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L A G U E R I S O N D U R O Y A C A L A I S .
T jF. R o y , après avoir viiîté les fortifications de D unkerqu e, fe rendit
le 2p de Juin devant B ergues pour en faire le fiége; mais sellant trouvé
ind iljfcé il revint à Mardik, & paifa enfuite à Calais. L à il fut attaqué
le I de Juillet d’une fièvre continue ; & la violence du mal le mit en peu
de temps dans un péril éminent. O n employa les remèdes les plus
prompts ôc les plus efficaces, Ôc on implora en mefme temps le fecours
du ciel pour une fanté fi précieufe à l ’Efiat. Les voeux de laFrance furent
exaucez, ôc elle fe vit heureufement délivrée de l’extrême danger quelle
avoit couru en la perfonne de fon jeune Roy .
C ’efi le fujet de cette médaille. L a Santé y eft: repréièntée à l’antique,
fous la figure d’une femme près d’un autel entouré d’un ferpent. La
légende, SALUS IM P E R H , Ôc fexe rgue, R EG E c o n v a l e s c e n t e
C A L A S I I MENS E J U L I O M. DC. LV I I I . fignifient que le rejîablijfe-
inent de la fanté du Roy à Calais, au mois de Juillet 1 6 y 8 . a ejîé le falut
de la France.
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