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dans les îàftes. LesXatholiques, trtre q^qiï^Grajnt-ile pTolûnèr« n ] _ clbniwîyj^ïilcs-inïurcflerSVi
font un conjuration avec le Gonfui , d tuer t ij le Prottl tn Kpn eüoiaîmiiit-is
ils engagent dans le complot leshabitans de Mornas fujets du Vice-Legat, & des foldat «juils
font cacher dans la ville. Lnf n 11 nuit du a Février 1 573 , Fêee de Notre-Dame dite depuis ce
teras 1 Maffacr ife , il commencèrent la boucherie ;Montei,Mignoni, k Bamne, Bataillait!,
n mis exécrables 1 j vmais,conduifoien n s troupes d’aflàffins dans les mailbns, poui en tirer ceux
qu’ils dclbnoliM; a liÉnnirtfe^éc ilolSfels irainoitnt^lts'.taddjj'ç
ÏH ifioire d Orange, p. 379 & fu v. les détails de ces fcènes d’horreui qui dînèrent dix.joiirs.;
b o u s ne citerons qu’un feul trait 1 çaufe de là peine du Talion dont il fut fuivi peu apres.
Le Capitaine Reynard fct poignardé à petits coups par Bataillard, qui condui&it ceux du
Comtat; il lui dilbit en le piquant, fauve le Renard, fauve le Renard. Ce moudre ayant
été pris quelque tems après dans une nouvelle tent tive, lut traité de même : .on lui difok
à chaque piquûre de poignard , fauve B atailla rd , fam é BatailLard. ► *
L e Comte Ludovic de Naflàu, qui eraignùit quelque défaftre pour Orange , lorfqu’il
apprit qu’on avoit reluit lôn Gouverneur, le hâta d’y. envoyer Bdrchon, Gentilhomme
des Pays-Bas, homme de tête', qui ne p ut arriver allez tôt pour prévenirjlé maflâcre,
mais qui le promit bien de lt_veiller., Dès quil le fut, il envoya ôîre de plainte au Roi,
& au Comte Ludovic qui étoit alors à la Rochelle. Fa ^ o u ^ v g u l^ ^ d ù é n
des Protellans, & pour l’alliance contre l’Efpagne, à qui le Prince d’Orange commenço t
en étoit Vicomte, pour appaifer le tumulte elle avoit
ïîBàginëiüüe àffez plaifante modération des placards ; c’étoit.
d’ordonner de faire pendre les Miniftres & leurs Audite
u rs , au lieu que fuivant la rigueur des E d its, ils dévoient ‘
•être brûlés vifs.. Le Prince , à fon entrée d’Anvers -, entend
crier t vivent les gueux’, I ï les reprend avec dfouceur, pacifie
les efprits, mande le Magiîbat & tous lés Ordres-,:
fë fait Tèmettre la garde de la ville, fait pofer les armes,
aux Proteftans, leur confeille d’attendre ' l’affeinbléè -des
£tats«Généraux', & ramène par fa prudence.tout un. peuple
, difpofé à la fédition. Les Nobles s’étant affemblés, la
Régente y. envoya le P rin c e , qui fut à peine forti d’Anvers,
® qu’on y abbattit les images dans les Ëglifes. La
menace d’en faire autant à Bruxelles, intimida la'R égente ;
elle eft confeill'ée de paroître céder à l’orage ; elle accorde
aux Proteftans la permillion de' s’affembier en certains
lie u x , & elle exigea de la Noblefle àflemblée., qu’elle
fe départiroit de' toute confédération , tant que tiendroient
les'sûretés p a r elles données au n q in d uR o i. La liberté des
.confciences & la ceffation de ces exécutions, répandit parto
u t la- joie Ôc lé contentement. Mais la Régenté ayant
ypç» des renforts, ne tint passesproméffes; les Temples
déjà .élevés, furent abattus, & les' perfécùtions recommencèrent.
L a Noblefle le iréuhit po u r prendre un parti;
mais lardiyifîbn s’y mit par la nouvelle de l’arrivée du
Duc d’Albe, envoyé avec ‘une armée. L ’Infant D: Varias'
ayoit- follicité cette commiffion vers fon p e re , en l’aftix-
xant que làç doucèur paëifieroit tous ces troubles 5 mais
3e ■ Confeil fecret avoit arrêté d’ufer de rig u eu r, pouravoir
un prétexte de la rév o lte , afin d’abolir lèjpriyilèges
des Pays-Bas, & les traiter en Provinces cbnquifes.- Dom
,Carlos dit' au Duc ^ en partant : Gaide-toi de fouler mon
peuple, & que je ne nïeri rejfente. Le Duc lui r ép o n d it:
je loue Dieu que f â i un maîtrej fa n s que vous me commandiez
L Infant fut dès-lors Tufpeétc , ôc devint lui-même la te r- -,
n b le viétime de l’Inquifition,, d ont il vouloit empêcher 1
l’établiffement dans les dix-fept Piovinces. L a Noblefle
affemblée fur la venue du D u c d’Albe ^ ne favoit q u e l
parti prendre; lé" Prince qui favoit que' lè D u e l’avoit
défigné depuis lon’g-tems, pour un de ces .gros faumons ,
dont la tête valloit mieux que celles de cent grenouilles, in-
clinoit à la' rig u eu r, pour s’oppofer à' l’entrée des Efpa-
gnols. Mais le'C omte 'd’Egmo n t, G ouverneur de la Flandre ,
infifta pour le parti de la d'ouceur.- En . ce cas /" d it ïe
Prince en partant, il faut abandonner li^ hW ^ e û rs'18é;l‘es
biens pour fauver le corps. Adieu^ Prince fans terre), f u r
d it le Comte ; adieu Comte farts tète, lUiVdit le Prince 9
&Ta 'prédiétion fe vérifia. L e Prince , après avoir co h r.
