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1664.
G R A T I F I C A T I O N S A S S E U R E E S
A U X G E N S D E L E T T R E S . L.j ’E s t im e que le R o y avoit pour les Lettres, lavoit tousjours porté
à honorer de fa bienveillance les perfonnes qui les cultivoient avec quelque
diftindion. Il prévenoit de temps en temps par fes bienfaits les fça-
vants de ion royaume qui s’y attendoient le moins, & ceux mefme des
pays eftrangers. Mais voulant aftêurer aux uns 6c aux autres les marques
de ià libéralité; il affigna un fonds confidérable pour ies gratifications annuelles,
qu’il deftina au progrès des fciences 6c à l’émulation des gens de
Lettres.
C ’eft le fujet de cette médaille. O n voit la libéralité du R o y fous la
figure d’une femme, qui tient une corne d’abondance. Quatre jeunes
enfans repréfentent les Génies dc quatre différcns arts. C e lu y de lE lo -
qiience tient une lyre, celuy dc la Poëfie tient une trompette & une
couronne de laurier, le troifiéme, qui mefure un glo be célefte, marque
i’A ftronomie, 6c le quatrième qui écrit, aftrs fur des livres, défigne l’H if-
toire. L a légende 6c l’exergue, p r o e m i a l i t t e r a t i s c o n s t i t u t a .
M DC LXIV. fignifient gratifications accordées aux Cens de Lettres en
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