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& d’Arles ; elle reconnut pour Souverains Bofon ■ & Æs'fuceelTëjfrs dans, les trois derniers
Royaumes,au préjudicedes enfans de. Charlemagne. Son.Evêque Qij] a -long-terns difputé à
main arm^e »avecjes, Comtes de V'alen.tirioisj pour larfouveraineté ,|do;;tqi%’ïfcoqfervé«qi^
le vain titre, de iComte de'Violence avec environ r6000 livres de.rente. La Cathédralg<dédiée
à S. Apollinaire,, & conlàcréê en' iopd par le Bape Urbain I I , effi fort belle : la Place des
Clercs qui eft visrà-vis eût. fort grande., mais-les mailons du pourtour font mal bâties. Il s’y eft
tenu plufieurs Conciles ; le premier en 374 ; le fecond , dont on n’a pas les aètes , s’eft tenu
dans J ’ajanée/-de,la mort de S. Apollinaire, Evêque de Valence; le -ttmfièmevdauside' Roi.
Gontran ; le qualifème par .ordre de' l’Empereu^iL'ôtliairei-, en 8yy; le cinquième, -en 890 ,
pour leleftion de Louis, fils du RoiBozon; le lixième en 1.10 0 , & le feptième eh 12 4 S.
On peut con<er fur ces différens Conciles, ce' quen dit M. Catelan dans fes Antiquités
de l’Eglife de Valence, dont il étoit Evêque.
- Le Séminaire & lè ■ Collège de Valence font gouvernés par des Prêtres de la Congrégation
du Saint-Sacrement-, inftituée en i é j j par M. dlAuthier -derSi^ân ;. & ce fut le
premier Séminaire des Ordinants qui ait jété établi en France, à Texemple de celui .que
S. Charles Borromée avoir établi en Italie. Le Collège lut auffi donné . aux Prêtres de la
même Congrégation; 81 les Profeffeurs ' font obligés d’être gradués en rUniverfîté, & de
prendre des Lettres de Régence dè l’Evêque, en qualité de Chancelier de ■ f Univerfité.
Cette Univerhté avoit d’abord été fondée'à, Grenoble par les Dauphins; elle fut transférée
à Valence par Louis X I en 14^4. Famcufe autrefois par le .Bonnefc s , les Cujas ;
les Hotmans, les Joubert, &c. elle n’a pas fout, tu là première réputation. Elle eft com-
pofée des Facultés de Droit, de Médecine & des Arts , qui ont leurs Écoles particulières
réunies dans le même bâtiment, avec bourfe commune. L ’Evêque eh eft Chancelier, & c j
Le Chapitre de S. Pierre=du-Bourg à Valence, efl: compofé de huit Chanoines, dont
le premier a le titre de Prieur. L’Abbaye de S . R u f £2]., dont la Mailcm de Valence eft
chef d’une Congrégation de Chanoines Réguliers de' S. Auguflin. Cette Mailhn efl; très-
, [1] JJ Evêché de Valence établi dès le troifîème ficelé, eft
fufFragant de Vienne; & par des Concordats entre ees
Eglifes -fouveraines, l’Evêque de Valence avoit l’admimf*
. tratio n&le s régales pendant la vacance. L e Pape Grégoire X,
po u r donner plus de' force temporelle à FEvêqüe de Valence,
y avoit réuni en 1274 » l’Evêché & le Diocèfe de Die ;
-ils^ont été féparés,depuis. Xes péages dé Valence^ & de
Mirraande appartenoient à l’Evêque de Valence, ainfi que le
d r o i r d é ^ e r ^ ê furdès barquës dè/fel qui rerriontoient. le
Rhône. I l forçoit auffi tous les équipages des bateaux qui
-.palfoieht devant la ville;,jL yféjourner trois jours^&c, .' : ■
Ainfi la ville de Valence étoit *Üeja.‘ fous - râiïn>I;niftra-
tion Epifcopale, la ruine &.l’effroi dû commerce. Depuis
ce tends la Douane de 'Vâlcrièc:f.\ & • la rigourejjfe com m it
jgqriïquLyjeft^ëtabliê Jrfoi&pas;p_eu contribué à entretenir
cette idée : voici ce qu’en-difent- M. d e là Eourbonnois,
dans fes"' ConJtdérations\fuf les finances ^ fflttyalier
de JaucourtfilajùffifiniCycloRédi^, « L a D ouane ;d é;V$ënce
n eft un droit local, deftru&if du commerce, & qui faà..
la fois fîx ou fept Provinces, .dont 11' anéantîfi
» les communications. Cette Douane fut établie en iéa-y., 1
■p a rb a il,p o u r la^fomméld'eM gMpoci li v r e s I f ^ - l î a É .
tans. Si ;fon étendue., quant à la perception dés droits« eïfc
«Xceffive-, la Manière de les percevoir n%ft p as àÉéiiiïs'.ëil^ ■
rêiffeî o n :<effet. eft. dé ;dët*ruiié.; ié'éémmerçe' ’ dé^Êéftiauxï^'
autrefois fi'cpéfidéhaMe en Dauphiné, d’occafîonner 'des
to u rs & détours atl^^i^rëha'ndifés^des Proyinfes ^niiiferojr '
' p h e sd é ï'd im in 'ü é r -leSj) çonfo'Mffiàtréns ^intérieures & extérieures.
