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L ’ E S T A B L I S S E M E N T D E L ’ A C A D E M I E
D E S S C I E N C E S . JL_i E s Mathématiques & la PhyCque n’eiloient pas des coniioiflânces
abfolument négligées, mais elles ne paffoient guéres que pour des objets
de iîmple curiofité. L e R o y informé de l’utilité qui.£n pouvoit revenir <à
fon royaume, eilablit fous le nom d ’Académie des Sciences, une compagnie
formée des Mathématiciens les plus célébrés, & des plus excellents
Pbyficiens. Sa Majefté les combla de bienfaits; elle régla le nombre, le
temps & le lieu de leurs conférences, & les aida de tous les fecours né-
ceifaires, pour travailler avec une nouvelle émulation à la recherche des
fecrets de la nature, & à la perfeélion des Arts.
C ’eft le fujet de cette médaille. O n a repréfenté Minerve affife : autour
d ’elle on voit une fphére, un fquélette, un fourneau avec un alamb
ic , ce qui marque l’Ailronomie, l’Anatomie, & la Chymie. Les mots de
la légende, n a t u r æ i n v e s t i g a n d æ e t p e r f i c i e n d i s a r t i b u s ;
& l’exergue, REGiA s c i e n t i a r u m a c a d e m i a i n s t i t u t a . m d c
LXVI. fignifient. Académie Royale des Sciences, dejlinée àrechercher les fe mes
de la nature, é r à perfeàionner les arts 1 66 6.
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