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prodigalfirés^ il étoit 4 ’aiflenrs ièjsnenii de 11 -branche de Satnt-Valfëi, & il ne youlpît p A
que & fuceffionfervît à la rélever. Le Roi Charles V I l’ayant'fait: fonder fur. la réunion
dcj jdw’ V alentinois & de Diois ju *I^^guniS^g*L^ju5L i_(
1 utÿ^u.t^Æ . i a / VZ!fji4 "aTTlTOn1- liu proÆa ^ i
ïaila l i je Es ituxX uffli sÆ~ v^.Aij-ini'vI T m’p c urfhi. if g or d t i ffiAuSm u
fContil|iÆw5j@LlUaccjfcwjçu? riimnrâ®'ïïrcL ‘ouij^SjScjgpeuVs ^'^Soe^éïambüi vodlSent
pajer 1 vLonfinniti m de, O ' uL*t \ d n jM ‘ lui r nd'fflKii.n rr
l’Empereur confirmai l’an 14 1 y la cefiion qu’il 'avoic faite de fes.Etats- im Roi de France.
Le Cornu avoir un fils naturel appelle Lancelot de Epitiers-, (]ùi le flattoit de revenir un
jour contre cette vente. D’un autre ‘côté LouisV Seigneur de Saint-i allier, fil de Charles,
avoit une- extrême douleur d voir forcir de fa Maifon les deux Comtés, .du Valentinoi
& de Diois qui en étoient tout le b îlLnt. L’Evêque dé Valence fon frere,, fe repentit
davoir négocié ce traite qui frufbpit là Maifon. Ils agireucauprès du Comte p'our l’engager
a révoquer çèt aéle qui n avoit point eu d’exécuiàcoij^ puifqué les fcn mes promife F
p is été p îy ées Mais le Comte étoit trop foible pou r ’fe décider à prendre ùn parti vigoureux
Louis de Saint-V illi i lui déclara là- guerre, le fit prifonnier avec fou bâtard j & : le
força de lui aflufi r L fiiLydiiotT. Le Comte aprè:s avoir recouvré là liberté, i îdfîa’ ce traité•
mais la Nobleffè du Valentinôis refufa le ferment qu’on vouloit exiger d'eild, 'pour affiner
l’exécution de ce nouve au traité. $.
Le Dauphin,, depuis Chari s V II , lyant obt nu à là majorité la délivr mee du Dauphiné ,
comme étant fori appanage, Jean de Poitiers, Evêque de Valence, devint le principal'
confident de ce Prince [ a ] ; & ce fût lui qui négocia la fatale entrevue de Montereau, où
‘ q âe-Je Comté de Valentinôis étôit„ fü&ftiftfe aux'parénts
"du Comte en l’affeftation à la mâfc'
,~çulinlté •'dans d o u te r q u i f
-De fu g r a d u e l ,, réel & perpétuels tellement que le-Comte <
Aymar V , n’a^&t^pint.vyd|ejfens, ne pouvoit rien faire
au'"préjudice dè ceux que> le fidéi-commis appelloit au
Ç pm tt âprès l u iy ni impofer- fur 'fes ferres aucune' fer-
vitude perpétuellé. C’ffÇpôurquoidle Roi Dauphin ne s’en'
cémùt pas,..'étant bieni'aÏÏuréà.^ue' tô p tf ô è l^ ^ o is ^ |u è
, f e s ^ f p ^ e p r s ”youdroient ce droit de fupériorité que le
P a p e „ prétencloit aVoir- acquis , s’évàhpuirôitv .En effet,
ç eft^èe qui arriva depuis, '& anéantit en -m^ne'.tenis "le
ftfai^-’ â ë i ^ ^ l a g e dp M ontélimart; 8c lé dernier Cdmte.