L a forme "du tarif de cette Douane eft .coUit-re '
fôufeÇbç^nne politique , en ce qu’fellè/eft fufceptible d’uno '
infinité de furprifes. Elle a aquis'entre les mains in d u t
trièufes des RégifTeurs, la propriété finguliere de pou- •
voir être p e rç u e - deux^foisfuE. là\ même marçhàiidS'fè, :&c„
La -Congrégation ■ dts Chanoines Réguliers de Saine
R u f, 'prit nailfance .flans >le Comtat^Yenaifiin, vers içtôS,
Quatre'' Chanoines d’Avignon nommés Ca.ma.lde, Q'dlle,
Pons & Du ? a n d , par efprit de recueillement & de pénî-;,
tence t demandèrent à leurs Confrères le revenu dés Pré*
belle j ‘
& È L A F . R A N é e Ê . j t f
L J L 15 int fes vues ;& fes jar 1 s, avec uni fuj srb'e t il ï lé'îc ti jV iPlt,,'" ^ îkCi.;’’(‘)idre
î . A T f 4 , 1 / ' <&<.* ^ f m
mo'i yoii ^ l^ t'iip s jL^Unsfi p 11 i«,ihùfêc i
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l’Ordre de S. Lazare. Il y a encore dans. le même Diocèfe une Abbaye du même Ordre,
des deux ' h j , à ' I »
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diiîî>gein i ■’ voit q^in^iLj. , qu J . Ri.h6 t^ .n « î un i jj-l n M . «
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éü 1 1 Voun ui \ i\ , ni ; ‘ qt-lul K^injij-ipa()i L u n i ij-o j 6\ s ’V h cij
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^ | V > u o u \ » . s on i jyiî. I - C o r n u i ^ s »/d^V^^i^ullw.Lilii t,L',i)a
diïciy\!,ï"^LcSF- -%
V^L>|idiyV-hym-a d produit d ; I v Ci | H
jM e c L u i y u d i n d u t l ^ r n ^ i i j j ^ l i u . L r\tc» . n &» l . l u i i h i o f e b j. p _ r t . , >fe^vv»ii
On 'o o’ Jiupieyonu d„ fes lumières, que I I nu IM iïjhh u j i »ifv-V'i/P'lh Ja k fc ^ îl’idos
ïÿ f lç> le fit venir à Paris, diiisA . fouj nc^ .qu^hei^^decin-,
iêndof».nt;fpiîrmriage^uffli(?;,'ffî*(ffiM!lp(.ffic^æ^mnpS^§OTll!iiî j f
mi i^re dim f ïu ju a Q u 'a ir î^^t. maiuc,ilfl, sojU î
dhvoS.cmitehifJii^fe^M, m jjà L
Benoît Bvcque'- d’A v L
gnon, la permiflion de fe retirer dans la petite Eglifed,e.
.SQÎ&ft, hors, la ville près la Durance, dans laquelle étoient
confervéés levs .Reliques de S. Ruf premier Evêque d’Avignon
dont elle avqî| déjà le nom,i pour y fervir Dieu
d’une, manière plus édifiante qu’ils n’avoient fait p|r le
paff|.-»^j|>^apitre fie l’Evêque y confentirent par urc aéfce
authentique,,^ FQrdre fut confirmé par le Pape Urbain II
en iopa. Cëtte Maifon fut le çlïéfifie la principale de, l’^ifre
jiufquën n j8 ., qu’ayànt été ravagée par lés Albigeois 3
l’Ordre acquit, Fife dô'Léparviere , près Valence^M’Odgn
Evêque de cette ville. L Ordre fruéïifia dans cette fécondé
JÆaifon iufqiFé&ïyéa’, tems où.îés'Calviniftes contrai^fy
rent l’Abbé & les '^Mrfôiiîes de fe réfugiée dahs^l’a .ville
de Vatferfee,' où ils établirent au Prieuré de S. Jaeqiues,
qni .'leur appârtëno'it, -le idàef-l-ieù de leur Congrégation-,
G o u v e r n e m e n t d e D jü 'p jn i rÉ ,
Cette».' Abtmy w ^ûivjétpiti en règlé^^ôc àflla^ûellè lé.’.Koil
aommbfÉ^ afâqu’àux P rie u rë s^ c q n ^ a ^ ié J^ ^ dépendant
^ é t é réSnie de^
S^uqzare»
I ' f ^ Ç ’eft en B 0 ^ ' ^ ^ R ^ M d ’^.manfay ÿ, A bbèuo det
Soyon & fes Religieufes , fe retirèrent à Valence, où le
de MoRtlucf qui êto jt^ Io rç Ev.êq,ue-' d eljg^tei
les. reçut dans' fon.1 P a la ^ B m é â p a Î J ^ ^M ^ e rm iÉ
de,.^fêir|^^^.OfiiGe. d in # /ï .
P r é la te ^ ^ ^K > u fé de , ^ i t ^ p g ^ ^ ^ ^ e f t
une ealëraii’éjdëhuée de fondement, puifque Madame Da-?
manzay avoit alors plus de foixante ans. Peut-être que le
penchant de l’Evêque & de ^ æ p ^ ^ o p ur. le jOalyiniCmeyM
a faitj.'fû5pppfer. u n e . intrigue entrëüx., .Q t^ ^p ù ’ft ë n fo it, ,
les Religieufes forGè'renLlpAB^beiré^^^ ^qr^'fa^démiflion
en iy ép , Elle réfigna en faveur de Lyohnette.devRdchefort
^ ; v t é