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^ 11' e çle Clu « - io ive & 1 Valdens n’ont fi fort' intéreflant pour ïa teëeîaîôgî'ë
■ comme elles ivoiJ nentla partiegàlpaire [ i ] , letu rochers fçhileiix em ÿaïfiÎGÏpï ât feèaiiéoi p. i
On y 1 it delà chaux noire. A la Vald :ns,à un quart d’hewrc-de la Motte,' Meii devenu célèbre
par fa fontaine minérale dont on cnvqiéiffe's: eaux j fqu à Paris , eft un c reau qui n’elt en
f 1 lue feitejqge de charbon \ I près de deux fiècles, & qui èft
de bonne quai é. I,’ rndroit eft-trop R et x & trop dangereux p< ur' qu’on fort tenté 'galleo
pren dreles eaux,de la Motte fur le lieu même»: ‘
■ Le reste DE LA partie scHiSTEu e et graniteusë, décrite dans le'.quatri me-Mémoire P
:(page , comprend Us-Satie. ’Gajtençois-, ïEmbrunoir , la vallée de Barcelonâ ch , & le
Briançennoh. Elle paroît s’enfoncer dans le s Alp< s en bordant i Provence au nord. A peine-:
commence-t-on à defeendre le PI iteau du Lautai £ r décrit dans ié fécond Méiuoiré’j, qile l ’on
ÿ}Uit de 1 1 vue de lay allée de Ihtançon .C/c. ne fî: plus ici de cèsngôrgéS'. étroites, hériilees de ;
roches aride &n o e s;c ’eft une belle vallée £2 ] d’un quart de'lieue p ou une demi-lieue de'
'largeur p; r endroit s , qui le, poloi ^.Jjuîqu filin înçon i plus d cinq lieuesJl I ùtarét telle
|c 11 couverte de /We/qes:, dont la forme conique & (ingnliéré donne un air pitroj efque à;
■ cette belle-yallee, arrofèe p ir la Gui farine , & peuplée de villages y de mailbns, & de. ' tcn'eiris
en bonne culture arrofés par des cam ux. ( \ o yei-en la Defcriptionpc %»i 1 3 4 * Cettd
Vitllct eft.lameufè par la prétendue Craie'qui porte allez improprement le nom de Briançpn^f\,
& par les dei x fontaines minérales chaudes de Monêtier, dont l’une dolüncé pour les Buveurs',
eft accompagnée d une rotonde à pans, -air ibrrir de laquelle l’eau lait mouvoir h s machinés
d’une clourêrie; 1 mtrê poiii les Baigneurs, eft un bâtiment en quarré-lông, qui étant çlivifé
en Chambres , forme des elpeces d’étuves. Ces di ux fbntames. font dès'dépôts de .tuf e iScairc: •
efltê <iès Baigneurs ell yerte - ce que l’on attribut à un’&y^rf'. èfpéée de plante aquatique qui
le mêle au dépôt, te s terrés dès montagnes qui bornent cette vallée paroiffestyêtre une fuite
41c la déc jmpoüon desichiftès y qui font tendre , i l 1 bafe, & graniteux dans les hauteurs, Elles
I I ] Les rochers & les bancs calcaitcs qu’on trouvé à l’en-
sfcree ou dans' leVfënÜ de ces gorges, annoncent‘ une ^fing.d-
^ g g u ^ ^ K q u e 't t è s -b ie n ^ O T f^ ^ e i ç ^ p ie r r e s n’y
•°nû été dépôt que les eaux de Ja mefy
ont faits en entrant dans; ces gorges, dont-les montagnes
précédemment élevées, arrêtaient les eaux
ainfÿde §Bp'^^,es_enclavures n’infirment^îpoinlt' ia diviftjmp
duDauphirié en
gramtëufe ^Ûé^.JeSbîèpitzjiy oe^u re'lajcbjiû rmer^^ ^m^
rgu.ëlles në fé trôuvent^jjü|||fur les .confil^-rJ.:^^^«-;éaù-x
3üpnyant des anCésf8d dé^én^ficeffienK^Cffloiîtag^ès ;
-.avoient -néceflairement un mouveîhënf^ à
dépolies matières dont} elles ét^en'f^çhargées ;
& s’il ne ^eri^^Sÿë'^^^^toblabteÿ-dahs totftes les gorges,
celaMent"<dë’la différence de direétion de ces gbrgés ou>de
cQip pH^néë ,'poür les deviner,
[2] L ’éloge que 1 vallée de pfîuinçon me
vconvientguère^quila b|]'lè^aÆori^ car eiï=Bfv4r,le pays eft
Tort trifte. PrefquetdutesfîëS cdmmuni^ti^'ns'Io’n^iiïferroin-
pues, même à ^ a/ ç ‘® a ^ ^ S le s habitans/e renferment dans
leurs loyers,à moins qu’ils neres^uit'teritpoûr fe réunir 4»ns
les éeuiies & les étables où ils trouvent une chaleur douce ,
,pén1bnl avec tb iÿ ^ ^ P a y ra n s des montagnes , être
très-propre à co n fevér la fa n t|. C tfl-d ’après ces id'éës quon
, . ^ ^ ^ e ^ B l j ^ P a r i s l’ufa'â^ dfe jfake càuclîér i ^ ^ l l ^ ^ ^
' <|ües -darfs des étables à vaches. Les m’a'Iades^pVtŸetiié de
c 'c e p ré ^ n d uK T ^ iffq u ê ^ ^ ^ ^ ây à n ta g e sq a ^ M ^ ^ i ^
- au milieu'dë 'la fangeM dmfumieifdont'iJs, i éfpiroientTodeur
infeàe.
