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» là couleur parrlculiëre ; s’il y arrive du cbaHg&àenÊj-eela eft extraordinaire & de-la leS
3) j^l^çieas auguraient lé;&onE’ëpK;& iei|||Jffi>u.r'tki Éfcts“ XJ n Gorbeau blanc leur était unè
s>.merveille-, quils jugeoient devoir être toujours fait iede pluliéur autres Mai 'rious.fcmmbs
& ®^ ^ ^W ân s mus ^roubfe^&^Ê&ïfietv'rflld^K'^Llé/reà
« t a M f e - & - d ^ ^ 6 r d r u t !a y ^ ^ P t { i - ‘d d ,^ .l t i6 xi ^ f e ® j | ^ ' f l a t û l !d l e # ’. ^ f !® t t è ÿ f o n t '’e m ^ ® é x e n î r'
s> commune cl ntic Gapençoi , où eüesJonMe'-fibmdêf Jÿlabfes. -Ires AnciefiJ les appéUmëOT.
m Lagopodes, parce îquç-lsurs piedXpàt':üS'& icoUvêïts--de*'pltfrnesy t e ITë mb 1 en tf- 6A quelque^
caij. desjiBiejies. OsoïrKçt ülles avneAt’lS'fi.md & la neige-J’■ la montaghe "DéVoluïs!
j) eç lent en tou s teins auxipltufirs d* li dhaiïi. & de Htable^eJfcS;
»^sff^|Mjites,rfn^m^le^^^Q^^ffl®*tiranti5iS^|a<-taah^ude&,'aK"j(bdf allez ftupides
» ai)-diéuli le fuir, pour regarder d’où feycoup eft venu v cu rio S^ irai leur oofire^fe'uvent la
e -yje
lonï pas r a ^ e n ©àlîpbinéj là'Fûrèt de la’Clul'droflTd^tfyc, à quntilP
lie d ( tp, eft l’endro de Alpê où l’on en voit un plus .ji nd non l re le s Aigles [ a ] ,
: les Autours, les Eperviers ne font pas moins communs dans cette Province; on en trous e
de nids fut les arbres les plus h oies, & fur les pointes d^s*roCOTrs'efcaiplsWDnfp*irlcr i’âillsur?
de ces oifeaux, qui ne font point propres au JI)fÉjpHiné,r Dans la clalfe des poiffons, on
Mettons en opposition à cette prétendue hîftoire' des
'Marin, t'tes , la v ië * fauvage de ces animaux , elle n’feft
caà m b ip ^d ù ftrieu fe'-q u q leur domefticité. Ils fe plaifent
dans la région de la neige . & . des. glaces , fur les plus ,
hautes montagnes ; cependant. ils; >fo n t ipl üs \ 'UU-j é ts ''qjïe -
to u t autre à s’engourdir par le^ froid. Ils fe retirent en tèrte
en Oâjobre ? poux n’e n fo r tir ' qu’en Avril. Leur retraite,
e ft'une efpece de galerie faite en forme a ^ g r e c j ^ w p
lés deux branches ont chacune une ouvertufgl^|»^ut-i#ànfe ;'
,à un cul-de-rikc qui eft le li|^ dÜ féjour. I l eft jonché &
même tapiffé fo®t épais de moufle- S? de foin , dont les-
Marmottes font ample provifion pendant l’été. ..Elles..de-* -
meurent plufieurs enfemble travaillent en commun- à
leu r habitation.1 Elles s’y retirent pendant forage , pendant"
'l a - p l u i e & dés-.-’qWif y a quelques dangers; elles,
nieri^fortent même que dans les beaux jours ï-,1 une fait le
g u e t, & dès qu’elle apperçoit un-homme, un chien, une
aigl.è, 8cc., elle avertit les..autres par ûn-coUp dé fïfflet,
& ne' rentre- elle - meme qüe'ila- derniere. Lorfque. ces
'animaux Tentent les approches de la faifon -qui? ’doit les
engourdir , ils ferment lés deux portes de leur domicile ; ‘
fisbfont alors très-gras , quelques-uns pefent;|u|qü|à vingt
livres; ils le'frintpnco'Xè-trois mois après, mai$ ils devien-
fterit maigres à la fin de l’hiver. I l n’êft Ÿ&s.mr^'diMs^ foient
toujours engourdis pendant fept à huit mois ; aufli l'es
chaffeursne v ont les 'chercher dans leux jav eau que trois
fem aines ou un mois après que les iiTues font 'murées ;
îls'n ’qnvçènt .leur retraite,'que'dâns'le tems des grands -
froids. Alors ils les tr o u v e n tte llem e r ^ qu’ils les
emportent affément; mais lorsqu’il fait un vent.dHaüdles
Marmottes fe'réveillent au premier -b ru it,' & creufent
plus lo in en t e t r e , pour T e cacher, Ge$ animaux ne ,pror
duiffent qu'une fois l’an ; leurs portées ordinaires font dé
trois ou quatre petits ; ils ne vivent que neuf ou ' '«dix
[ i ] Il n’eft pas étonnant de voir des Lièvres, dont le
'^d^biaUGliït pendant fhivfer^ fur-tout-dans les montagnes-
élevées i parmi les neiges- &'''lfe|:''gfe|"é,f. I l y en a xnemé"
qui - confervent- toujours -cettè^ cqulèur blanche ; -
ènvoite" de Mofcovie^des peaux de ‘Lièvres M aûc/'op\ font
-fort‘recherchées par les Fourréurs. Quant aux perdrix blan<-
ches- .Ou. ‘Arbennes.
