B E S t R 1 P T I O N -
iqùoiqiïon riy'trotive aucune trace de Vôlcan ; leMont-Genèvre, fenaeuxpaï&gepour I Italie ;le .
M o ne V ifo , du fommet duquel ondécouvre toute la Lombardie ; le Mont'de Lan.£, où il y a un 1
•tac au famniet; le Mont-Orel où il y a des eaux fpécifiqües & minérales; la montagne d eSàhufê,
■ au-deJTus -du Lac -de Pelothier , où il y. a -une caverne; la' B aime, grotte xemplie.de ftalaâites
curieux ; la Baume Ne ire auprès d Afpres, où il y a félon M, Bullet, une .caverne qui exhale une
=vapeur humide., d’où te forment toutes les eaux du Pays de Royams au jugement du peùi^gii;
Î ^ B * $ ïe ,, Car âno.ffeôju .d- 1%>
même Auteur^ la retraite d’un nombre infini d’oifeaux-, Sç de plus de deux mille brebis „ce
la montagne d'A lleva rd , femeufe pa les meilleures mines de fer du Royaume ;Jam0l3^om,de
è f a ” J Nton?, du ù c^ ^ ^ j^ to çn ^ Jie^ ê r^ ^ eu x fbm /^ ljl^ v en t P
M. Mojm
«l'argent^glUï icc MfBaiw-hu ctteduns^JDgkr ptiop^f Lficui? muiÿibncs^ qq^:&.|
«le 'le'jÇonis^lont^a'll^l'& Goxipmpu^L^î^.,
■ dégradadon des montagnes du Dauphiné, caufée par les inondations, les pluies, les foudres d eau,
les desjgt e e sV lw ë llb iii^ ^ s ife ïo ’bhprjQ;lèsÿl.^^Èggmfaiis,dey Laus, leSjTdvages.-de^
jfCTgpsfficr.ïIxün^nTÆs^S'datit en font Ls JntcsWBg^êtjlmmansyl'3Klidfiv ita des
Rivières j Sic. font éprouver aux habitans des obftacles infinis a. la culture des terres & a
la sûreté de leurs demeures; on en peut: voir le' tableau pathétique dans M. Guettard,
depuis da è iai’aj-'bu A êTaîniriè<les fuites &K0lt&uJ>.','cei®^îidl|3Sïffiÿ^d3i
lès pKyym^Uyii^riemek"*
. j Dans .un pavs^aufll mggtagnetJx &auffi éietéjpiede Dauphiné-, io’ fcmid r ytltTiCeeflairc*
q tre% tS^e ',I^ ^ M Î g n e s « font cijtftEitèbdt. n Jg e s
jrendint la pjhi f grand», p rri» deilanh c ; A. il ,n’y 4 ga»te 'q<JCa l’ P>ttlt- nccidjimle
d ^ t^ ^ ^ S S^ ^ ü ^K h o n ^ qm 1 fe reflyitc de H ^iSfhpérH&ie ■ niêfuitîle-qU doit lui donner
Idipoliiion entre le qn iPlntf-qifetïième é tat qiia rani^ ^èm^ e^m< klmrut^ iVljri^ ^ am ^
y trèsÿlbpa^-en^été'>-& fulE3Mt^^Qlpr* ^ r a ^W lrirïè s-‘f%t|^r des-Pays
y f i V ' : 'l f f lk ^ P e s | t e f t p g S !^ ^ l - 3 ^ l |^ % u A ^ n t in b ^ è f^ ^ ^ : deuxfuêr^diiJJÿi j>
D ru p h u iè ^ t prèfqu'e V£ n p g u | .Æ'^t..pas,
qui, neJoe e a ^ t e ^ e s . ja E un jffeuple^Wifl'tmriëuS.
'fique contre la fievre tierce. M. Expilly fe trompe en aïïu-
ïa n t qu’elle^^ifefbn nôin'auoc mines d’or,
g Montagne de Sakufë,, f ^ffife^n;<Delt|qne, eati dormante,
parce./que le Lac de Peiothier eft fitué au bas de nette
mgn’|agne.;._.
"&■ -jÈ'alme fignifie en Celtique, Caverne; nom d’une g rotte
î&meüfe“ ïù r’lë s bords.-du Rhônfe.
K L a Baume Nibaud-, veut dire-en Celtique, Caverne obi-
cure. Ghorier l’apell'e Roche-courbe. ; ,
Baume Noire, Caverne , bù 11 y a de l’eau ; ( Baume,
g r o tte ; ne r, !e a û ) , &c. &c.
