ÿ | ,
v «lie :êft lOpmiatre ^à ne^’ëto.fle^endre; po^pt.^h de mes
É amis . f n . l ^ x p é ç i e n c ë ; il
w ;eft à croire qu’elle .eft la matière donjt ce# aofel^s Sc .préss
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