3© D E S C R I P T I O N
■ ï ;e Ba'SSin tje 'V îenke-. eft |éfent dans Mémoire (page I f ) }, & comprend
ïeJtfrûe-qüi'ï®: T®n->j'& ^nt formé iVjAj^jigle. *ün. ropioir mt dcpois
’Vienne .ju-fq-urâilPont;;d^PlaUWjtjS!ft^&'6^ ^ ^ iranfe4M b ^ ^ ''4e<^ ^ ei^ P ^ ÿ :^ îl W'fçpà
VoSppe1 •Lés n i ( lurënt \ ienne Semblent appartenir à cdlts jdlÆjonnôéSF
•de Et .elles paét^'llpà; t s pa le Kliône, puilqfcjLS unes &. 1 s anres lont brui;tyift.s
Sîôrs cette pÿSîé mafè ^àniçéu:fe.j..:& pôn^amè dixe éwangèfé à-cébaffin, tourésiilôs .autres
'srnontrigpesî'go^|-,^lainer]jfontS|i)le\îfe5 ou de molaflè;i&:4onellées de gailets quartzeux.1,'
graniteux, fehifteuxoucalcaires, avec différentes enclavures dans la partie calcaire à l'Orient.
'On/A-ôriyèrr an village-âe Melmes une rainé de charbon. de terre formée d’une madère
«ioiréy brillante, qui; refferaibl|:;#éMGppp a du jayet,, coupée par des fi]ers.de molaflè, &
d ’onc: -on peut voir la deferiptron •(page 20);;• ;ûnèv:Carrière’'de molafii à Berland , où l’on
sexploice dés meules pour les ÿiniùsl'gfàras/^pagê,^/;) les 'meules pour le iroinent Jort
•dè pierre ealêaiigj im;àfeteslmpe'sf & les .aurrés font de la' plus maüsîaife qualité ; M®s ne
peuveiiîiqne brunir les farin s & les-îreredre Tablcufesy-ce' ^Mivèlfitrès-pfirnicieux.,( Voyez
'notre' Traite de$Q%ifns ,<$ -des SüBjiftahces. .en l’on démontré les dangers des. meules, .dé
«lauvailé qualité). 1
Le B a s s in d e T a in efl décrit dans le quatrième Mémoire ( p a g e ' '2 1 àiinfî .que ceux
-d e \ tLENci & de 1 1| ïon Le premit r. cl ces badins a pour- corde le Rhône, & peut
avoir feptà huit Iieue's dé'longueur j depuis S. Vallier à T in, fur autant déprèfond'effilSfn].
On ‘îéeroùve ici desamaffi sq ranireulèsy.'d uch espar le R;1 ône d s n ontagnes igrâ 1 eul s
du i:Éi^.iîéd:ôe;j;!.lùr une épaiflêur de |d ux lieues. On y voit, de beau 'ign titello gns-
blanc, & d'ssdgranits.t4uges f^^me æpaiippür. de deux petites lieues ; tout le refle efl: iàbie
& galets y dé 'RornansV.à- ’V lit lu_CetteùdêrMè e ville, lïïméeïi&r un rideau d'ci cailloux
toù gMërs:,'îëfeiéffipuféë-\de pliilieurs fonUiinei', 'dont une formé unë eafcade Occaiîonnéê par
■une maflê dé poudinguesyliés.aVec de portion, de coquilles p touffe n itière calcaire. Livron
efl litué lue ünè' montagne faifanr .partie d’une chaîne calcaire qui s’étend jufqu’à Loriol, Sc
■ [ 1] Les montagnes' '"granités(eS--qui font aux environs
de Vienne, comme font celles de la Bâ tie , le Mont- Sa-)*
ïomon 3 le Mont-Pipet d’on l’on extrait de la mine de
i^Jojnb, tk c i ne^|$rmentÿ quhme mafl^de. peiï.d’étendue &
^ e p v k o q su n e lieue de" largeur’ ^p;d,eüx- de longueur g &
.céfi5e*3hafl£ï de ■0aAWtXfc'à&traip ,)£quj - efl: -.un --demi-granit
jow f êB |fte ig ^ ite û ^ ^ ^ ^ e n to u ré e '& • entrelacée de^ m'on-
«ticules fableux , & de buttes de galets accumulés .par les,
•eaux de la mer -• derrière c esmontagnes" d e ^^ an if. L'es
•granits des environs de Vienne font tous gris/bk’n’c s , de
la nature >de ceux que les Italiens, appellent granit el/o. Ils
font ferrés j leurs grainsbiejf fufcè^tïbles dW 'b ea u
. p o li, & l’on n’en voit pas d e p lu s beaux en Italie ,. parmi
c e u a v è i r ^ e ü e l .pprté^d’Egypte. Çes granits
- de V?enjieÿ&.'di|b^guÿn't la.plûpart par d^(%nândesplaques
paralellogra'mmes b(gnc. I l y en
_ a de? mafles confidérables qui p o u rroient, fi on les eXploi-
toit i)^^m^aii|ip.n^^5urnir" des^èpldrinps, ,& -p:eut-ê,tre
même des obélifques d’une belle hauteur. On y trouve aufli
plusieurs filons de m/z« de plonip • mais ^ilin^^ajaùcuns^
^veftiges àè feux fouter;reins^ ni de.-m a t i ^ ^ ^ ^ni^M.-' com.-
im^eÇ'd^p *4^,id,qine'
Apollinajri,.//jrc»yî-Min. p. 17 . .