feillé la retraite a tombés amis, arrangé fes affaires ÔC
celles de fon. 'G ouvernement „de Hollande, fe retira en
Allemagne dans fo n'Comté de Naflau. Le Duc d’A lb e ,'
étant venu remplacer îa Régente, commença par forcée”
ceux d’Anvers à payer les frais de la Citadelle qui .devoit
les b rid e r, fit élever au ' milieu de la'-Pièce fa ftatûe en
■ bronze , foulant anx pieds les Etats du Pays: ’ Il fît a rrêter
les Comtés d’Ëgmont, de H o rn , ôc une infinité d’autres
Seigneurs 'qu’il fit périr d’üne mort ignominieufe. Sa
cruauté le fit détefter , & tant dé milliers de jperfôftnës
à
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èageutf qui com»
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les auteurs Ju j .” en lui difant qu’on ne devoit pas
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pareil exemple donné au commencement des troubles, eût peut-être épargné à la France
xepréf ill. ■., que Barchon fît l a i i u * f i j i - . t i . | iÆàml i r e i l j s ^ b L n t
nfti. Rnii A .
Truie. Itlinstd.iiii
{Il 1 aicys.h.‘ jj^wjnprt (...uLtks li îrlhUJiiu ,î le
L i \ ) Aol : i f f -arjuTa^a ^n i j ^ i x ' . t f g a n u V 1 *c' u
çlc ra^.rinrtTii^lU) 1, îlql^ ,itx.I^3n^linwKua]lku.Jl lini Æjfcl'J
vendre chèrement Jà vie S g u ln y L a fun 1çm?Fiu it t . jthn l û ca'. l'l;
.£ZvMtmfeeL^toi»^J()[ipmCra&jègiGom u i l n n c h
ije ^ h R U ^ î' ciii^.rent^RiiCA' u n ens,
Ck&HHVSoSmH Or . * - uèvmfl t n C B n B C 3W S l B f ^ ^ S ^ $ S S K S ^ i j a i Jls’-Fw?
M ë ^ f o i ^ ^ é èt.éônditipp,.. exÇofées -al&V gibets -ôc aiilc
^ u e ^ ;s jle 'd ‘éerîèrentpar-tp,ut pomme ennemi du genre h u - t
main. I l aimoit le fang, & il fembloit gagé pour cela, comme
^ f e G b ^ r^ d e Madrid ^ ^ ^ M f ê ^ c ^ s ^ ' ^ e n s i E e t o u s
B r a g m u ^Pays-Bas; I l A Æ n t o i tU u ^ n ê ^ ^ ^ m r ^
fait périr dix-huit mille hommes par les'm ains des bourreaux.
Vargas , chef du Confeil des Troubles t qu’on appel-
loitSle vGonmilvde;fang^avpit tôujoufs- à^la’ bouche cette
fente^e'jide^®SSut^ilJTererici frqxtrunt temple ; bonjjjjiihU
faxerùnty&àntritiç ergo debent omnes patibulare : il vouloit
dire dans cet affreux latin , dont le fens éto^t;a,Hffi?,;bar-
bare que les paroles : que lles hérétiques aÿà^n^p^^né
lès Temples , & ^éMCatholiques ne l’a^an^pas^éMpêchéâ
^ Js. devoientiêtre’ tous pendus» Mais? la ;Pfovid^ t@ ^ ^ ^ â -
geqit un Sauveur à ces^Pays péfoiés. Le^Gaçam^Girâh-
• v e l l e l ^ l *. à|p£xs. ces n’q ^ ^ ^ P s -
Id'emânda- fi le Taciturne^ étoit arrêté : fur leb. qu’on lu ijd it
•que non i l l ^ p |n d it q u il eût mieuX; valq^
jturne q’ù ^ b u t le reft^ ^ f é m p i^ li^m fo it^ allim o n
W S j& O U r i R N E M È N T ^ Ç E D A I P H I X ^
^ ^ | à ^ û ^ f z n ç c Orcjnge *■
p eu , ôc faire beaucoup. Auflî le vit-on bien-tôt accourir
ûftif'Le Princefdi. Q^^^e^avoIt«fait^' uneypfemip.m^ tr-r\ fjg
tive eiwfe jettant dcinsle Luxembourg^ -mais leSDuéal’Albe|
le^>föt@ iftëléfolM.oint.aye^e,sldébri||
de fon armée ai^^i^m^ekConae jcequ ia vo ito c ca -
'^ f ie ^ d ^ rm ^ p Wqm^mi fat^Sh ’â'lâe^'à. Ta p'aixi^
Il avoit donné, par le confeil de l’Amiral de Coligny, di-
vérfes èômràiiïions .dansJbm Gouvernement.de Hollande 51
inquieter^^ EfpagDglfepari ineaa ç^par fe^esi Gri^aoßnöit*
à p é ^ ^ ^ g u ^ s , qubayaffiteg
m.o^ë^te^ufe®^pj?k snf
Pays-B^àsi, L ^ | i^ » é |o it .adoré dans fon ancien ^G.^ vèïhW.
ment, FlcJJîngue. & n f Vére, de.ux;|Mar@~^^ l'Qu> Priric&vi'.'
arborèrent bientol'f’ëtèfidard^ de 1 ^lil%r té~;ÿîa*p 1 û p ar t des
autres ^villes' de la Zéélânde & 1 de^la ,H<^^me^"fciuiyi/^î m