l a L E V E E D U S I E G E D E M A E S T R I C K ,
I l y avoit déjà près de deux mois que le prince d'Orange, avec une
nombreufe armée, alfiégeoit Maëftrick. Le duc de Villa-liermofa, & le
comte de Waldeck lui ayant mené 2 ,0 0 0 hommes, il redoubla fes efforts
pour emporter la place, avant l’arrivée du fecours. Sur ces entrefaites
le marefchal de Schömberg parut prèsdeTongres. Le prince d’Orang
e , qui n’avoit encore gagné qu’une partie de la contrefcarpe, attaqua
cn plein midy l’ouvrage à corne, & la demi-lune, & employa à cette attaque
l’élue de fon infanterie, & mefme de f i cavalerie, qu’il fit combattre
à pied. L ad ion de part & d’autre fut vigoureufe. Les aifiégeants furent
repouifez trois fois, & il y eut un horrible carnage. C e mauvais fuccès
acheva de ies rebuter. La nuit mefme le prince d’Orange leva le fiége,
fans fe donner le temps d’enlever les hleifez & les malades de fon camp.’
Il abandonna une partie de fon canon ôc de fon bagag e, après avoir per-
du plus de I 2000 hommes, & avoir inutilement confumé , i jours au
fiége d une place, que le R o y avoit prife en i 3 jours.
C ’eft le fujet de cette médaille. Pallas debout, tient de la main droite
une lance, & s’appuye de la gauche fur un bouclier, où font les armes de
irance. Les mots de la légende, PULSIS AD MOSAM b a t a v is , & ceux
de lexergue, t r a j e c t u m l ib e r a t u m x x v i a u g u s t i m d c l x x v i .
fignifient, tes Hollandois contraints de lever le fiége de Mdéfrick, k 2 6
d’Aotiß I 6y6.
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