i7s‘-'TA^,I l> ^ ^ îp e i^ .fl^ b r e ts jm té ^ ^ n ^ ^ ^ M ^moii;e!.:Nà*"
•fuî-élle dans ’le baffin de ram .,;©ntravaille beaucoup, en
-terre à tErome , on y em ploie/des.glai'fes r?qu’on tifre dcs\
-.xnon^griès^Ÿdÿinep-de ce village : Tune de ces -terres eft
no irâtre , elle fer«t à îa ^poterie,;|î>autrev-.gTai}uefl;- jaunâtre
tây^C; des veines -grifes, 'S.’e r o ^ d ib ^ ^ r ^ J â ^ ^ a u p e ^ O n
-tire tiné terre blanche 1 égérement-teinte d%iauffe^Ciarnage 9
•dans Un, canton grav&l|b+^ { o n remplqie^.pouÿ^rfe' forte
d&^oixelawej^i^ la cro$|jJ?onne
.■au to u ch er & approche infiniment de la nature du kaolin t
."fi. elle«'n’en, efl. pas^réelIemén17um '■ empjôie depuis •
rfotfgjjemîs, pour les cre'ûfêts 5 ■ ces^oreufetjfYfont' du nombne
des meilleurs dont on fe ferve pour les opérations de
;.Çhynue»i
5 I I A W R A N C Ê, , s i
Vivàrais, dans le cas
ôù le Rhône anfoit été *1 1 dans, .cette Province par fes propres" '.attéiiffemehsv, Le refté
i9* p t e a '4émp«|ÿiy6û«c de làbles -on de g fB SK m r
Le BassiK de Montelimart efl décrit dans i^âèqiiièm'e' Mémbire W ' j i f ),, t e baffin
qiaoiqfne' Formé1! comme les autres de&bles & de CaiiMoùx roHlés, a cependant plufienrs parti-
Gula'ute» qui le rendent intérefÈint [ ï ] . Montélimart efl litùé fur la pente d’uné balle
■montagne1 appellée Narbonne à Une lieué dû- Rkônej •\|(^vts>'fe‘VlUe»4e ^ | ^ | i s capitale
plaine tflO* i S ’ dfv>r Montél 1 1 ett .flibleufe &y;ëte|ee de cailloux
toulés, maisforç améliorée par la culture ; elle efl traiveffée du Nord au Midi'par deux
îôrrens , le Roubion =& le Jabrony. qui y caulent fëuvènt de grands dégâts , mais ddnÊj
Kndnft^vdjHrabtanst^mpweeiqi gEand,tp ^udpdt^i^feirwnv. wrt.