72i£Ao/o^ie fojiS''Ie.-npnf de „Gelmatei^iblatiçhês , les place
fous le genre dej ^ e i^^^^l^yro^mdff^plus gros que
là perdri^ ro'ffgé^'ll^Gnangev de couleur au• printems ,
comble ji^plupart .des animaux blancs. Il eft entièrement
,b,lànc pendant-l?hiver . Si en. été en partie; brun , en partie
blanc ; ou quelquefois couleur maron , rayé (|e -noir. Les
pieds , ôc même les ’■'doigts , font couverts' jufqu’à l’origine
des,- ongles;,, d ë ^ l^ ^ | l | â Ê ^ e ^ Le bec^èll^^M &;lés.
ongles fônf !bruns; II’ y â aûrdë'ÎFus' dés yeux^uhe:-petite,
bande de mammelons charnu's 'd’un très-beau rouge , &c,'
; \p\ïjAiglc3 comra^pèi-fo'nné^ngôqrêjxéft-le^iî^grand,
• le plus' f o r t, le plus rapide au^vô1! , & lé ptus conrageux-
:des oifeaux de proie. I l a la vue perçante i la force de
fon béç & de fes,ferres eft extraordinaire. Il-fait une guerre
continuelle, aux troupeaux de chèvres, de brebis, aux
chamois, aux lieyres ,»aqx marmottes;, aux jpqrèsi Il.cH:
arrivé plu's d’une fois qu’ils ont. enlevé’ des en fans devant-
.lés; --maifons -JLejirs.-, retraites font dans les
fentes des plus 'hauts rochers f avant d’y arriver chargés
de leuî proie , lls la l'aiffent tom b e r afin que l’animal fe
tue,.& ils.le portent à leurs petits. Quand les. animaux
font trop .gros pour être .enlevés x comme les chèvres,--.
D E L A E R A N. C E .
fcïte sü* S
parce qu’il avals: avec le gravier les paillettes qui s’y rencontrent [ r ]. Parmi les infeéles 1 la
ï?ip%à fo ie qu’on y cultive avec fuccès,
Montagnards qui s’en nourriflent, & qui vivent pour ainfi dire avec eux , lorfqu is^Jc^U
co/n/ne enfévelis fous La neige. La plupart des Montagnes, dit M. l’Intendant Bouchu dans fes
beftiaux [n]. Le lait que les vaches, y rendent eft converti en beurre & en fromages
tati^^foù^^&|®*g^nd^daai&|par-tMA6.1^Rpv^»à®Sa®Mj^eurës*.^MÎ^|jjQsl,d'a»é|f^
é u c j l l c , de S fTenage & d’Oyfans dans l’Eleflion de Grenobl ■ ; relies dfl,GrUf“s,f
& d a ’l' ^ o i s ^ ® ^ D î o i > A l l ^ d e t ïV . 'i . & -S 1 V O r ' ^ m S ^ ë ^ S r n ^ i i j f l
& celles, de Quej i as & de Px igel: s da îs le Briançonnois i Nous nous arrÊ t * )iis da\ ntage
fur le Bétail blanc [ 3 ] , non-feulement par rapport aux /oca/er de bêtes à laine
fine, qui fousrnillènÊ-la matière première des manufaùtures les plus in téreflântes ; mais encor e
pareç. que lI^feuclu^j^iBoidgtnv îlli^i ,.io T -ab lu v ^u r, N.RAiSMflicquùn ’lî'dl’Si
E^pMj^fle'drfen4paa^ù^^liniot-des-ti^|f^|E‘tjc'’ c.ttJi^KvinjJ;. ij-
On difbngue en Daùpl in é, co: une. dans les au res Provinces d 1 T u ice mérid 1 onal é ,l
deux n it^rc s|d j p. ru^^cs^pojjii la nourrit ai e des bêtes i laine ; ceux d’hi\ er à la plaine, &