de Valentinois , -nfaIgfé fôn^Bàifféj^eni, par fhomiffâ|e;
!qu’il rendit là l’Eg life , • 'pour .%ÿoir l’agrément au. Jfàpe/,
ne perdit aucun des -droits d e ' la" fouverai/iete. Ghaî&ïs
dè SâintVallier ^ ^ ^ ô iiij leV lui avoit difputé ‘la' fucccf-
II é to it, en effet-s Jplus -près 'd’un degré 3 mais“'l a ■
repréfentatiori ayantjieu,-, le Pape jugea 'en faveur au droit
d’aîneffe, parce 'qu AymarJde Veÿnes'', pe ré dfe- Lquis I I -,
ë tôit l’aînéfïu'Seigneur, de S a in t - ^ l l j r . ]
' C1] J ean ^ 'Pbitïe™ ,Ævêque de Vàl'eniré, & depuis,
Archevêque^ de Vienne^ avoit été gagné par la C o u r ,
, pour - ménager cet accommodement entré Fes proches.' I l
y fit accéder Charles de Poitiers, Seigneur de S aine-Vallier,
fôii p e re , dont -îes-idroits confîftoient dans la' fùbfMtqi-
tion faite par fes ancêtres. On lui promit vingt mille-fianïTa-
d’or pour renoncer à cette fubftitution j & afin d’en dédommager
fes enfans , on leur affura la jouifîance des
| | F ^ ^ ^ ^ C ^ m ^ p^ ^alehtinoispdans^le Royaume;', ■ qui!
V ^ o lw t ^ p ^ ^ f ^ ^ ^ r a j ^M lm ^ l é J f r S t e V d e 'v e n t ^ ^ ^ ^ !
promeffe fut accompagnée du p..cle commijfoire, pour en
■ L e fchi'fme qui ravageoit alors" 'l’E g life , pendant lequel
| |p H i t jufqu a trow P«pei"com^atttre avec des^BüIfes^poui;
^ ^ F ^ r f ^ ^ m p ê . c h a i.d è s -R ^ n ti f e s ^ e ^ ^ n ^ r à ce traitéA
?qui' ân^|£ftffpit ’leur fu p é rio lité ^ f^ ^ ^ ,C om té s de Diois
& de Valentinôis. Yers le même ^ H l e Rof'0 h a r |f |^ |:
» ’ comme Dauphin , la ffup/înorité & la Jiu d fd ia iq n
fur ’le Tricaftin , dont les Evêques â^oipnt joui jufqu',klôrs
•en' jtaute fçuverainété. 'Charl'es 'V ‘fon\^Wë ’.'.ay0.k.ëdîàh’gé
p/jur le Faucigny^ lès Terres que'les Comtes de Savoie
poffédoient, en Da u p h i n é& Louis Xh-acqiuft, dfepuis le
'''Gapençois du R'oi R e n é , Gô’nite' ^ e Proyence. C’eft ainfî
'qiie s’eft ' É:® dont
le,Gouvememfent a été fucceflivement compofé de pieces
- « de‘ morceaujc féiïnîs par la prudence 'd!fi Confeid1 Del-
’ phinal, qui avpd't>|aïorsr la ' idireétion des^affaires d’E ta t
fous ce Gouvernement. ■
_ [?2 L ’Evêque 'dé Valence, Jean di Poitiers 9 qui avoic
.le
s P w ^ c i i s S p
A * P ÏL A H G Ë> ■ Ï M
lé Duc Lri&M jq|>hin: rao^ » fût
ht Ma'aFsnïie, 8^,}^ i^am^niÿq5t&I^feul-Dauflsifte qtti
léMlut -:^K^^ d jm ||td^aY.âr^ia|^ ^ ^m p le d^,fe^ïiçè«ïéf côéte^O^
vince comme étant à & bienféance, n’avoi: . pas manqué de s’unir avec, le Duc de ïfilffig
Ki'gijç 'cC’Ls. u,ynbUs. ^
fàvoit la haine que le Comte de Valentinôis portoit à fon héritier prélomptif, & qu’il ne
fongeoic. qu’aux moyens ct’afiûrer la ruine de fà propre Maifon; il s’appliqua à
tefta!n|îg |l è alflùn f e Dtajm n .