gouflxe &n§ ^&«® ferj&(ùneàwBMieu,é dnïiRÏiôm®j4^ â ' “le q t â 4||jre%
C^goWfiik'^itBffllair&^iai^ ^ B yTmSi'tién.vWpieA de*djapl'èg&
par ,;ufi^^ gffl~êment dM c a d lo 'ia t^ K ^ & ^æ ^ ff^ i^ ^M ^ tÇ o ljl& e
j®ame. réglai- ung4 chaîne jtdelDaflps mdntagn^,'.com^dS^ote lits qe M’ ulfouxJ jmüIls“, .de
quaM dé^toutes^couleurâ ■ de,.granits, ’.(dë'^biprres f.de-yvolcan, '^de tr/poli,
i]pmires'!CalcaiTes| fôu bien ces, montagnes JôntÏHe JÉblesy fur des lits P^u^ fife ®a jsÿ ip a is
jfleSÇlaîles^ou'SrgilL^de toutes-icouleurs. On trouve dan^MIe quit’eli à
la ytète de.icette chaîne ,;des bîoes de lavésf'n&^s,‘éd^jiq^,arti'ers dé/v^lf'tmes,
ô.ofefles, angles «fon^^mpulTés- par le îo^emei^^ÔÆ^roùs^|dB.%Wcaiiloui variés
en conlefir, qïï’on^eufmetïr'è au k ^ t^ le s agaj4bsfcd& des^jaipes. jdt^nblts
partie '4^Éette"*dhà|neiy fe rneûne a égM l^^ nV Î^ tmigoe ëuiif^B qH e
^ (telquefois. •jüfqifà un pied-de, dianjètre ; mais la plupart .bâfés y 8c- beaucoup Hé; petits
ïeftés entiers. Ces bézoards doivent.leur origine aux dépôts des eaux ferrugineulès dans les
“p Lé B a s s in bé Donzerré et dé Mont-Drasôn., JSit le Jùjet du Jèptième Mémoire
. f i ] Ôn y trouve une fôits de rnyiô/i., dont les ÀrtifteS
ïont. ufage ; * -des ' efpeces de ^Offft&v^<:n'Hninei.v\'1qui fe
forment dans les fables; & ce qui a été Iorfg-Ttems une efpece
de problème à réfoudre , des quartiers de iq/rt/r'e plus ou
•m’oins gro's'j ^dpnÜ-l?origine dtoit inconnue depuis que l’on.
’fa'iÊ qméAcefte forte'de-pierre eft ^iue à laétion des Volcans. Il
* ctOTmngulier^é liôn»(en.tr6t^ dans un ràiftdh ou^rmy
ayoit pas de vélfcans vqui fnflent adnellement enflammés ,
ou qiii-0eù£fent celTé^de rêtre. Les recherches' qùè 'iîOnMy.o'i’t
faiteS dans les environs de Montélimart ,-n'â^lâiû'Oiënt que
la uifteiMource d attendre du tems la»fo'lution' de ce problème
miné&tlogdqu’e: Il ne sJagilToit cfependarit que de tra-
verfei le Rhône poui en donner lafolutioïij inalspn Hif-
vtoire Naturelle J^^niiQê en 'Phyfique & meftiè dans ïôutës
les Sciences regarde fouvent q'piniâtrémcnt'd’un côté ,
lo rfq u il faud'foit'jetter les yeux d u n autrei La vérité eft
'à 'd ro ite , Sri on' s obftine à regarder à gauche j ' leimoindre
oofiiacle arrête, & l’on ne fait pas le fran'diir. Ici’l on voyoit
le Rhô|ie :féparer le canton de Montélimart d’avec le Vivafais?
Ôc l’ôn p’imaginoit pas que tes quartiers de;.: bàfâl-
te -enflent ,pu venir du: Vi-v||aï|t Cette découverte étoft,
refervée à M. GQfeïtaVH'«^nfaipvhulutenvain'1'!a‘, lifpehièver"*
^ S ^ ^ fü i f e r '■’ëafts tô u ^ le ^ ^ v^ ^ ^u i(ip h !t^é''ip ï
M ^ i ü i î f t f i i ï ^ ^ ^ f ' o l b a n s l é t e i n ^ d d q u i f o r ^ ^ B
^è,ômm‘êi-lütie efp‘ece deTévplùtiÔi^qnVhy^'que, .parlés idéal
||^yéll'es'' quetlés V olets éteints au centre du Royaume^,
iH’ôivgn# d‘0pdeis.|fur la théorie & JàSformâtfon de la tetté.
Mais il fuffit de lire-les prêuves de fa découverte à la .fthf-
dê la Préface. D’ailleurs 'l’a'fêétûrc*Mè''f©n^Mémbi.te fur les
" V o î ^ s ^ -. 3 3. dè-la Minéralogie '
I l 'nkvdit'encore rien paru d’aùüïi acheVé^ert'Èe genre..f^ôu4?>î
renvoyons dû pour e'mparler.'' 4 -
[2] Ces ^e^^r^Vdoht il'ÿ ’ én a. d cx'trêmèm'ejat -grôs •, •*
p1^^^^pnrjufqi^à>'un pied|dp^^m^f^^&M^^es >
■petits comme du plomb de,chaiTe & des: balles de fufîl»,
^cèiqjii les a fait ap’peller par quelques ÎA!ÏÏtevürs» iüpïdcsî'befc
ldtii^i£oT&-à*cb'trln^HGpncèÏÏErjqlxê^ • liées entréUes •
ce* qui eft çaufè: |u o fe% déll-ten^ à Ifaix, & que*- lës'jplûs