mêipe d é fes environs/On voit bien de Monétid à Briançon
le haut'dequfelquesmontagnes.qui ont des coupesd’unlbfan J
àtë‘çr£&f~ in j^ ^ ^ h é% r ë fum é :
puisque cë tire , '& .q ü ^
Feneftrelle, petite placeaforte ^iiii, ayanit,'-cfe"^)iife c h '1708!'
p a r/^D u c d e Savoye, lui eft reliée par le T raité d’-tltrecht. *
Affilf''cette prodüâion^tfàtu/ellé ell d’un 'pays^étranger à là
F ra n c e , d ’la
répandre dans 3 ^ ; a ‘t f n i ^ ^ p ï i P ^ f à à Paris,
’v Si cette pierre- blanoheiefl mal délignée par Ton furnom A
r ...r<r\
D E L A F R A N C Ë. , 45
font tionas-^aBiîcniblîfifihSlj. ;1U1} %-ll*'* des pays li •çAiWB&BàBSBttfe ÿ 'aw ÿ il Ÿ a eft effet
d s mines qu’on ex| loitè, ; nfi que c is c rr t res d’atd i Maislaplûj i c'c’S ^ 'h 'f iL i lqnt
fKalct. ic l'i" 1 UidRjSl 1 hél Æ« ^ ^ B felml!^^^m&.aumhro8^ifejatul^taie paç
de' ® Guflàtaeiéifsétla
feiMncsKj|elfââ&ffl|Kmre‘d!e quatre v-alK S SdoSsMl^BMMone-ftiei.'qui cpmm;cW4a':l LaU"
ffc e fe pria fa jn tm ^ f f i * « col J ayjMBmbnin ccllesid&È^r^Ses & de
N ii J i J o n r m dîtt^.' c IJ-ftS-i- 1 p g W nv >> iiiÀBO è J , o i ^it-sBriat^^®|
|V~’ jHt fa/f11 ü ^ d e ’i d j [ J l
t-, dU'cfinAjll^jj^Sb i l >; ] i jL y i x t - , £ 1 <■ nents & de decomq’iomKmkaOi
l ’i?« .. i^g ^ l&ijBr.Ti? lV a£ x i jaBbw ^ p d ^ h ih » k w
environs de Briançon piufieurs carrières de plâtre très-mal exploitées, & cb
de|saro|fejomfràiît e f S ÿ l UpiL f r j 11 plhs.ÊtaBfKi^F
K lf'î/l 7 cgi4) i[ 11x 1,111
M jA fcp^jdn ^lant^tr'aiiL \ mc( * qu jl’i s Jlt3|rji i j sfi'aybit- ^-Jir i jc l j^ 's
âulqu’diix-Jlqùç^ll^lajm^M^|fe;du,MemQBt»' Mai» l^ ^ feM i^MgjjButi-luélafigéi'de-iparties
calcaires ^tde fchilles , aiufî1 que dans la routé d Briançon i Mi nc-Di . ih , & de ce dei nier
lieu au Çuèy/ùs. On diroit que les monràgnes de çés cantons ont été cUmpqféâs-.dp.niatiares^da
SPltç’rèircS iià'uij.w,»Lroiiilk1.s lcs-mv si wcâ<lesha'uS6sÇ’ft[if (p"wî^oli'ieYliu\ "it ’^tPSlitR'
&ümntitlJi'yvjc^Ciuisttx.ms phishiMjçi’uui^fuli ilfd A l ^‘"d h u iu |m5",'•^''nnASfhi!v.bl vint:
kiûetdc^^ B^ Ë msBroirfagne»Ja.ux')déiHns-Vk hiuellcstp dès’gig.