fon héritier, à charge de dépoter cinquante mille écus d’or entre les mains <3e£Ï©sjïxécu-
terus lc ft inyrjm j >, rêfflk cquut r ly>IiL ej.i_o,j.. a c o n th . o i dé n^
Élire jamais aucun accommodement av ec Louis de Sai rt-Va'llier ; 8c où il manquerait à l’une
ou l’autre de ces conditions, il appella le Duc de Savoie à fà fuccefl >1 par fid comi ft»
^ ^ h C o m t e ; d f c ^ a L 'i t r n j g f cW i ‘.j( la i f a iE itd ç |i.TO1d i1é iV t |jitm o A |i i iTüt'~,d ^ f i , , h _ K ^ f e p o u iy H f t
î&*XilRii.>j«ii Cij iL iI 1 ) i fchmd^[oii^iiiy.n^ i j ^ ^ ' Urt^ W a fpnJCom,n4
ù.J'iom iqi Cvt-c. \ i)K.ttrop. Lm o .filfyoït ut ,> u y. ir JLs . Lotus dj.^jun. \ c l l ^ i fè rr^p ion
de fon côté à le pourfuivre à ojitran.ee; mais le Gouverneu du Dauphiné les força de
prendre des arbitres, qui renvoyèrent le jugement de la conteftati >n au Dauphin. LeXîonw
jtitiuïüMnviron derm^&après'^in^tifï’divdès-fupis'y^^^WMpD'itn. J 1/1
& le Duc de Savoie s’empara [ i ] dt cette opulente fûccelhon en l’abfence du D ipl n ,
j.jlo'S troratoccupé di ies pixipi-s alhurus roui, LiÆçy hlUJr. Apmi _ l ; ^ f i , i ’ 1 El c .jpl da
.Valence & fôn frere, le Duc fè réunit à Je n de Châlons, 3 nm d’Orange, qui méditoie
la conquête entière du Dauphiné, & ils convinrent de 1 partager. Mais jamais les habi-
tans de cette Province ne montrèrent tant de zèle & d’afleétion pour le Roi-Di uphin. ï l
fèmbloit que les m llvius lu rcndqient encorejil^i 3 jc i| s â in P e'&L, La d^u't^ diiTruiee
'd*Ofbil?Æ»nai . Raoul de GaiK.xjurt .& ^M t e à y fe dc ‘idaur'hmé'à hbr.itJlft1' d'Aiilhon tiV
14 3 0 , diflîpa les fuites de c ettê Ligue. C h irles-lé-Viélorii ux & fon Sis Lou s XI forcèrent
le Duc de Savoie à la réflitution des deux Comtés qui furent réunis au- Gouvernement.
Depuis la réunion, le Valentinôis a été érigé trois fois en Duché-Pairie ; la première
^îà*;cônjîançe du Dauphiti,,. étqit éere , i Seigneur
4dev.Sà|nf^aJher, & de .Ghkrl^ .de;^omëi^-Evêqu.e de
.Langres, attaclifcau fer^ce Jeap-fans-Peur, DucAde
r,.Çqùrgq'^ië.i).Le étant;retiré. daifSi fori: |onanagej,
qui le rendoit voifîn du Duc, il ne pouvoit manquer de naître
.enixê ceç aeux Pripces., de-nouveaux füîete M ^l^îhe' &
de coleré. fcCtEvêqjüe ide Valence^ qui .n’étoit ^ g ^ id So it
déjàconfpiration des QH?ariu<^^,qdLentojiroientJ^ a u -
phin, fut la caufe innocente'déjà fanglante tragédie de
.Montereau, .don't on slvules^fêtails;âq^s fuites fi funeftes
à la France, dans, l’JÏifioirt de Bourgogne. Gettës^ran^îte
Revolution qui. mit.là'Goùronne'.dè^France fur laj^ié-des
v%ois, d’Angleterir.è
^ ^ m t e de Valen ü n ^ ^.p u tràiç^ ^q é qui
^ a î à !î^à.;d!exécutipfi,d^iltt,ip^ rt de la France
j/aljder le’ raçpeLde j.L o i^ ^d e S a i n t - ' à fa Juceef-
D A U P à l N É K
par \è n t i ^ ^ '^ e n d a n t ' îa «pja^A
du^G^^fe^mui*’ ne^pouvq'it,ÆamM ^ ^ san^M'r^~igëffef ■ ’de
j|a^fupM^^ ^ ^délXes^ ancêt-r.Mfe^aisv|de nouveaux fuîets
de haine '.s’é ^U p le v é s entre les deuÿr.Cmnims^1-^mftÿ ? ^8
D tm - ^ .' S^yq^^éro&a.'de. ces haines ô ^dès îtrouta p p e r
I^ ^m an c e , poùé; feraeillir Hcé/ ric^ofCTiîage qui d ey o rt
1 . deJSMÔifi ;déglatav'D^lù^S^ ^ ^ M r i titfüé
d u ^ ^ ^ ^ o S t . iq.22 3' q u il a è ^m to it l’hérédité o eX S ^ ^ 'iL
8c G bm ^m ^ tés du
d rdm ^ ^ ^ ^ ^&M o i ^ M ^ ^ dÎRdpfauliDÏë'aui^^^g^dés..
peuples, quand on s’en fert pour leur affurer la jouiffance
de leurs franchîtes- 8c libertés. *Ï1 lie à 'ce
pofer à l’Evêque dé Valence & au Sénéchal de Beaucaîre,
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