[Æ|ux->d ete al^temàâ^ment les tiiçjjjp.ejaux. l e
eft une des Provinces du.Rpyaume, qui préfente le plus de commodités pour la fubiiftam 3
duïba r^blî^Sjpouij L’ ù ^ b ^ F î^ p è d x o a Le
-âjfnat eftjbgâ^^Pi'I’lûs tempéré qné M a de crMiagn , 5ÿpluS|^ioM1' I,r jlipart des
montagnes du Dauglnné fonp oeqpyMt-s^unénljprbe’ tr^-fiine. D ailleurs &
îJaffdtfeùlté').'des..cbemins. fontwjtecetjejierbe roepQUrrciit pas. fans ■ d^gran,ds tt^ te sé t ra
^ ^ ^ e ïlS fp ^ lg s^ ffl®^ ^ l|>N É tân 't? , point pâturé,e par pure
ïé»; ÊÏimbisl'Aigîe attend qu’ils parlent fur ies bords
ji’un roc efearpé; alors il prend fpn ÿol fi près de ces
^Üimaux,qMl les rénverfe & lês. ^ ié tOmberûdans le pcé-
çiplce. Ces.oifeaux,.font de différentes.gran^^-'il y
en a qui ont jufqjia pieds d'envergure, c’eft-à-dire
/|e l’extrémité d’une aîle à l’autre, (Voyez la Defcriptioù
de l-Aigle par M. ,de Büffon )..
[ i ] le Apron eft un poiflbn de riviere affez reflemblant
au goujon ; fa tête -eft j j Jus large,;8csterniiniéeî en pointe ;
les mâchoires, au lieu .d’être garnies do dents, font ra-
boteufes ; il a des trous- devant les yeux. Il eft de cou*-
leur rojifte’, & marqué de larges taches, noires, qui tr a -
verfeut -lo:' ventre & le.dos obliquement. II' a deux n à - '
.gepires auprès, des,- ouies & fous le ventre ; deux- autres-
ifhir le , doS ’, affez éloignées l’une de l'autre. On le trouve
dans- le Rhôné| prindipalement dans lès fables oil l’on
Cherche l’or ce q,ui, a fait croire q.u’il en v iv o it, &c, -,
[ajkOn peut voir pei^jue j’ai, dit fer ié; -nouriftagé &
l ’éducation, des Bejiiaux^ommei la principale• fpuEce des
riche/lès & de l’abondance publique, ;daps les fuppîétiémt
de l’Encyclopédife', au ^.mot Abondance.... -
[3] Les Laines du Dauphiné ètoient enyrlputation .dès
Jla plus haûtfe antiquité. La-ftpio^esV^bqwfaûis. de
Toifoïiÿidipt''’» & leur^auage\paj5',f l ^ ^ ^ dès vAllpMog^l
où les Diofcures étoient 3fpêaal(MQ.W a d o r é s - f o i i r ^
J ^ ^ t j d î K S ' ' d * a é i ^ r ^ é | e ^ - i a Fable, erljv
pfiHrbit bien d’àuttes le cas* de. me livrer à ce&
^h’i;è;^’èruditidn. -Jov^^ë^tent^^^^fapporter ce. (fiilre
d Ç v ^ ^ ie t ( page $6 ). bpbWquèî:ie^àppRm§*«
» ‘-pp^^^Èn divers lieux1“, font'i vêtues 'd’une toifon^'U^'
>» apporté jMfes -peuples le bien deyïe^pwbltr'^tré' avec
si honneur H^^ifs^'jçéGftoieiî^pÏÏsy^igpureufëment àpx
»i mauvais exemples , '-une ■ toifonippare
» Dù jtwjjis ^es^MneèJ que 'fôl^tfl^Va llo irè , ôc
i»- a'Sei. les^-
u étoffes qui en font faites d o n n e n t|f| -la jaj'oufie'aux pays
»» étrangers. Le commerce & les draps de la ville-de Romans,
» font connus de toute, là France, Ôc les chapeauxqui te font