féïentèn ti re, & que 1 se ux qui les détr iifoient.Ie charg oier t tan :c t pli s , tante t mo is
‘&sçh tauïie-., m niGte‘ do cc u"r"nTu*n
Poudi. „wi ^ c ia t.i^ I.i^ d ^ cL ic s wulloux ioitctn ni lies in 'tiu x .jM un n [ i’lli’n J oh'tC
gÉbdthpcc I â i^ ^ b a j^ îio r it itni^ où ^Odfli/pak xjfLadL^V/unmiDVa/ ilrqu*-LVuisifl LV
fit bâtir pour la défenfe des fiontiéres, n eft qu’un maflii de Poudingue ifblé , au . Centre de
elle eft encore plus improprement ap pell ée du nom d e Craie,
|pui%ie jce n eft pôirït-réellement une;crai.e ni une «fub'ftan,ce
effèr-
\refcenge avec les acides; mais unè^piene douce au toucher,
& quitientvpjüs. de la nature du rtalc 'que de lap:rai.e. Elle
n’a fans doute été piife pour de la craie , que paiGe quelle
a comme elle, quelque choie de doux fous les àpigts.; mais
^ l l e ^ ’à^aucune ,dés prop]:iétès de la craie, pas même Ia^%latv=
cheur ; elle auroit plutôt quelque^rapport avec le fehifte &,Ia
fer,pentl'neq,ui en different à quelques égards.Cetlè prétendue
ci;ax^Meié^np.l^ée^h^Médecinfc'commè-^iW>':ahrnrh^rit',
verttTO^ël|.e>n a p o itr e ^ ^ jmoï^M u èjlfcvra'ie craie ; il n en
a p d ^ ^ 6 m è ^ à :c è ttë ^ e r re 'u n e vogue
qu’elle ne^^mmoit .pàs .plus, JK ûéutCei^m'o^sîquè; toutes
les teires aigilleufes out c»lcaucs. En Phyiique cpmme en
Effe rale, la célébrité dépend fouvent moins d une vérité, que
«Tune eau fe ou^iinTemet mal vii’fîii mal fenti. La Médecine
plus éclairée fur"'la matière médicale rejette Içs jàbfoffifins
*t$jrçuxt ou du m o ^ ^ ^ d o n n e l p a s Iplais,‘ d é préférence à
1 uni iqU|à fautie'; ce qui^a idifcrédité cette prétendue ciaië
i î <FjflI/yERNEMBl{T DE
^ de Ëriançop^-'quijleroi^.tout-à-faxt .'tomp.ée, 'dTO^MuBÜ-
quelques Artifies ne l’eulfent pas depuis employée. Elle entre
dans le fard que l’on^fabrique-a^aris.mq@jJes perfonnes,
demandes a|s marçhahds de Paris
;étant^^(^ ;é q u è à t é s ^ ^ ^ ^ t^ ^ ^ ^ ^ ^ | |u b i t 'e n t r ^m ,
craie de Briançon d a n s f e r o i t - pas
S^ ^ hflé^ifiMle^p ^ i r ^ E ^ i y .^iskaolin,a bèaucbup de
rapport ayec du talc en poudre, & la 6raie,;de Briânçmra
^ pMdans^Iavéri^ ^ u ^ ^ ^ élpece de talc en pierre. Elle».eff:^
^ ^Mm^Wvèfqâ#B£!fjSffim^^ée , douce au toucher, comme
;un;pV%fibreufe' ‘outP&'^mÆ^ I^Wreiprès de'Péroufè en
Piémont, qui eft.^|q^^é^^^éxieure*,'d’ungfisUpepdîé*
moins brillante, moins d'ouce'èi plus dure. On en fait des uf-
tenfîles de cuifine comme d’une pierre o’Ilaire^On prétend
qu on tire encore db Daup'hiné,>&vde la vallée de Qûeyras une
autre craie 'de-Briançon qui eft noiie 8c employée .par Je? -
Menuifiers à tirer les trais quils font’.pour dreffer leuis.’Ou-
.[x]. Les cailloux de ces Foudirfgues, quoique fortement