■t i ...
¿ .PII
f ÏJ
r"
A
C
i6 6 y .
L A G U E R R E C O N T R E L ’ E S P A G N E .
> O m m e Philippe IV roy d'Efpagne, mort en 16 6 ^, n’avoit laiflede
fon premier mariage que la reine Marie Théréfe d’Auilriche, le duché
dc Brabant, lescomtez de Namur ôcdeHainaut, Stpluileurs autres grandes
feigneuries des Pays-bas eiloient dévolües à cette princeflè. Son droit
fe trouvoit eil.ibli fur le texte formel des coiiilumes de ces provinces, où
la fille aifnée d’un premier mariage eil appellee à la fuccciîîon de fon
p e re , par préférence mefme aux enfants maflcs d’un fécond lit. Mais quelque
précifc que fuil la diipoiition des loix, les Elpagnols ne voulurent
jamais s’y foumettre : ils fe prévalurent au contraire des délais que le R o y
leur avoit accordez, ÓC ils exigèrent un nouveau ferment des peuples, dans
les eilats que ià Majeilé revendiquoit. Ainiî ce prince fut obligé de déclarer
la guerre à l'Efpagne : il aflèmbla fes troupes, les fît marcher vers la
Flandre, 6c alla luy-mefme fe mettre à leur telle, pour fe faire rendre,
par la voye des armes, la juilice qu’on luy refufoit.
C ’eil le fujet de cette médaille. O n y voit le R o y à cheval, armé, le
cafque en telle 6c un ballon de commandement à la main. La légende,
REX ARMIS JUS NEGATUM REPETENS, fignifie /e Roy pourfuivant par
la voye des armes la jiifike qu’on luy refiife; 6c l’exergue, P R O F E C T IO
J N B E L G IUM . M DC LXVII. dlparcpour laFlandre e n i d ôy .