S d û s prions encbr'e u n é f li ^ lf s Auteurs d'eàiepas attacher
plus de prétention que n o u s, à toutes ces-étymologies-
Celtiques. M. Bullet met encore le Mont Wilde, -parmi Ifs
montagnes du Baupliiné; mais il dépend dû Ly.onnois.- ■
[ i] M. Bouchu/no'mme page.y, les montagnes: .de Wrémol
à trois lieues de -Grepphl.ej s^^AetdBéJfe^.iiSc de Graves..
dans le mandement d’Oyians;; &. cëllè ,4e - Rouland:, dans
leJDiois dù-îes ^Botaniles vontchercjaer des plantes qu’o$:,
. ne tfpuye point 'aiU.eucs. .©’autres qnMonit • couvertes » d’ex-
cellens pâturages, comme; celles de^$<$%rage’SC’â'Qifarit
é leâion de'G renoblè'; cellesjdeJ^e/Tc/jfide Vyalirome^ 8c de
Vévors, dans le Diois ; celles 'de V a rs, & des îl§§J||! -dans
l’Embrun ois ; celles d e Queyras,, £c de Prajelas^- dans le
B ria n ç o n n o is& c . Toute cette- nomenclature altérée, a
paffé dans ;la Oefcription de Piganiol & dans M. Ex-pi’lly,
D »fuffît ''i’en /àireJroL.iobfervation , tpàrce qiu’on parlera
ailleurs de ces montagnes & de leurs produélions diyerfes«
D Ë l 'A F R À C Ë. î t
N1 n o i|^ S fe J‘o ^ p S B ^ |M f e e 3 |£-lë5;..K^nêû/ f
■ oppofent tant d’o'b&'des [ i ] . Le dénombrement fait en i(fp§ par M. Bouchu, compte
5^}SJ i r «*&.*<■ 12
i-'.-Oans èïyîngt-»f ™
onze Communautés, dont 7583; à Vién'ne, &c. c i, .
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l^üSriljnsutés'i dont*ÏL fLnP 'Rtqnfc % • SÎ^Tâ
■Dans il1/ '1 f 5 jhtfj i> /^®Æ y l"^nw'2jn^q»i iri..’Qojry^ ‘ "
'ftêutl's'j à i 1 ^ ï * 1 « A.
.»,A3\1uiis*E'(i fetv » diflB 7 )) Z p^rfann as * q£ ' vîr!gtTçJèV£
*^|^^9U;és, d^t'Rrtah^ri Vic'a^^perliùjijLs, î&p, cÿ, . . 175^2
époqu» 1 «Pj^phyii, cqpruiyi^ m J Qré o u i ^ ?^'dÇp5pal,itÆij?|
Hont qous aa ri;- iA,pjsj.nd'huj’? îmyjAt
| ? s G,alcu^s ,%5 r\Ui «de t quatre*
|mgc nulle p orlonn^,.^u4ci dhn» <
è f e v § J S ï t e eP-ea t e î VJI 1 ç a fe # pays
etoitandennem.snt peuple de plus de quarante Nations G a i i
-ip'îfesVi]ui^^^^tems',dgfeudu jeur^llberté Jp a t r e tous
^tjjL^^ffl^Rfe&ta.gsfenfb;e<qu^Bjg .i«.^r>>»- . i^ W f
des hommes augmentent en raifon de l'âpreté & de la dureté
du pays qu'ils habitent ; parce que to u t y p euple, touf
f I® E S i r e ® ï ï p ïm s d l v ï e W i y W ^ f e ^ r mandas
chofes dans ù n C p etit Eta t. Mais les guerres depuis la rcudbl<
lVJ J l ‘SlStlfc'“ s lu'^rs \ -udlitaj
dans Ies 'yallées des Alpes ; qu: te années de devaftatiou
& de ravages .pendant 'la durée des troubles civils & des
guerres de religion s la révocation de l’E d it de Nantes qui
feule a Elit fortir un huitième d
ftmine de 1^93 & celle de ijçy, le les mortalités qui
o n t fuivi ces terribles années ( fans parler des milices & en-
gagemens forcés, des im p ô ts, & d e lamilere générale) ont
e'té des caufes trop réelles d’une dépopulation fucceffive, qui
M permetten t guôre.de comparer l’c'tat aftuèl du Dauphiné,
avec ce qu il étoit.ancienncment. :
M M. l’Ab b é Expilly. rapporte au mot Dauphiné,
tomc n , page y^.j., un.dénombrement-de la même Géné-
ra!ité d u Dauphiné, quoi attelle avoir' etc dreffé fur des
.Mémoires récens , vérifiés; dans des détails.' ■
Suivant cet é ta t, les f i x Elections de Grenoble , Gap
& Briançon ,. Moiuclimart,:Romans ,
Mandement , Jbpm#
pofant quant au fpirituel, mille deux sen lût Paroifiis;
quatre mille fept c îs quatre-vingt-c j feu x , tant Nobles
que Xaillables ayee des fraftions , imporés pour f é’M
SOIXANTE quATUE MILLE, CINQ CENS SO XANTE E t
DIX-HUIT Habitans î ce qüi fait foixante-dix-tieuf mille
&B p i t a fannas de „, ,in t , qu’à la fin du démit r fiecle.
I l compte encore, dix mille peefonnes, en cinq Com-
d3118 z 1^ 9^ élWn’ktèit
^dgn.s l ’é ta t'd e % .
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notre .Ouvrage des rélultats p u s surs que les Cens,